Geka. Combien parmi eux ? 

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Les analyses sur la situation au Proche-Orient pleuvent comme jamais. Les ex-généraux, les ex-ministres, les ex-journalistes, les ex-humanitaires (dont on cherche désespérément un iota d’humanité), les ex-complotistes de la période Covid, les ex en tous genres trouvent là un terrain d’analyse fécond et un espace de communication idéale, les micros leur étant ouverts complaisamment par dizaines dans les médias et sur Internet pour exprimer leur détestation plus ou moins claire d’Israël et en filigrane celle des Juifs. 

Dans toutes ces « analyses », Israël et son premier ministre à nul autre honni (comme si tous ceux qui soutiennent Israël étaient nécessairement et spontanément « Bibistes ») est le grand méchant loup. Celui qui massacre femmes et enfants par milliers dans la bande de Gaza (les massacreurs du Hamas, souvent kamikazes ou bien protégés par des cordons de civils complices ou apeurés, devenant presque accessoires). Qui massacre « gratuitement » à leurs yeux.  Ou bien alors qui se montrerait motorisé exclusivement par la volonté de vengeance et le désir de puissance.

Combien parmi eux seraient prêts à accepter de vraiment débattre sur le fond de ce qui s’est passé le 7 octobre ? De ce qui a atteint au cœur l’ensemble de la population israélienne (« bibistes » ou pas, belliqueux comme pacifistes, religieux ou pas, Juifs même ou pas) et au-delà de (presque) tous les Juifs de la planète. Du traumatisme hérité de ce jour maudit, que les chancelleries occidentales ont fait mine de comprendre dans les premiers jours avant de se retourner presque toutes avec cet esprit munichois qui n’a pas disparu avec la seconde guerre mondiale… 

Combien parmi eux comprennent ou sont prêts à accepter qu’Israël n’a pas d’autre choix que de combattre pour sa survie, que le front soit avec le Hamas à l’ouest (où il n’y a jamais rien eu de nouveau) ou à l’est, au nord avec le Hezbollah ou au sud avec les Houthis ? Trop de H veulent la peau d’Israël et des Juifs ! Trop de H rêvent ensemble, mais heureusement de manière désordonnée, d’exterminer définitivement les Juifs de la terre qu’ils ont cultivée, construite, aménagée, développée, rendue prospère depuis des dizaines d’années. De cette terre pour qui tant de jeunes soldats ont donné leur vie tandis que tant de parents pleuraient et pleurent encore la mort… 

Combien parmi eux sont-ils prêts à admettre que les dizaines de milliers de roquettes qui n’ont cessé de pleuvoir sur la tête d’Israël et des Israéliens auraient pu, auraient dû faire bien plus encore de victimes que les bombardements soi-disant aveugles et sans discernement de Tsahal ? N’étaient les abris  (« miklatim ») par milliers et surtout le dôme de fer qui a intercepté tant et tant de ces fusées ou de ces missiles que l’on dit être des roquettes… Mignon ce mot « roquette » … Pour peu on dirait le diminutif d’un prénom, pour peu on penserait à la salade (comme les grenades qui sont à la fois des fruits et des outils de mort). 

La vérité est claire et nette, elle est connue et bien documentée : le Hamas s’est totalement foutu de la population palestinienne, captant son alimentation et son eau, son énergie aussi, construisant frénétiquement avec les centaines de milliers d’euros ou de dollars de l’aide internationale des tunnels, des armes par milliers, des moyens en tous genres de tuer du Juif. Pas de vivre et faire prospérer une bande de terre, certes enserrée par Israël et l’Egypte, mais qui ne manquait pas de ressources. La fameuse « prison à ciel ouvert » de Gaza aurait pu être un petit paradis si ce choix avait été fait et pas celui de la haine. 

Alors à tous les ex-quelque chose qui font le tour des plateaux pour taper sans fin sur Israël, nous détestons votre tir de barrage, nous haïssons vos leçons de morale (vous qui en avez si peu) comme celles de nos gouvernants passés en un clin d’œil de boutefeus à boutefeujs, nous exécrons votre compassion à sens unique et nous ne sommes pas près d’oublier votre silence total, souvent assumé, face à la barbarie génocidaire du 7 octobre… 

Que nous soyons « bibistes » ou que nous le détestions ne fait rien à l’affaire, que nous soyons Israéliens ou dans la diaspora, nous sommes unis derrière un tout petit pays et son si grand peuple. On le sait depuis la nuit des temps : les chiens aboient et la caravane passe !  

© Géka 4 janvier 2023 

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