Même si on ignore la « valeur » de ces témoignages de « prisonniers », et de quelle façon ces interrogatoires sont menés, il reste intéressant d’écouter Abu Hassan.
Il a rejoint le Hamas en 2010: il y est alors Brigadier général. Il raconte comment l’hôpital a servi de « cache » au Hamas à une centaine de terroristes au service des Brigades al–Qassam, l’aile militaire du mouvement Hamas. Que du personnel médical a participé aux exactions du Hamas. Qu’ils étaient des activistes sous le masque de « médecin » ou « infirmière ». Le Hamas, dit-il, a en somme « privatisé » l’hôpital et décrit l’organisation des lieux à cette fin. Jusqu’à avoir des ambulances privées pour transporter leurs équipes mais aussi « les corps ».
Ce sont des lâches, finit-il: les chefs se cachent.
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