Beyrouth, 1972 : le chef de la propagande des terroristes du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine), Bassam Abu Sharif, reçoit un colis via la poste libanaise: c’est un livre intitulé Mémoires de Che Guevara. Bassam Abu Sharif qui était alors le rédacteur en chef du magazine Al-Hadaf décida d’ouvrir l’ouvrage pour le feuilleter. Mal lui en prit : l’ouvrage lui explosa au visage.
Abu Sharif se retrouva à l’hôpital avec un œil, une oreille et des doigts en moins… Le livre avait été expédié par le Mossad, alors sous la direction de Zvi Zamir. Le maître espion avait décidé de se débarrasser d’un des porte-paroles les plus actifs de la haine antisioniste . Certes, le Mossad échoua à tuer Abu Shariff mais le message était passé…
Des décennies plus tard, alors que le piège suicidaire des « Accords d’Oslo » se refermait sur Israël, les ennemis « d’hier » se rencontrèrent : Bassam Abu Shariff dit alors à Zvi Zamir : « Pourquoi moi ? Je n’ai même jamais porté de Kalachnikov de toute ma vie ». L’ancien chef du Mossad lui répondit alors : « Tes mots étaient plus dangereux que des balles ».
Zvi Zamir avait bien compris que les actions terroristes n’étaient que la praxis de la pensée et des mots qui les mettaient en œuvre.
Nous savons tous à quel point les propos des propagandistes antisémites enflamment les cœurs et échauffent les esprits.
En effet, les propos antijuifs – de l’antiquité à nos jours – ont toujours provoqué des désastres cataclysmiques.
Par exemple, le terrible pogrom de Kichinev de 1903 – que le grand poète Haïm Nahman Bialik immortalisa en 1904 dans son élégie Tuerie et dont les vers refirent surface après le 7 octobre – fut causé par un article antisémite écrit dans le journal de langue russe Bessarabets.
Malheureusement, ceux qui ont pour rôle de protéger Israël et ses habitants ont cessé depuis longtemps de s’occuper de faire taire les terroristes (et leurs sympathisants) qui sont à la tête de la machine de propagande de l’antisémitisme mondial.
Je m’entretenais de ces questions il y a déjà plusieurs années avec un ami, ancien haut responsable du Mossad, qui fut le chef d’antenne des services secrets israéliens en Iran, en Irak et au Liban. L’homme, l’ami, pour qui j’ai le plus grand respect, me répondit à plusieurs reprises qu’Israël étant une démocratie, nous ne devions pas nous opposer à la « liberté d’expression » et qu’il était moralement répréhensible de pratiquer l’entrisme dans les médias…
Cet angélisme n’existe pourtant absolument pas du côté ennemi puisqu’en juillet dernier les procureurs de 14 États américains accusaient CNN, the New York Times, Reuters et l’AP de collusion (« troubling ties ») avec le Hamas ! «
Nous savons tous que les médias américains ne sont pas les seuls dans le monde occidental à rouler pour les ennemis d’Israël…
Espérons que les futurs responsables des services secrets comprendront, comme Zvi Zamir à l’époque, que « les mots sont plus dangereux que les balles » et qu’on ne peut laisser impunis ceux qui à travers le monde diffament l’État d’Israël et le peuple juif.
© Frédéric Sroussi
Aujourdhui la haine antijuive c est le quai d orsay , l IMMONDE , liberation, l obs , france inter , france 24
Vous proposez quoi ? De livrer des colis piegés a ces militants antijuifs ?
Ce sont des fonctionnaire du systeme français , il faut donc dynamiter le systeme socialo macronien ?
Soyons serieux , Israel ne s est jamais mobilisė serieusement pour contrer l infamie vehiculėe par l occident pro arabe , pas plus que la diaspora qui leche les bottes de nos chers » amis «