Lors de l’hommage aux ressortissants français tués lors de l’attaque du 7 octobre en Israël, le président Macron a dénoncé le «plus grand massacre antisémite de notre siècle». Toutefois, promettre par la suite un «temps mémoriel» pour les victimes de Gaza n’est pas un choix opportun, selon notre chroniqueur. Car si toutes les vies innocentes se valent dans le conflit qui oppose la démocratie israélienne à la terreur islamiste du Hamas, toutes les morts ne sont pas équivalentes.
La haine d’Israël annonce la haine de la France ; la haine du Juif annonce la haine de tous. Une communauté de destin unit plus que jamais les deux plus vieilles nations. Certes, les 28 rois d’Israël qui ornent la façade de Notre-Dame de Paris rappellent l’historique filiation de l’Eglise catholique. La roi David n’a-t-il pas légué à la royauté la fleur de lys ? Cependant, la guerre déclarée aux démocraties occidentales, et singulièrement à Israël et à la France, par l’islam suprémaciste renforce la solidarité entre les deux pays. En ce sens, l’hommage rendu aux Invalides ce mercredi par Emmanuel Macron aux 42 victimes franco-israéliennes du terrorisme islamiste, dépasse le sort du seul État hébreu. Derrière le pogrom anti-juifs du 7 octobre (1160 morts), conduit depuis Gaza par le Hamas, s’esquisse une même mise en danger des autres pays libres. C’est la haine de la France qui a conduit Mohamed Mogouchkov à assassiner au couteau son ancien professeur Dominique Bernard à Arras, le 13 octobre 2023. Ses motivations, révélées dans Le Parisien de mardi, puisaient moins dans un mimétisme avec le Hamas que dans la lecture compulsive du Coran guerrier et des versets appelant au djihad contre les ennemis de l’islam. « Ces versets-là s’enchaînent et se répètent », a reconnu Mogouchkov. Cette détestation de la France a poussé, samedi, le malien Kassogue S., présenté comme « musulman pratiquant non radicalisé », à blesser trois personnes Gare de Lyon, à Paris, à coups de couteau et de marteau. « Je déteste tous les Français », a-t-il expliqué en reprenant la rhétorique des minorités se disant victimes de l’Etat colonial.
C’est ce totalitarisme islamiste, qui a des parentés avec le nazisme dans sa quête de l’homme pur et son obsession judéophobe, que soutient La France Insoumise, en mal de révolution prolétarienne. Son absurde entêtement à vouloir participer à l’hommage national contre le terrorisme, en dépit de l’opposition de familles de victimes choquées par le négationnisme de certains de ses membres, ne peut faire oublier sa traitrise. LFI, en refusant de qualifier de terroriste le massacre du 7 octobre, s’est enfermée dans une radicalité qui comble d’aise l’antisémitisme coranique, ce ressort religieux qui peut aller jusqu’à donner la mort au nom d’Allah offensé. Depuis quatre mois, les actes antisémites auraient augmenté de plus de 1000% ! Jean-Luc Mélenchon est devenu le porte-voix inaudible de ceux qui détestent Israël, la France et les démocraties.
Ceux-ci sont prêts à toutes les acrobaties pour disculper ceux qu’ils protègent.
Pour l’extrême gauche, le Hamas est un mouvement de résistance, tandis que l’État hébreu attaqué commet un génocide à Gaza. La victime devient bourreau, et inversement.
Or il devient urgent de choisir et de défendre son camp. En cela, Macron commet une faute en suggérant, en même temps, un « temps mémoriel » pour les victimes françaises à Gaza. Suggérer une équivalence entre un pogrom et une riposte militaire ajoute à la confusion des esprits. La lâcheté ne peut être la réponse à la haine.
© Ivan Rioufol
https://www.causeur.fr/7-octobre-ce-qui-un
Le « En même temps », cela s’appelle la novlangue. Et la novlangue est le langage du fascisme.
Ainsi la « France », pratiquant un racisme inversé (donc un antisémitisme) d’Etat fait semblant de rendre hommage aux victimes…mais pas trop, parce qu’il ne faut quand même pas fâcher les néo nazis indigénistes et islamistes qui constituent plus de 80% des médias et une large partie de l’électorat permettant au chef d’Etat d’accéder au pouvoir et d’y rester.
Cher Jerome , je partage a 100% votre raisonnement , la demographie et l esprit vichyssois font que le pays est perdu , ce qui me derange chez certains c est que ce constat n engendre aucune action .
@T.Amouyal Oui. Mais cet esprit collaborationniste existe dans une grande partie du monde occidental. Notamment en Grande Bretagne et en Irlande (dont les joueuses de l’équipe féminine de basket-Ball ont refusé de
serrer la main aux joueuses de l’équipe Israéliennes… qui les ont suite écrasées 87-57 😃 : tout un symbole !). Le monde « »occidental » » dit « »progressiste » » a déjà sombré dans le fascisme et est complètement anesthésié par plus de demi siècle de désinformation, de novlangue et de réécriture de l’histoire. Ceux qui ne sont pas collabos ou ineptes sont condamnés à se taire et subir. En Europe je classe la Grande-Bretagne, la Belgique et la France parmi les pires. Ces 3 là finiront comme le Liban ou la Yougoslavie.
Le pire reste encore à venir pour Macron, il n’est pas arrivé à la limite de ses erreurs pour ne pas dire ses fautes. Belloubé est revenue.