« We’ll dance again »
2023 fut pour moi une année particulière. Une année où a soufflé le chaud, le très chaud et le froid, le très froid, le glacial…
Le 14 juillet, un amour est entré dans ma vie. Un amour infini de 3 kilos et 50 cm. Une petite fille prénommée Eliott, qui a fait de moi un Papy, moi qui ai toujours été un Papa de 15 ans d’âge mental.
Le 22 septembre, un amour est sorti de ma vie. Un amour infini. Une partie de moi même s’en est allée. Mon frère, mon alter égo, mon repère, celui sans qui je ne décidais rien. Trop jeune, trop tôt, trop vite, trop injuste… Je t’aime 
Le 7 octobre, les loups sont revenus. Ils sont entrés sur la terre de mes ancêtres et ils ont ressuscité la bête immonde. C’est comme si, comme dans « Thriller », les nazis étaient revenus à la vie en sortant de leurs tombes sous forme de morts vivants et avaient perpétué la folie raciste du monstre Adolf, 80 ans après, dans un pogrom digne des pires moments de la Shoah.
Ils ont même réussi l’incroyable et l’incompressible exploit de fédérer une grande partie du monde à leur cause infâme : l’antisémitisme. J’ai pris conscience ce jour-là que lorsqu’on est juif, on n’est jamais vraiment en sécurité. Nulle part.
En octobre toujours, un duo de musiciens que je produis, appelé « TimeMachine1985 », s’est hissé tout en haut de l’airplay radio et des playlists avec leur reprise Synthwave de Vanessa Carlton « À Thousand Miles ». Un succès fulgurant avec plus de 2 millions de streams en 2 mois et ce n’est que le début…
2023 à été pour moi en 1 an ce qu’est une vie entière. Des joies infinies et des malheurs immenses…
Bien sûr on va tous se souhaiter une nouvelle année remplie de joie, de bonheur, d’amour « et surtout la santé ». Car si il y a une chose qu’aucun malheur ne nous enlèvera c’est l’espoir. Cette faculté qu’a la race humaine de toujours y croire, de se relever et de repartir de l’avant.
Bye bye 2023…
#2023 #2023year#wewilldanceagain
© Hervé Benhamou
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