« Quel est mon crime et qui sont les juges ? », répond l’écrivain Sylvain Tesson, parrain contesté du Printemps des poètes
L’auteur, que TJ soutient résolument, est critiqué par certains de ses pairs pour des positions jugées « réactionnaires ».
« Quel est mon crime et qui sont les juges ? »
Ce soir dimanche 28 janvier, lors d’un entretien accordé à France 2, l’écrivain Sylvain Tesson s’exprime au sujet de la polémique sur sa nomination comme parrain du Printemps des poètes, polémique révélée par une tribune signée d’auteurs méconnus et qui lui reprochent « une idéologie réactionnaire » et d’être une « figure de proue » de … l' »extrême droite littéraire ».
À raison, Sylvain Tesson accueille cette dernière expression avec un haussement d’épaule: « La langue française offre un tel vivier, un tel magasin de mots… », a répondu l’écrivain, interrogé par Laurent Delahousse. « Je veux avouer que j’aime ce qui demeure plutôt que ce qui s’écroule… Que je préfère admirer que de me révolter. Je veux bien être un rétrograde, un ringard, un rétif… », a-t-il ensuite égrainé. « On peut dire que je suis un cheval de labour, que je suis une vieille locomotive plutôt qu’une Formule 1. Mais ils ont trouvé un mot qui est le mot du conformisme absolu et qui clôt le débat, c’est : ‘extrême droite’. Je suis un peu déçu de me rendre compte que ceux qui devraient être des bardes préfèrent devenir des magistrats ».
Pour Sylvain Tesson, les critiques portées à son endroit sont « symptomatiques d’une incapacité énergétique à accepter que les choses puissent être autre chose que soi-même ».
Dénonçant une forme de conformisme ambiant, il ajoute: « La poésie et la littérature, – enfin c’est ce que je croyais moi, pauvre naïf – c’est précisément l’endroit, le lieu, la patrie, peut-être l’éclat, où tout est permis, où tout est possible, où les choses se contredisent, se rencontrent, se télescopent, s’opposent… Cela s’appelle la liberté. »
L’écrivain, enfin, explique avoir accepté de parrainer la 25e édition du Printemps des poètes – consacré à la « grâce » – pour transmettre l’amour de la poésie, notamment dans des écoles, en mémoire de ceux qui « sont venus m’expliquer, quand j’avais 7 ans, que Victor Hugo, c’était peut-être mieux que Mickey ».
La directrice artistique du Printemps des poètes, Sophie Nauleau, a annoncé vendredi sa démission en dénonçant une « cabale effarante, consternante, pour ne pas dire monstrueuse », liée à son choix assumé de Sylvain Tesson.
Pour rappel, la ministre de la Culture Rachida Dati a exprimé son soutien à Sylvain Tesson depuis Angoulême, déplorant le « sectarisme » qui voyait s’opposer partisans et adversaires de l’écrivain. Interrogée par la presse, lors d’une visite du festival international de la bande dessinée, elle a ainsi résumé : « J’ai été étonnée que des poètes excluent d’autres poètes ».
Nous vivons une époque qui n’est pas sans rappeler une autre époque, plus que sombre, où on a commencé par brûler des livres avant de passer à des méthodes pires encore. Qui sont ces juges, en effet, que personne n’a élus, que veut cette gauche si ce n’est une dictature ?
Oui , moi Kalman Schnurh de Roanne , je reconnais que par jalousie et méchanceté je n’ai pas cessé d’importuner la rédaction de Tribune juive qui fait un travail important pour la communauté et l’État d’Israël.
Je demande que l’on me pardonne .
Kalman
Le crime de Sylvain Tesson, c’est de ne pas être un fasciste au sein d’un milieu éditorial gangrené (comme la presse) par la fachosphère melenchoniste.
Je voue une véritable admiration à Sylvain Tesson. Il est un de nos derniers grands poètes véritables, un immense écrivain dont le talent sans frontières nous submerge tous par la pureté de son style et la beauté de son expression.
Villeneuve de la Raho. Max Régnier