Israël: Rééquilibrage diplomatique nécessaire

MORALE HUMANITAIRE?

Mais quelle est donc cette morale humanitaire invoquée par les dictatures arabes, les régimes autocratiques, les États occidentaux comptables devant leurs électorats antisémites et l’ONU dont ils ont capturé les organes de décision?

ESPRIT COLONIAL

Quel est donc cette insupportable arrogance qui autorise ces États à imposer à la démocratie israélienne en guerre et sous le choc de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité des options contraires à ses intérêts civils et militaires comme si l’État hébreu était une colonie juive à leur service et comme si ces États souhaitaient se faire pardonner d’avoir colonisé les populations arabes?

AVEUGLEMENT ET MÉPRIS

Quel est donc l’aveuglement des États occidentaux face à ce nouveau et effroyable panorama ou / et leur mépris de la dignité des personnes humaines dès lors qu’elles sont juives et israéliennes? 

POTENTAT DE LA HAINE

Médiatisés à outrance, grâce au pouvoir de l’argent et du dénominateur commun de la haine antisémite, les dirigeants des États arabes, islamiques et djihadistes mentent sur les canaux télévisés, contestent les preuves attestées devant les juges et experts internationaux des corps autopsiés de bébés de huit mois aux membres arrachés, de jeunes dames enceintes éventrées, de fétus écrasés sur des murs, de personnes âgés lacérées, sans yeux,  sans ongles, tous ensanglantés… afin de se conformer à la  « Charte » du Hamas qui ordonne l’anéantissement des Juifs et des Israéliens  décrits comme « des singes et des porcs » par la torture, la souffrance et la douleur des personnes civiles « sans distinction d’âge, de genre, de couleurs »…

INAPTITUDES DIPLOMATIQUES

Quelle est donc cette inégalité, cette iniquité, cette inhumanité, cette absence de sens de l’État qui inclinent, par paresse, par peur et par inaptitude un secrétaire général (SG) de l’ONU, un président français et un autre américain à soumettre la réaction militaire israélienne aux agressions pour crimes contre l’Humanité et crimes de guerre perpétrés par les assassins du Hamas sur des civils en Israël au  « respect du droit humanitaire »?  

Le Droit humanitaire impose justement à Israël l’impérieuse et vitale nécessité de défendre son peuple, de lui permettre de rejoindre ses villes et villages desquels ils sont déplacés.

Israël a le devoir national, populaire et humanitaire d’exterminer l’exterminateur avant de proposer une solution politique de non-belligérance à sa frontière.

Contrairement aux anomalies proférées puis regrettées par le SG de l’ONU, les crimes contre l’Humanité du Hamas sont disjoints de la stratégie israélienne qui n’a de cesse de symétriser depuis 1948 les guerres en défense et les offres territoriales  et acceptées à ses ennemis et de paix qu’ils refusent ou transforment en contrat minimum-minimorum de non-belligérance (Égypte-Jordanie-Autorité palestinienne)

NOUVEAU TABLEAU DIPLOMATIQUE

Compte tenu, d’une part, des conditions de tolérance internationale à la barbarie, à la prévarication générale des dirigeants occidentaux , à la monstruosité diplomatique des dictatures arabes, islamiques , iraniennes et russes, à la haine d’Israël comme vecteur de politique internationale, aux conséquences y relatives, précisément en terme de sécurité civile et militaire pour l’Etat d’Israël, créé par l’ONU en 1948 et dont l’existence est régulièrement contestée par les armes depuis la même date…

Compte tenu d’autre part, des mensonges qu’ils diffusent sur leur cible diplomatique israélienne, de leur solidarité directe ou indirecte avec les criminels de guerre et contre l’Humanité (Hamas, Hezbollah, etc) qui leurs sont pourtant hostiles, les États arabes entretenant des relations diplomatiques avec Israël doivent assumer les conséquences de leurs comportements contraires à leurs signatures au bas des traités de paix signés avec Jérusalem.

Compte tenu, enfin, du pic de violation de la charte de l’ONU, du Droit international public et de la réglementation internationale attachée au droit des personnes à vivre librement et sans menaces extérieures…

L’ISRAÉLIEN N’A RIEN DE COMMUN AVEC LE JUIF PERSÉCUTÉ D’AVANT-GUERRE

L’État d’Israël doit, doit à son peuple, doit à sa nation, doit à ses martyrs, doit à ses enfants, comme chaque pays, un rééquilibrage général de sa ligne diplomatique. Il doit en finir avec la tolérance à l’égard de  ses ennemis qui nuit tant à ses intérêts civils, militaires, et à la paix générale. Il doit en finir avec une diplomatie qui ressemble, à bien des égards, à celle d’un État subissant des protectorats étrangers. 

Depuis son indépendance en 1948, l’Israélien n’a plus rien à voir avec le Juif persécuté, décimé, persécuté et martyrisé des années d « ’avant guerre ». Ses ennemis refusent-ils de voir la différence? Ses alliés éprouvent-ils des difficultés à rénover leur logiciel stagné dans les années d’avant 1948?

Qu’Israël réagisse en s’en désintéressant!

La diplomatie israélienne doit mûrir et rattraper le niveau éthique, chronologique, juridique et de fait du citoyen israélien.

NORMALITÉ DE L’ÉTAT D’ISRAËL

Israël, son État et son peuple devront, à l’avenir, au regard de ces éléments, et conformément au Droit international public, reconsidérer la nature des relations diplomatiques et consulaires, bi et plurilatérales avec les États et groupes d’États dont les dirigeants lui posent des entraves d’ordre existentiel.  

Il convient de faire entendre l’incongruité et la contre-productivité de la déconsidération d’Israël en raison de sa faible superficie et / ou de son identité. La réaction d’Israël est, ici aussi, cardinale pour sa sécurité et l’équité des nations (ONU)

C’est à Jérusalem de procéder et faire procéder à des rééquilibrages diplomatiques en sa faveur par la contestation de prétendus droits inexistants sur la base de fais non avérés.

Israël dispose à cet effet de la charte de l’ONU et du Droit international public dont le dévoiement ne résistera pas à l’expertise juridique ni à la jurisprudence.

ISRAËL-USA

Tous les porte-avions du monde, tous les financements votés à l’unanimité du parlement américain, toutes les accolades, ne sauraient permettre quelque soumission israélienne à quelque diktat, en raison de la souveraineté israélienne et de la supériorité de l’aide israélienne à celle des USA en terme de stabilité régionale et de combat pour les États démocratiques du monde qui lui coûte tant.

Jérusalem doit exprimer à Washington la nécessité d’une augmentation de l’aide américaine à la hauteur des risques encourus dans le sang par Israël pour les USA.

ISRAËL-RUSSIE

Israël ne doit plus tolérer le protectorat militaire irano-russe sur la Syrie, la présence militaire russe à proximité du Golan, l’usage de la Syrie comme vecteur de guerre contre Israël et tirer le conséquences des votes systématiques de Moscou contre Jérusalem à l’ONU. 

La politique de tolérance israélienne à l’égard de l’inimitié russe n’a nullement empêché la conjonction Hamas-Russie observée depuis le massacre commis en Israël le 7 octobre dernier. 

ISRAËL-IRAN

Israël ne peut plus se contenter de démonstrations internationales sur la culpabilité des mollahs dans la déstabilisation du Moyen-Orient et dans ses violences civiles et militaires directes et indirectes. 

Le monde et l’ONU le savent, le monde et l’ONU laissent faire…

Israël n’a pas vocation à gendarmer la région afin de protéger l’Occident du bellicisme et du terrorisme iranien.

Jérusalem doit avertir l’Occident que désormais seule la cause israélienne doit occuper Israël à l’exclusion de toute autre.

ISRAËL-JORDANIE-AUTORITÉ PALESTINIENNE

Avec les guerres déclenchées et perdues contre Israël depuis 1948, les entités arabes de Jordanie, d’Egypte et de la Palestine arabe ont perdu des territoires administrés, annexés, et peuplés par le vainqueur.

L’acquisition par l’agressé vainqueur (Israël) de territoires perdus par les entités arabes vaincues est conforme au Droit international public. Les exemples foisonnent (Alsace-Moselle, Cantons de l’Est belge récupérés par la France et la Belgique sur l’Allemagne vaincue en 1945, etc)

Il n’est plus possible qu’Israël se laisse appliquer les effets réels et nuisibles d’une « législation » factice et à usage exclusif.

Jérusalem doit exprimer la nullité juridique de l’argument de ces entités arabes qui motivent l’altération des relations diplomatiques avec Israël par de prétendues « colonisations » et « occupations », au besoin en estant devant les juridictions compétentes.

Face à l’agressivité d’Amman, Jérusalem doit aussi rappeler que la Jordanie est constituée de 80% de la Palestine confiée à l’empire britannique en 1920 et que les contestations si minimes soient elles de la légitimité d’Israël sur son territoire doivent laisser place à la contestation de la légitimité jordanienne sur ces 80% de territoires palestiniens usurpés.

Ces chefs de régimes autoritaires parasitent les richesses de leurs pays à leurs fins personnelles. La seule opposition de fond acceptée est celle qui désigne Israël à la vindicte et à la haine nationale. Il s’agit de la canalisation de l’opposition qui évite aux pouvoirs de chavirer par des révoltes populaires. 

En Jordanie, on se tue dans la même famille royale. En Égypte, on incarcère quand on ne les tue pas les dictateurs démodés pour en accueillir de nouveaux. Dans l’autorité palestinienne, on se tue et on s’emprisonne.

ISRAËL-TURQUIE

Israël n’a pas à s’adapter aux zigzags que le président Erdogan impose aux relations avec Jerusalem. Il faut choisir entre l’idéologie, les déjections antisémites, les menaces d’Erdogan et sa modération utilitaire qu’il intercale de temps à autre. 

La réception de son concitoyen turc, chef du Hamas, après le massacre perpétré en Israël, est un imparable indicateur de la nature du régime turc.

ISRAËL-ONU

Les citoyens du monde sont en droit d’attendre de l’ONU et de  son secrétariat général qu’ils précisent aux dictatures qui la capturent que l’assemblée générale n’est pas une assemblée parlementaire disant le Droit mais une assemblée diplomatique ne reflétant que la diplomatie des États qui la composent, qu’Israël est une de ses créations, qu’il n’est pas un de ses ennemis et qu’ il constitue une série d’exemples à suivre par la communauté des nations (offres territoriales aux vaincus en échange de la paix, traitement égalitaire de citoyens intérieurs hostiles à son existence, etc) 

Plutôt que juger la défense israélienne, l’ONU doit s’expliquer sur les bases de lancements de missiles HAMAS qui atteignent Israël et qui se situent sous les écoles de l’UNRWA-UN (écoles de l’ONU pour palestiniens).

L’ONU doit considérer les droits légitimes du peuple israélien et ne plus les subordonner aux droits de peuples qui préconisent sa destruction.

L’ONU a été créée en 1945 sur les décombres de la SDN, tuméfiée par ses compromis avec les dictatures fascistes, marxistes et par le national-socialisme.

L’ONU n’a pas à tourner le dos aux démocraties en danger de mort telles l’Arménie, Taïwan et Israël pour n’en n’évoquer que trois. Elle se doit de les défendre sans compromission aucune avec des régimes qui l’utilisent aux fins de maintien de dictatures aux budgets illimités. Elle a le devoir de soutenir l’État d’Israël agressé depuis la violation par les armées arabes de la résolution 181 de 1948.

Israël dispose d’une puissance technologique militaire telle qu’elle est en mesure d’éliminer les nuisances de ses ennemis ad vitam aeternam. 

Les atrocités commises sur des civils israéliens et les « obligations humanitaires » à sens unique, que l’Occident, la Russie et l’ONU tentent d’imposer à Israël au profit des civils palestiniens et au détriment des civils et des otages israéliens, nuit au Droit général, à la paix et aux droit des peuples à la sécurité et à l’autodétermination.

Puisque l’ONU, l’Occident, la Russie éprouvent des difficultés à se libérer de leurs carcans et à appliquer le Droit, Jérusalem doit dénoncer les alliances entre ces entités et les dictatures sanguinaires arabes et iraniennes qui visent, accords de paix ou non, à sa destruction.

SE RÉVEILLER

Les crimes de guerre et contre l’Humanité perpétrés en Israël sur la population israélienne par des assassins palestiniens du et hors Hamas ont modifié la considération diplomatique générale de l’État d’Israël. La modification de la pratique diplomatique de Jérusalem semble aussi impérieuse que le droit de défense exercé par son armée et le droit à la vie de sa population. 

Exercer le droit de défense est une obligation nationale et internationale. Négliger le rééquilibrage de la diplomatie israélienne à l’aulne de la barbarie subie par son peuple sur sa terre serait une erreur encore plus difficile à réparer.

Petit État géographique, Israël est devenu par le labeur de son peuple, un État incontournable géopolitique, diplomatique, économique, marchand, technologique, militaire, etc. Les congrès, foires, expositions nationales et internationales qui exposent Israël l’attestent amplement. La diplomatie israélienne doit se hausser au niveau de ces capacités et de ses capacités. Sa puissance impose une diplomatie à la hauteur de ses aptitudes. Les partenaires ne tarderont pas à suivre.

© Pierre Saba

28 octobre 2023

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