Cela n’a pas été assez dit et souligné après l’assassinat du professeur de français Dominique Bernard à Arras.
Un constat hautement inquiétant qui eût du faire l’objet de nombreux articles alors qu’il ne fut pointé que sur X ( Twitter). Un constat sémantique à grande portée.
L’ extrême-gauche de Mélenchon a déploré la « barbarie terroriste » de Arras. « Une horreur qui s’abat », « une abominable attaque », « Quelle horreur » etc
Bravo !
Mais si l’on observe les tweets des députés il y a une absence criante, répétée, qui finit par frapper.
Apparemment la gauche LFI « antisioniste » (inutile de vous livrer une traduction du mot…) qui refuse de caractériser le Hamas comme groupe terroriste et soutient même parfois qu’il s’agit de « résistants » a un problème de grammaire avec les adjectifs ou les compléments du nom, elle qui prétend peser tous ses mots.
On nous parle « barbarie » à Arras ?
Quelle barbarie ? Soyez précis. On attend une détermination supplémentaire pour atteindre le réel !
La barbarie ISLAMISTE. Voilà. Ouf ! C’était si compliqué ?
Pourquoi cet effacement, ce trou formidable ?
D’autres mots clefs ont disparu : « OQTF », « Allah Akbar », mais passons. L’absence de « Islamiste » finit paradoxalement par faire hurler le mot censuré dans la tête du lecteur averti.
Voyez vous même les tweets.
À l’évidence il ne s’agit nullement d’un oubli car l’adjectif fait partout défaut. Il y a eu concertation et le consensus fut : on gomme la mention « islamiste », on ne parle pas du cri « Allah Akbar ».
Cette omission est stratégique mais en dit très très long sur l’orientation idéologique de cette formation et son niveau d’éthique.
Faisons une expérience de pensée : Le professeur a été égorgé par un suprémaciste du Klu Klux Klan, un électeur du RN ou de Zemmour ou peut-être de Fabien Roussel ( rappelons que les militants LFI ont scandé « Roussel n’est pas un camarade! » ), un Israélien d’extrême-droite, un cousin germain de Marion Maréchal, un catholique intégriste, un disciple de Brenton Tarrant, un skinhead, un identitaire etc, etc.
Est ce que vous croyez que tous ces gens auraient oublié l’adjectif qui se serait imposé, selon eux : FASCISTE.
On n ‘aurait pas échappé à la précision.
Le signifiant « fasciste » ( qui d’ailleurs ne veut plus rien dire désormais) eût été martelé des milliards de fois et décliné dans toutes les langues.
Mais quand il s’agit du seul vrai fascisme, du seul vrai totalitarisme, organisé, actif, de notre temps, l’islamisme et ses réseaux :
SILENCE RADIO.
Ces gens ne voient pas, ne nomment pas la bête immonde, parce qu ils sont tout simplement devenus immensément complaisants avec l’islamisme comme on l’a vu avec le Hamas.
Refusent-ils de stigmatiser un allié ? LFI serait-elle bien la France islamiste comme le disent les réseaux. Cela commence vraiment à y ressembler, de dénis en complaisance, de complaisance en compromission, etc.
Ce qu’il faut comprendre et qui est proprement EFFARANT, c’est que LFI est passé de la condamnation tous azimuts de l’islamophobie, terme déjà controversé car la critique d’une religion n’est pas un racisme, à la crainte désormais de verser dans l’ISLAMISTOPHOBIE.
Inouï.
L’islamistophobie devrait être pour le coup un impératif national si l’on songe que les fous d’Allah ont fait pas moins de 273 victimes depuis 2012.
Soyons clairs: ces députés font donc un continuum entre le fait d’être musulman et le fait d’être un islamiste fondamentaliste. Cet amalgame est gravissime et pourrait avoir des conséquences lourdes.
En effet, pourquoi refusent-ils tous de concert d’utiliser le mot « islamiste » : parce qu’ils pensent que ce mot pourrait blesser ceux qui constituent une partie importante sinon majeure de leur clientèle électorale.
Dire « islamiste », c’est faire mention de l’islam, et les députés LFI considèrent nos compatriotes musulmans bien trop stupides pour faire une distinction entre l’islam du musulman intégré à la République, l’islam qui n’est pas fondamentaliste et l’islam fanatique, le salafisme, et pire l’islam terroriste des assassins de « mécréants » et des ennemis de notre école.
LFI, par ce refus infâme de désigner le péril islamiste, par ce négationnisme, ce lâche aveuglement, montre :
– Qu’elle pratique un clientélisme électoral évident qui relève du racolage le plus vil et le plus grossier qui soit. Au prix d’une omission qui relève d’un mensonge et d’un travestissement.
Pour un politique responsable qui veut guérir la France, l’adjectif » islamiste » s’impose.
Comment combattre un Mal qu’on ne nomme pas ?
Tout ceci en dit long sur LFI :
-Qu’elle pratique un amalgame odieux entre islam et islamisme, puisqu’elle présume qu’un musulman pourrait être vexé ou choqué par la référence à l’islamisme.
Faut-il rappeler à LFI qu’un pays comme l’Algérie eut à lutter contre un terrorisme islamiste aveugle ?
-Non seulement LFI prend les musulmans pour incapables de faire la distinction, mais son attitude ignoble tend à encourager l’amalgame.
-Va-t-on passer d’une condamnation frénétique de l’islamophobie, y compris imaginaire, à une condamnation de l’islamistophobie ? Ce qui ferait que le mot « islamiste » serait devenu aux yeux de nos islamo-gauchistes un terme stigmatisant pour… tous les musulmans.
Nous toucherions alors le comble de la compromission avec les pires ennemis de la France : ceux qui tuent les enseignants, assassinent les dessinateurs de presse et les prêtres, ceux qui veulent interdire le blasphème, imposer la charia, soumettre l’Occident.
Ce que nous venons de constater par la simple lecture de plusieurs tweets c’est que la complicité au minimum passive et cynique entre LFI (et certains de la nupes) et l’islamisme est bien réelle. Ils se chargent eux-mêmes d’en livrer la démonstration.
Cette complicité passive, par calcul electoral, pourrait-elle devenir active ?
LFI est un poison pour la République et la France mais elle est aussi un poison pour les musulmans, instrumentalisés, pris pour des demeurés.
LFI n’hésite pas à gommer ce qui la gêne comme tout bon révisionniste ou négationniste qui se respecte.
Finalement le sobriquet La France Islamiste lui va plutôt bien.
© Antonin Roussel
Merci pour ce texte.