Jacquot Grunewald. Qui pensait à se révolter?

Dans un billet intitulé « De Sodome à Gaza », je citais cette donnée, rapportée dans « Yedioth Aharonoth » par Amit Ségal: « Dans aucun des réseaux sociaux de la Bande de Gaza, on n’a relevé ne fût-ce qu’un seul « post » pour se désolidariser des horreurs perpétrées par le Hamas. Ceux qu’on prétend non impliqués dans le massacre », écrivait Ségal, « sont en fait très impliqués. Ils ont voté Hamas, ils l’ont porté au Pouvoir, ils lui ont permis de gouverner et ce sont eux qui ont applaudi ses réussites d’épouvante ».

Un lecteur, dont l’amitié m’honore, me fait remarquer que la moindre critique d’un Gazoui contre le régime lui aurait valu de graves sanctions, voire des tortures et la mise à mort.

Mea culpa. J’aurais dû, au moins, en faire mention. Et pourtant! Le risque de mourir et de souffrir n’était pas moindre chez ceux qui se sont engagés sur la voie du terrorisme. « Viva la muerte » se traduit facilement en dialecte gazaoui. Aujourd’hui, face à leurs souffrances, à celles de leurs enfants, ne vient-il pas à l’idée, à l’un ou l’autre, qu’il aurait fallu prendre le risque de se révolter? En étant conscient qu’aucune révolution n’a épargné ses martyrs. Mais pensaient-ils, seulement, à se révolter? 

Ce qui ne diminue en rien le forfait des responsables indirects: les lâchetés onusiennes et électoralistes; les suivismes estudiantins et de la gauche radicale; les silences et les distorsions de la quasi-totalité des médias arabes. Tous ont donné à croire aux Gazaouis et à tant d’autres Palestiniens qu’ils ont tous les droits sur une terre appelée « Palestine » – par un empereur romain qui l’occupait – et que les Juifs n’en ont aucun.

Le narratif palestinien, estampillé par le Coran (ou par ce qu’on lui fait dire) est l’essence de la machine de guerre du Hamas. Comme il nourrit les insultes de l’Autorité palestinienne contre Israël, qui par elles-mêmes, sont un outrage au monde. 

© Jacquot Grunewald

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*