Yves Mamou. Un nouveau Moyen-Orient peut-il surgir des décombres de Gaza ?

Gaza. 13 octobre 2023. © Getty Images/Ahmad Hasaballah

La guerre de Gaza est susceptible de redistribuer les cartes au Moyen-Orient. Mais elle a aussi remis au centre du tapis la « cause palestinienne ». Et à qui demande-t-on de régler ce problème entièrement créé par les États arabes ? À Israël !

La guerre ouverte entre le Hamas et Israël est une guerre pivot. Un vieux Moyen-Orient pourrait s’effriter doucement laissant un nouveau Moyen-Orient prendre son essor.  Mais l’inverse est aussi possible. A l’issue de la guerre de Gaza, le « vieux » Moyen-Orient pourrait empêcher l’essor du « nouveau ».

Qu’est-ce que le vieux Moyen-Orient ? Un Moyen-Orient qui mobilise l’ensemble du monde arabe et musulman contre Israël. Un Moyen-Orient djihadiste et génocidaire. Un Moyen-Orient fabriqué par les régimes arabes qui, soixante-quinze ans durant, ont expliqué à leur population que l’inadaptation des sociétés arabes à la modernité, la pauvreté et l’analphabétisme étaient la faute des Juifs et d’Israël. 

Qu’est-ce que le nouveau Moyen-Orient ? Un Moyen-Orient composé des pays arabes les plus riches et qui semble avoir envie de chercher en dehors du Coran et de l’antisémitisme, des solutions aux problèmes arabes (extinction progressive des énergies fossiles, analphabétisme, sous-développement des femmes…). Ces pays-là semblent intéressés à nouer des relations avec Israël pour bâtir un avenir en commun.

Qu’est-ce que la guerre actuelle entre Israël et le Hamas a à voir avec la lutte entre ce nouveau et ce vieux Moyen-Orient ? En apparence, rien ! En réalité, tout !

Explication

Cinq guerres simultanées sont menées actuellement dans la bande de Gaza. 

  • La première est la guerre évidente entre Israël et le Hamas, une organisation islamiste terroriste armée et financée par l’Iran. 
  • La seconde est une guerre menée par l’Iran contre Israël. Comme l’expliquait très solidement le Wall Street Journal le 8 octobre dernier, l’invasion d’Israël par le Hamas le 7 octobre dernier a été pensée et planifiée dans ses moindres détails par les chefs des Gardiens de la révolution iraniens et par des responsables du Hezbollah. 
  • La troisième guerre est celle que l’Iran mène contre l’Arabie Saoudite. Les dizaines de milliers de morts (Israéliens et Palestiniens) occasionnés par cette guerre sont en réalité un message envoyé par les Iraniens aux Saoudiens. Et ce message est le suivant : Ne vous rapprochez pas d’Israël ! Pourquoi les Iraniens ont-ils si peur d’un rapprochement des États arabes avec Israël ? Parce que ce rapprochement remettrait en cause leur stratégie de domination du Moyen-Orient. 

Depuis 1979, les Iraniens veulent imposer leur magistère politique et religieux aux populations arabes des pays musulmans du Moyen-Orient. Pour s’imposer à la rue arabe et sunnite du Caire ou de Ryadh, ces Perses chiites ont trouvé un moyen imparable : se présenter comme les seuls vrais défenseurs de la  « cause palestinienne ». Et en effet, progressivement, au cours de ces vingt-cinq dernières années, l’Iran est devenu le sponsor des trois principales milices qui incarnent la « cause palestinienne », le Hamas, le Hezbollah et le Djihad islamique palestinien. 

On le voit aujourd’hui depuis l’invasion d’Israël par le Hamas, la « rue arabe » ne vibre plus qu’au rythme de la « cause palestinienne ». Ce qui déstabilise bon nombre de régimes arabes, à commencer par celui d’Arabie Saoudite. 

Tel était d’ailleurs le but recherché :  en lançant le Hamas sur Israël, l’Iran cherchait à ramener la « cause palestinienne » sur le devant de la scène et à empêcher tout rapprochement des Saoudiens avec Israël.  L’Arabie Saoudite qui avait fait savoir à de multiples reprises qu’elle était intéressée par des relations économiques et diplomatiques avec Israël est aujourd’hui sur le retrait. Le projet de corridor économique signé en septembre entre les États-Unis, l’Inde, les États du Golfe, la Jordanie et Israël pour contourner le canal de Suez et raccourcir les délais d’acheminement des marchandises entre l’Inde, le Moyen-Orient et l’Europe a lui aussi pour l’instant du plomb dans l’aile. Mais il ne semble pas mort : retardé seulement. La guerre à Gaza a tout figé – sans rien annuler.

  • La quatrième guerre est celle que l’Iran mène contre les États-Unis. Entre novembre 2020, date de l’élection de Joe Biden, et janvier 2023, les milices iraniennes ont attaqué les troupes américaines stationnées en Syrie et en Irak près de 80 fois, sans que les États-Unis ripostent sérieusement. Fidèles à la doctrine Obama d’installer l’Iran en position d’ « équilibre » par rapport aux autres alliés traditionnels des États Unis (Israël, Arabie Saoudite, Égypte), Joe Biden ne riposte pas aux agressions iraniennes. Il multiplie même les gestes de conciliation et d’apaisement en direction de Téhéran. Non seulement, les Etats-Unis ne tiennent pas rigueur à l’Iran de son hostilité militaire, mais ils autorisent l’Iran à contourner l’embargo pour vendre son pétrole (l’Iran est passé de 400 000 barils/jour à presque 4 millions de barils/jour en 2023) et lui restituent des dizaines de milliards de dollars de fonds gelés en Corée ou ailleurs. 

Pourquoi l’administration Biden s’acharne-t-elle à faire ami-ami avec son ennemi mortel ? Pourquoi l’administration Biden nie-t-elle l’implication de l’Iran dans le pogrom du 7 octobre ? Mystère.

  • Il existe une cinquième guerre, celle que les progressistes du parti Démocrate livrent à Benjamin Netanyahou. Considéré comme un affreux nationaliste réactionnaire, Netanyahou a été snobé par l’administration démocrate et le FBI a même ouvert une enquête pour la mort de la journaliste d’Al Jazeera, Shireen Abou Akleh. Mais cette hostilité ouverte a connu une pause à partir du 7 octobre. Contre le Hamas, les Etats Unis se sont révélés un allié d’Israël presque parfait. Toutefois l’hostilité initiale pourrait resurgir sitôt l’écrasement du Hamas achevé. Car le projet américain de construire un État palestinien n’est pas de nature à séduire l’équipe au pouvoir à Jérusalem. Les récentes suggestions de Joe Biden exigeant de Netanyahou qu’il change son équipe politique ne témoignent pas d’un grand respect de l’autonomie politique de l’État d’Israël. 

Le vieux Moyen-Orient l’emportera-t-il sur le nouveau, à l’issue de cette guerre ? 

Si les cinq guerres actuellement menées à Gaza forment une guerre pivot (au sens d’une guerre qui redistribue les cartes), la question se pose de savoir quel Moyen-Orient va émerger des décombres de Gaza. Le « vieux » Moyen-Orient antisémite prendra-t-il le pas sur un « nouveau » Moyen-Orient débarrassé de ses pulsions génocidaires contre les Juifs ? Telle est la question que les grands acteurs vont avoir à traiter. 

Ces grands acteurs n’ont pas changé, ils sont toujours là : les États-Unis, Israël, l’Iran et l’Arabie Saoudite. Chacun a ses projets, lesquels ne concordent pas, et les alliances sont susceptibles d’être redistribuées. 

Ainsi, les États-Unis, loyal soutien d’Israël tout au long de cette guerre contre le Hamas, pourraient bien – en fervents partisans de la création d’un État palestinien -, se retrouver en opposition frontale à Israël. À moins d’un an de la prochaine échéance présidentielle, Joe Biden voudra sans doute se réconcilier avec l’aile gauche de son parti en activant la mise en place de ce mythique « État Palestinien », celui dont tous les présidents américains ont rêvé de s’attribuer la création. Pour tous les dirigeants occidentaux, l’’État Palestinien’ – celui que les Palestiniens n’ont jamais voulu – est perçu comme une panacée qui va apaiser tous les problèmes. Ce serpent de mer « État Palestinien » que l’Occident s’acharne à promouvoir depuis plus de cinquante ans repose sur l’idée que le partage de la terre apportera la paix. Ce qui est une idée fausse : un récent sondage confirme que le monde « palestinien » ne supporte pas l’idée de « partage ». Ainsi, il apparait que 57 % des habitants de Gaza et 82 % des Palestiniens de Cisjordanie considèrent que la décision de lancer le pogrom du 7 octobre a été une « bonne » décision, et que le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, battrait le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas par 78 % contre 16 % en cas d’élections. Mais le plus important est là : près des deux tiers des Palestiniens rejettent toujours la solution à deux États. 

Tant que l’Occident s’acharnera à croire que le « partage » de la terre est la seule solution alors que les musulmans rejettent viscéralement l’idée que des Juifs puissent vivre en position souveraine sur une terre islamique, le sang coulera.

Le dossier « État Palestinien » a déjà creusé un fossé entre Israël et les États-Unis. Alors que Netanyahu a publiquement exprimé son opposition à l’idée de confier la gouvernance de Gaza à l’Autorité palestinienne, Joe Biden lui a rétorqué : « Vous ne pouvez pas dire non à l’État palestinien ». Quant au refus des Palestiniens d’une quelconque solution à deux États, Joe Biden ne veut même pas en entendre parler.

L’Iran est à la fois un gagnant et un perdant de la guerre qui se mène à Gaza. Un gagnant parce que la  « cause palestinienne » est redevenue un incontournable de la géopolitique locale. Les Démocrates américains et la gauche américaine en général ont accepté l’idée que la ‘Palestine’ est un quasi-enjeu de civilisation. Joe Biden entend de plus en faire un atout électoral pour la présidentielle et un outil de guerre contre les sionistes religieux du gouvernement Netanyahou. 

L’Iran doit être toutefois logé aussi dans la case des perdants de la guerre de Gaza.  L’un de ses principaux atouts militaires au Moyen-Orient, le Hamas, risque d’être rayé de la carte avec son acolyte, le Djihad islamique Palestinien. Les deux milices tenaient Gaza d’une main de fer et représentaient le bas de la tenaille qui enserrait Israël. Il ne reste plus à l’Iran que le Hezbollah – le haut de la tenaille – qui certes exercera des pressions militaires sur Israël, mais hésitera peut-être à se lancer dans une guerre totale qu’il n’est pas du tout sûr de gagner. 

L’Iran demeure toutefois le grand maître de la « cause palestinienne ». Mais toute la question est de savoir si la « cause palestinienne » peut continuer de fonctionner in abstracto sans « vraie » milice palestinienne manipulable à distance. Si le Hamas et le Djihad islamique palestinien disparaissent à la suite de l’action militaire israélienne, ce sont les symboles de la « résistance » qui disparaissent. Le Hezbollah n’est pas une milice palestinienne comme le Hamas l’était – il s’agit d’une milice chiite arabe libanaise, donc non  « palestinienne » – et l’effet « rue arabe » qui a si bien fonctionné pour le Hamas à partir du 7 octobre pourrait perdre de sa force après l’éradication du Hamas. La seule chose de sûre est que la haine du Juif n’aura pas disparu du cœur de la populace arabe, cause palestinienne ou pas. 

L’Arabie Saoudite. L‘Arabie saoudite continue d’être intéressée par des négociations qui mèneraient à une reconnaissance diplomatique d’Israël en échange d’un parapluie sécuritaire américain pour les Saoudiens. Cette volonté d’intégrer Israël au Moyen Orient représente la grande défaite de l’Iran.

En mai 2023,  un sondage indiquait que les Saoudiens jugeaient à 76% que les roquettes du Hamas étaient nocives pour la région et ils étaient plus de 40% à penser que des liens économiques avec Israël étaient une bonne chose. La mauvaise nouvelle, c’est que le gouvernement saoudien n’oserait pas mener ce sondage aujourd’hui.

La jeunesse saoudienne que la monarchie a rendu ivre de fêtes et de sports a dessaoulé à l’occasion de la guerre à Gaza. Autrement dit, elle a recommencé à se radicaliser (au sens islamique du terme). La mobilisation de la « rue arabe » déstabilise donc aussi la monarchie saoudienne et cette « rue arabe » (autrement dit la haine des Juifs), demeure la grande victoire de l’Iran car elle met en péril la grande transformation économique et politique voulue par le pouvoir saoudien. Le plan « Vision 2030 » du prince héritier Mohammed ben Salmane conçu pour moderniser le pays, de l’éducation aux infrastructures en passant par l’autonomisation des femmes, pourrait s’en trouver compromis. Les Saoudiens pourraient donc exiger, pour prix de leur reconnaissance diplomatique, qu’Israël fasse un geste significatif envers les Palestiniens.  

Israël

À la veille du 7 octobre, la société israélienne était déchirée par le projet de réforme judiciaire du gouvernement et Benjamin Netanyahu subissait une procédure de jugement pour corruption. Après des mois de manifestations de masse, des milliers de réservistes de l’armée, y compris ceux des unités d’élite, avaient menacé de démissionner, arguant qu’Israël ne serait plus le genre de démocratie qu’ils s’étaient engagés à servir.

Les nationalistes de la coalition de M. Netanyahu semblaient par ailleurs déterminés à asseoir le contrôle permanent d’Israël sur la Judée/Samarie. Et les partis ultra-orthodoxes avaient exigé une loi exemptant les étudiants de la Torah du service militaire obligatoire, une mesure qui, selon les critiques, signifierait la fin de la soi-disant armée populaire.

La guerre avec le Hamas a ressoudé les rangs. Un cabinet de guerre d’union nationale a été formé. Il est composé de Benjamin Netanyahu et de son ministre de la Défense, Yoav Gallant ; de deux centristes politiques et anciens chefs d’état-major de l’armée, Benny Gantz et Gadi Eisenkot ; et Ron Dermer, un confident chevronné de Netanyahou et ancien ambassadeur d’Israël aux États-Unis.

Ce cabinet dégage une impression d’harmonie, mais les griefs politiques n’ont pas disparu ; ils sont simplement « suspendus », a déclaré Yohanan Plesner, président de l’Institut israélien pour la démocratie, un groupe de recherche non partisan. « Il n’y a pas d’harmonie là-dedans », a-t-il ajouté, « juste une compréhension de la gravité du moment ». 

Plusieurs défis attendent le gouvernement et même l’opposition : une commission d’enquête sur les manquements du renseignement le 7 octobre, et les pressions du gouvernement américain et des États arabes pour qu’Israël contribue seul à la résolution du « problème palestinien ».

Il est particulièrement remarquable que ce « problème palestinien » qui a été créé de toutes pièces par les États arabes il y a soixante-quinze ans pour exercer un chantage sur Israël soit aujourd’hui encore laissé à la charge du seul État d’Israël pour une éventuelle solution. Et cela, alors que la menace « cause palestinienne » pèse autant sur les États arabes que sur Israël. 

Tant que l’Égypte et la Jordanie ne participeront pas à une quelconque « solution » du problème palestinien, le sang continuera de couler au Proche-Orient.

© Yves Mamou

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6 Comments

  1. Cette cinquième guerre est en réalité menée contre l’aile fasciste (selon moi nettement majoritaire) du parti démocrate. Et par extension une guerre contre les tous naziwokistes, indigénistes, féminazies et autres dégénérés d’Amérique du Nord et d’Europe Atlantiste. Or ces derniers sont politiquement majoritaires et mènent également contre leurs propres pays et contre le monde occidental. Même les guerres menées au Kosovo et en Ukraine s’inscrivent dans ce projet de destruction du monde occidental _ comme l’a très bien montré BAT YEOR (je remettrai le lien) dans son analyse sur les causes réelles de la croisade anti russe. Ne sous-estimez pas non plus le rôle de la Turquie qui souhaite éradiquer les Arméniens et est officiellement du côté palestinien, c’est à dire du Hamas. Cette cinquième guerre est d’une importance majeure que les analystes Israéliens sous-estiment. Évidemment, la lutte contre le Hamas et l’Iran est prioritaire. Mais il ne faut pas oublier que la « rue européenne » ou américaine ressemble de plus en plus à
    la « rue arabe ».

    • la rue arabe est présente dans les rues de France . Une femme sur quatre aurait peur de sortir seule . Je sors seule mais quand il fait jour. de nombreuses femmes sont bien obligées se sortir quand il fait nuit, pour se rendre ou sortir de leurs lieux de travail par exemple, d’aller chercher leurs enfants à l’école, nous ne sommes plus en sécurité en France et cela a empiré depuis le 7 octobre.

  2. Réflexions et analyse très intéressantes.
    Je retiens, entre autres et surtout, la conclusion : la nécessité d’une implication de la Jordanie et de l’Egypte dans la recherche d’une solution au « problème » palestinien.
    C’est d’ailleurs également ce que préconise l’historien et philosophe Georges BENSOUSSAN.

  3. Il y a deux postulats contradictoires au Moyen-Orient:
    1/ le postulat religieux plus ou moins fanatisé dans le monde arabe et relativement en Israël
    2/ le postulat nationaliste suite d’une émergence anti coloniale Post seconde guerre mondiale
    Entre le nationalisme et l’islamisme il y a une coïncidence anti Israel ou l’économie et les intérêts d’émancipation économique des populations, leur alphabétisation et d’émancipation des femmes apparaissent comme secondaires.
    C’est donc une révolution complète qu il s’agit d’élaborer à l’intérieur du monde musulman et secondairement d’Israël !
    Le monothéisme a engendré l’impossibilité d’une divergence plurielle
    Et la mutation n’est pas pour demain… pour des raisons d’orgueil Dieu maître de toutes les obédiences religieuses n’a pas envoyé de message de diversité plurielle maie d’une musique monocorde et mono instrumentale
    Tels sont les données de la tragédie et seul un prophète peut savoir comment cela va se dénouer.
    L’émancipation des femmes sur un plan transnational est une espérance
    Aussi longtemps que le machisme soit l’expression d’une domination relationnelle et politique masculine il peut y avoir la paix.
    Ce sont les femmes qui feront la paix et ce n’est pas pour demain.

  4. Il y a deux postulats contradictoires au Moyen-Orient:
    1/ le postulat religieux plus ou moins fanatisé dans le monde arabe et relativement en Israël
    2/ le postulat nationaliste suite d’une émergence anti coloniale Post seconde guerre mondiale
    Entre le nationalisme et l’islamisme il y a une coïncidence anti Israel ou l’économie et les intérêts d’émancipation économique des populations, leur alphabétisation et d’émancipation des femmes apparaissent comme secondaires.
    C’est donc une révolution complète qu il s’agit d’élaborer à l’intérieur du monde musulman et secondairement d’Israël !
    Le monothéisme a engendré l’impossibilité d’une divergence plurielle
    Et la mutation n’est pas pour demain… pour des raisons d’orgueil Dieu maître de toutes les obédiences religieuses n’a pas envoyé de message de diversité plurielle maie d’une musique monocorde et mono instrumentale
    Tels sont les données de la tragédie et seul un prophète peut savoir comment cela va se dénouer.
    L’émancipation des femmes sur un plan transnational est une espérance
    Aussi longtemps que le machisme soit l’expression d’une domination relationnelle et politique masculine il ne peut y avoir la paix.
    Ce sont les femmes qui feront la paix et ce n’est pas pour demain.

  5. Ni l Egypte ni la Jordanie n ont la moindre intention de contribuer à une solution. Leures population est farouchement anti juive.De plus ils revent d une revanche. Leurs Parlements demandent l annulation des accords de «  paix « .Le sujet qui reste en suspend est la guerre et la destruction du Hezbollah.Alors oui, nous pourrons espérer une redistribution des cartes….

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