Meurice,
On va déjà mettre les choses au point. Je vais vous vouvoyer même s’il fut un temps – j’y reviendrai – où l’on se tutoyait, car l’usage du « tu » implique une proximité à laquelle je me refuse avec votre personne. De même, je ne vais pas utiliser votre prénom, cela donnerait une connotation amicale à cette lettre ouverte, et j’ai nettement plus d’amitié pour le moindre pou de pubis que pour ce que vous êtes et représentez. Et je ne vais pas dire « Monsieur » à quelqu’un pour qui je n’ai pas l’once du pouillème d’un iota du quart d’un gramme de respect.
Donc, Meurice, comme la plupart des gens ne le savent pas, nous nous connaissons. Du moins, fut un temps où nous nous connaissions, il y a de ça une grosse dizaine, voire douzaine d’années. À l’époque, nous tenions chacun une chronique dans l’excellent journal web « Le Coq de Bruyère » que dirige toujours le courageux Anthony Casanova et où dessine encore mon pote Ranson, qu’un couillon de votre acabit prend certainement pour un dangereux fasciste, car vous avez la capacité de compréhension d’un bulot catatonique.
Depuis, vous êtes devenu célèbre en cirant les pompes idéologiques de toute la Gauche de la Gauche de la Gauche de la Gauche de Mes Deux, bien au chaud sur « France Inter » et avez arrêté d’écrire à l’œil, faudrait pas déconner. Moi, j’ai cessé de donner mon opinion tout à fait dispensable dans les colonnes du « Coq », par paresse. Depuis cette période, vous vous êtes roulé dans toutes les soues gauchisantes, usant de votre ciseau magique pour présenter vos ennemis –tous ceux qui ne pensent pas comme vous et la bande à Hoenecker, pardon, à Vanhoenacker, je me suis gouré d’idéologue – de la manière la plus méprisable possible, pour donner des demi-molles à la Gauche con passionnelle, oui, oui, en deux mots.
J’ai pour votre exercice radiophonique autant de mépris que j’en ai pour votre personne, Meurice. Cette posture de donneur de leçons vous sied aussi bien qu’un tablier à un lapin, me rappelant qu’il y eut un moment où vous étiez prêt à toucher les sous de l’infâme Bolloré, dans votre poursuite de la gloriole télévisuelle. Vous fûtes viré de « Canal » et vous devîntes ainsi martyr de la foi de l’Humour de Gauche, celui qui fait rire aux réunions de cellule et chez Jean-Luc Mélenchon.
C’est durant ces périodes pré-Francintériennes que nous eûmes un débat sur Israël, de manière privée. Et vous fûtes tel qu’en vous-même, hautain, méprisant dans votre ricanement et surtout, complètement con. Je me rappelle votre formule sur l’usage de la Thora comme un cadastre et votre condamnation ex cathedra d’Israël, quoi qu’il en fût. Votre inculture totale sur le sujet et votre posture supérieure me firent comprendre qu’en fait, vous n’aviez rien à foutre des Palestiniens, ni de leur situation, que ce soit maintenus en sous-citoyens au Liban ou sous les balles syriennes à Yarmouk. Sauf si ça vous servait à vomir Israël.
Pourquoi cette haine mal recuite ? Je n’en ai pas la moindre idée et je me refuse à enfiler des bottes d’égoutier pour visiter les méandres poisseux de votre pensée monolithique en tentant de répondre à cette question. Je me contente de remarquer, Meurice, que dimanche dernier, avec l’aide et la complicité de la ricanerie gauchiste dominicale de « France Inter », vous avez qualifié Netanyahou de « nazi ».
Bah, ce n’est qu’un mot, me direz-vous, avec votre morgue habituelle. C’est vrai, donner un qualificatif pareil à un Juif, Premier ministre du seul état juif, ce n’est finalement pas grave, hein ? Je ne sais pas si vous êtes naturellement aussi con que ce genre de formulation dégueulasse peut le laisser penser ou si vous vous êtes entraîné à le devenir.
J’imagine que si M’bala M’bala avait dit la même chose, il aurait été condamné par la médiasphère. Mais pas vous, Meurice, vu que vous êtes de Gauche. Enfin, selon vos propres critères.
Voilà, Meurice, je sens déjà que vous allez hurler à la chasse aux sorcières. Mais vous n’êtes pas une sorcière, Meurice. Non, vous êtes, comme vos petits camarades du dimanche, les Monsieur Jourdain d’un antisémitisme puant. Mais ce n’est pas grave vu que vous êtes tous de Gauche.
Je ne vous salue pas, Meurice.
Je me contente de vous pisser à la raie.
PS : ma détestation totale et définitive de la censure m’interdit de souhaiter votre renvoi de la station publique. Et je ne voudrais pas faire de vous un martyr de la ricanerie gauchisante, vous n’en valez même pas la peine.
© Naqdimon Weil
waouh ! ça c’est de la lettre ! belle écriture, joliment tournée, mots justes et ciblés. je ne connais pas cette personne mais on comprend vite qu’elle « mérite » cette déferlante de mots quelque peu « grossiers » pour de chastes oreilles (pas les miennes)
Franchement j ai pas réussi a finir le premier paragraphe. C ezt la lettre d un traître qui est blessé par la verité… je supporte pas…
qu’est ce que vous ne supportez pas ?? que la vérité soit dite ? un traitre ? à qui ? à quoi?
la lettre de quelqu’un qui connait Meurice davantage que vous
Ce Guillaume Meurice, ses collègues du service public (y compris Arte et France 5) sont un ramassis de minables écœurants. Et intellectuellement parlant, ils n’ont pas inventé l’eau chaude. Et ils ont le public qu’ils méritent. Mais au lieu de se focaliser sur ce misérable individu, ne faudrait -il pas surtout et PRIORITAIREMENT s’attaquer aux dangereux de la FI et du PIR ? .Bizarrement personne ici ne parle pas de porter plainte contre ces Obono et autres nazis indigénistes et melenchonistes faisant de l’apologie de crimes contre l’humanité.
Avec un patronyme comme le sien, on peut se demander où il a été conçu? Cela dit, je ne le connaissais pas, et cela ne manquait pas à ma culture, il fait partie de tous ces prétendus humoristes qui ne font rire qu’eux-mêmes et leur clique et claque (on aimerait bien leur en mettre quelques unes) aux neurones embués. Un humoriste ne rit pas, il a la délicatesse de laisser le rire aux autres, si c’est mérité et justifié. Il sont si peu drôles, qu’ils ont besoin d’avoir une claque complaisante. Meurice, il rit de ses propres bourdes qui ne relèvent pas d’un esprit très élevé. Nos « humoristes » confondent vulgarité et muflerie d’avec la pertinence et l’impertinence.
Je ne comprenais pas et était fort surpris au début de votre lettre quel était l’individu qui justifiait cette lettre direct et sans compromissions. Mais arrivé au paragraphe qui précise la raison de ce courrier (l’insulte a Bibi ) alors j’ai reconnu l’individu en question. (Je n’avait jusqu’alors pas enregistré le nom de ce pseudo humoriste).
Je vous comprends Monsieur d’autant plus qu’il semblerait que vous connaissiez ce personnage.
Je vous salut Monsieur.
Quelle magnifique lettre ouverte qui donne des leçons de grammaire et d’ éloquence à beaucoup. MERCI pour cette précision qui remet tout le monde à sa place. BRAVO.
que dire de plus que ce qui a été si bien écrit ? avec des formules qui m’ont bien fait rire , Meurice est un petit trouduc qui ne se prend pas pour une crotte ! l’évènement atroce du 7/0/octobre contre Israël nous montre , si tant est que nous ayons pu nous faire des illusions , les gens de la soi disant gauche tels qu’ils sont : antisémites , ne prenant aucun recul dans cette situation comme dans tant d’autres , les fascistes ce sont eux , ne condamnant pas un acte den terrorisme comme tel , transformant la réalité , nous ne pouvons que constater que l’idéologie dépasse l’humanisme , il faut voir ou revoir les documentaires passés sur Arte récemment pour se mettre ou remettre en mémoire ce que le peuple juif a subi qu’aucun peuple n’a jamais subi ! » l »Amérique face à l’holocauste » « les marches de la mort » et puis aussi sur arte .tv « histoire des juifs » édifiant
Belle lettre à un minus.
J’étudie les gestes et mimiques depuis trente ans. Je peux affirmer que ce Meurice est un mauvais perdant. Il est perdu s’il ne parvient pas a capter l’attention et à se donner à lui même une image très flatteuse de sa personne. Son ego est immense.
Ceci dit j’aurais aimé voir sa tête à l’aube du 7 octobre s’il avait assisté au massacre de l’une des familles. J’aurais pu réaliser l’intégralité de son portrait.
Car être dans la réalité, c’est autre chose que de faire de l’humour corrosif derrière une chaise dans un bureau.
Ce minable individu n’est pas seul en cause puisque les autres minables autour de lui riaient comme des simplets (il n’existe rien de plus imbécile qu’un bobo). Qui a déjà entendu plusieurs chroniques de ce comique pas drôle sait à quel point ses prestations sont toujours proprement affligeantes et assez souvent à vomir. En jetant un coup d’oeil sur les pages forums de ses vidéos, on est tout de suite frappé par le crétinisme abyssal de son public et plus récemment de son antisémitisme : de nombreux melenchonistes rouge-bruns (plus bruns que rouges) en font partie.
En fait, ce genre d’abjection est extrêmement commun dans le service public français (radio, TV et presse) qui sert véritablement l’une des plus infâmes et abrutissantes propagandes d’Etat possibles et imaginables _ d’ailleurs sur tous les sujets.
Donc porter plainte oui ! Seulement il ne s’agit pas que d’une individu mais de toute une radio voire tout un système (incluant l’AFP).
eh bien j’espère que ce type qui se dit humoriste et qui n’en est pas un va se faire virer manu militari de france inter!!! Car c’est qunad même nous qui le payons!!! alors moi je refuse de payer le moindre centime pour ce type qui n’est pas drôle du tout! Bravo pour votre lettre en tous cas!
Excellentissime.
Ce minable antisémite qui salit le nom de Meurice (cf. le romancier ami de Victor Hugo) mériterait d’être viré de la radio à coups de pieds dans le postérieur.
Hélas cette radio infâme n’est pas près de bouger (la grand-mère par alliance de la PDG se retourne dans sa tombe au Panthéon).
Mr Weil: merci de déglinguer ce minable, et chapeau pour la dialectique. Avec vous…
Guillaume qui ? Voilà quelqu’un qui gagne à ne pas être connu !
Ne lui faisons plus de publicité à ce minable. que son nom soit effacé.
Excellent et tellement bien dit. J’adore et je relaie.
Chronique non dénuée d’humour, mais :
« On peut rire de tout, encore faut-il avoir envie de rire ».
M. Meurice étant de gauche n’est pas antisémite : ses blagues antisémites sont simplement des blagues, qu’on trouve antisémites parce qu’on n’a pas le sens de l’humour ou qu’on n’a pas la chance d’être de gauche comme lui ! M. Meurice est un symptôme d’époque : les mots ne doivent pas être jugés pour ce qu’ils disent mais selon qui les dit. Et comme pour les gens de gauche, l’antisémitisme c’est l’extrême-droite, et ce n’est que l’extrême-droite, un humoriste de gauche ne peut pas tenir des propos antisémites par définition. Ce ne peut être qu’un malentendu de la part de ceux qui n’ont pas le sens de l’humour et qui ne reconnaissent pas ce « droit à l’outrance » dont se prévalent tous les humoristes de gauche comme les vrais antisémites.
Se moquer en se « payant » quelqu’un qu’on prend pour cible et qu’on dézingue, ce n’est pas avoir de l’humour, c’est montrer tout l’esprit de la meute. Avoir de l’humour est bien autre chose. C’est plutôt rire de notre impuissance à avoir le dernier mot, face au réel qui est, dans le fond, ce qu’aucun de nos mots ne sait mettre en boîte. Cela s’appelle précisément l’humour juif et fait toute une civilisation. Il n’a guère sa place sur France-Inter où l’on préfère visiblement l’humour de potache et le recyclage des clichés les plus gras.
Cher Guillaume,
la France d’extrême gauche est orpheline et fait éclater publiquement sa juste colère. Elle perd en effet, en ta personne, son seul humoriste ouvertement antisémite employé par le service public et capable de lutter contre l’odieux Dieudonné, le populaire antisémite d’extrême droite bien connu.
On fait taire, en t’interdisant d’antenne et en menaçant de te licencier, une voix forte et combative, porteuse d’un antisémitisme enfin humaniste et progressiste qu’attendait notre pays. Qui eût cru que la censure qui te frappe viendrait de France-Inter elle-même, radio que l’on avait connue par le passé plus ouverte à ta parole et plus tolérance pour ta personne ?
L’Ajar (Association des journalistes antiracistes et racisés) rappelle que « les blagues racistes ne sont jamais drôles ». On peut penser que les membres de cette association ont dû trouver très drôle ta blague puisqu’ils ne manquent pas de te soutenir dans l’épreuve que tu traverses, comme les SDJ et les SDPI de Radio-France. Il est vrai que « juif » ne désigne pas une race mais une religion, et qu’à ce titre, l’humour antisémite ne relève pas du racisme mais d’une bonne rigolade entre amis au même titre que les histoires belges, et dont s’offusquent seulement quelques juifs grincheux qui n’apprécient pas l’humour antisémite, eux qui sont connus notoirement pour n’avoir aucun sens de l’humour. Ne parle-t-on pas, d’ailleurs, d’humour juif, pour qualifier un humour qui n’est pas drôle du tout puisqu’il consiste à n’humilier personne en particulier ? Mais qui pourrait, fort heureusement, te reprocher de tomber dans ce travers ? Il faut espérer que l’antisémitisme redevienne vite, grâce à toi, une source d’inspiration pour un génie français régénéré.
Pour conclure, permets-moi de te faire part d’une simple réserve : je regrette, à lire tes déclarations, de constater que tu t’es bridé quelque peu dimanche dernier en réitérant tes saillies à l’antenne. Car il n’est plus temps d’être un antisémitisme honteux et de s’appuyer sur l’appréciation toute relative d’un juge pour s’autoriser enfin à l’être publiquement. Sois antisémite et fier de l’être, que diable ! Sois le héraut d’un antisémitisme moderne, décomplexé, progressiste et de gauche. Tous les vrais antisémites espèrent en toi et suivront le chemin que tu leur traceras. Car tu n’es plus un simple humoriste, sache-le, tu représentes à ce jour, pour tous les antisémites du monde entier, une lumière nouvelle que des esprits bornés tentent de mettre sous le boisseau.
En t’adressant toute mon estime pour la hauteur de ton combat et la vaillance avec laquelle tu le conduis.