Chers amis et famille,
« Il est mort en homme libre ». C’est avec ces mots, alors que sa Shiva se terminait, qu’Iris Haim a parlé de son fils Yotam z”l dans une interview à la télévision israélienne. Yotam était l’un des trois otages tués par erreur par Tsahal.
« Il est mort en homme libre »: Iris a résumé en une phrase le but de cette guerre : pouvoir vivre librement et en paix sur notre terre. Pour tous ceux qui ont été sacrifiés, qui sont morts ou qui continueront malheureusement à tomber sur le champ de bataille, ils l’ont fait pour nous, pour nos familles, pour pouvoir vivre ici en hommes libres sur notre terre, dans notre pays. Par respect pour ces femmes et hommes courageux, il n’y a pas de retour en arrière possible, s’arrêter sans une victoire totale n’est pas une option.
Qu’est-ce que la victoire ? La victoire ne signifie pas tuer tout le monde et tout détruire de l’autre côté, il ne s’agit pas de nombres, la victoire signifie que ce qui s’est passé le 7 octobre ne se reproduira plus JAMAIS.
Si nous y parvenons, alors notre victoire sera complète et nos ennemis comprendront qu’il n’est pas possible de nous déplacer de cette terre, quelles que soient les horreurs qu’ils ont commises.
Ce shabbat, nous terminons le livre de Bereshit, la Genèse. Les trois semaines suivantes, les portions de la Torah détailleront la servitude de la nation d’Israël sous Pharaon, culminant avec un départ précipité d’Égypte pour vivre librement dans la terre promise. Nous avons passé près de 2000 ans dans le désert jusqu’à ce que nous reconstruisions notre nation, nous avons traversé de nombreux pogroms et un holocauste, mais nous sommes toujours là. Aujourd’hui, nous avons trois choix ; Partir, combattre ou mourir. La plupart d’entre nous ont choisi de se battre. Nous le devons à ceux qui sont tombés, nous le devons à ceux qui sont encore otages d’une organisation terroriste, nous le devons à nous-mêmes. Nous ne pouvons pas accepter la défaite. Nous n’accepterons pas la défaite. Vivre en homme libre, c’est souvent savoir faire des sacrifices. La seule chose que nous pouvons souhaiter afin de mettre fin rapidement à cette dure épreuve est de paraphraser ce que Moshe a dit au Pharaon : « Sinwar, laisse partir mon peuple ! Sinwar, lâche ton peuple ! », pour le bénéfice de toutes les personnes souhaitant vivre en paix et librement dans cette région.
Shabbat Shalom
Merci pour cet article
quel courage cette mère
elle mérite tout notre soutien et notre admiration
Jeannine Frenk
À pleurer 1000 ans 💜