Jérôme Enez-Vriad. Peur froide et colère saine

Israeli and Palestinian flags on a brick wall with blood splatters. International conflict and the fight against terrorism.

France… Celle de notre enfance… Comme l’a si bien chantée Enrico Macias… « Mon pays ma terre ma préférence … »  Qu’est-elle devenue, cette France où les Juifs qui osent s’opposer publiquement au terrorisme islamiste du Hamas sont aujourd’hui sous protection policière ?

Le refus des mains tendues

L’idée selon laquelle le conflit du Moyen-Orient entre Israël et Palestiniens serait résoluble en choisissant de partager la terre… Cette idée bancale en germination continuelle parmi les élites de la gauche israélienne et de la bonne conscience européenne… Cette folie crédule relève d’illusions dont l’Occident se persuade depuis des décennies, comme s’il était question du partage d’un banal espace géographique ; au reste, si la solution était qu’un État palestinien vive à côté de celui d’Israël, le conflit eût été platement résolu au cours des années 1930, puis, après ce premier refus arabe, chaque fois que cela « leur » a été proposé. Mais que nenni ! Tous les dirigeants palestiniens ont depuis systématiquement refusé les mains tendues, avec pour unique projet la destruction d’Israël et de son peuple. 

Oui. Tous. Sans exception. De Mohammed Amin al-Husseini (grand fricoteur avec le nazisme hitlérien) à Mahmoud Abbas, en passant par Arafat qui, ne l’oublions pas, a nommé deux Grands muftis : Sulaiman Ja’abari en 1992, puis Ekrima Sa’id Sabri en 1994 après le décès du premier, et dont il sera pour le moins difficile de prétendre que l’un ou l’autre ait jamais soutenu l’option à deux états. Quant au mufti actuel, choisi en 2006 par Mahmoud Abbas lui-même, peut-être est-il intéressant de rappeler son nom : Scheik Muhammad Ahmad Hussein, ce monsieur ne s’étant guère privé d’un commentaire fleuri au sujet du « principe terroriste de l’attentat-suicide comme [pouvant être] une tactique acceptable pour les Palestiniens à utiliser contre Israël ». CQFD 

En outre,  la place que devrait occuper l’État palestinien selon ses dirigeants ne laisse aucun doute sur leur bellicisme : les frontières à redessiner épousent trait pour trait celles de l’actuel Israël ; évidence reprise de manière on ne peut plus limpide dans le matériel pédagogique de Gaza et de Cisjordanie où les livres scolaires, y compris ceux destinés aux plus jeunes enfants, enseignent « d’assassiner les Juifs et de voler leurs terres ». À cet égard, tous les mensonges sont permis, le plus énorme étant la soi-disant intention israélienne de détruire la mosquée Al-Aqsa ; ineptie dont la bêtise a déclenché et continue d’entretenir le Jihad depuis les années 1920. 

Sans doute cela est-il trop simple 

Il n’y aura aucun espoir de paix tant que l’Occident continuera de financer… légitimer… assainir… et encourager l’attaque génocidaire contre le peuple juif au sein-même de l’État d’Israël. Cette complaisance a non seulement permis au conflit d’exister, mais elle continue notamment d’assurer sa survie.

Et pourtant ! La solution est simple. Tout le monde la connait.

Si l’Occident choisissait (enfin !) de dire qu’il s’est trompé avant de retirer ses soutiens moraux et financiers à la lutte palestinienne, il est à supposer que le terrorisme s’arrêterait immédiatement au bénéfice d’une pacification lente mais envisageable.

Mieux ! La Jordanie et l’Égypte participeraient dans un premier temps aux accords finaux. Cela ouvrirait des opportunités avec les autres pays voisins. À quoi ressemblerait ensuite la géographie locale ? Aucune idée. Mais la paix aurait enfin une chance. 

C’est aussi simple que cela. 

Peut-être trop.

© Jérôme Enez-Vriad

6 décembre 2023 – Tribune Juive et J.E.-V. Publishing

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