Notre Président a pris son courage à 2 mains et est enfin allé ce mardi en Israël pour constater de visu la barbarie du Hamas commise le 7 octobre dernier ; le dernier occidental permanent du Conseil de sécurité de l’ONU à s’y rendre ; l’un des derniers grands leaders de l’UE, après l’allemand, l’italien, l’impératrice et bien d’autres ; le dernier, quoi !!
Et pour dire quoi : des banalités habituelles et incontournables au regard de l’immensité des crimes contre l’humanité commis par les Arabes palestiniens sur le sol israélien, mais surtout pour nous asséner encore et toujours la même litanie concernant ladite « Solution à 2 États », auquel il est l’un des derniers à croire vraiment.
Mais comme nous le disaient naguère nos profs d’anglais quand on faisait des versions : « Contre-sens flagrant, élève Macron ».
Comment dire une telle ânerie si ce n’est pour continuer à faire allégeance à la rhétorique arabe, qu’elle s’exprime dans les rues de Paris, du Caire, de Tunis, d’Ankara ou de Londres.
Alors, Monsieur le Président, puisque vous n’avez pas encore compris, voici quelques explications simples à assimiler:
Pas un cm² de Gaza n’était sous contrôle israélien au lever du soleil ce 7 octobre, pas un ! Ce territoire était judenfree depuis août 2005, soit depuis 18 ans ; et non ce n’était pas non plus une prison à ciel ouvert puisqu’existe une frontière terrestre avec l’Égypte, pays arabe et frère, qui partage la même population, la même langue, la même religion, la même culture, les mêmes modes de vie, les mêmes valeurs…
Sachez que malgré le pseudo-blocus israélien, et sous la pression internationale, notamment de l’UE, et ce même depuis la fermeture de la frontière suite à la prise de pouvoir par le Hamas en 2007, chaque jour ce sont plus de 30 tonnes de biens qui transitaient par le port d’Ashdod en Israël pour être acheminées à Gaza via les terminaux d’Erez ou de Kerem chalom : vivres, médicaments, bouteilles de gaz, biens en tous genres, y compris matériaux de construction, qui ont permis la construction non pas uniquement d’immeubles d’habitation, mais aussi de somptueuses villas pour les dirigeants du Hamas (tous documents disponibles), et les fameux souterrains et tunnels qui courent sous la bande de Gaza et sont utilisés pour les déplacements des terroristes du Hamas et de leurs armes.
Et ce, sans compter les 25 000 permis de travail quotidiens accordés inconsciemment par Israël depuis l’été 2022 à des « travailleurs » gazaouis , là aussi sous pression internationale.
Si on ajoute à cela les dizaines de milliards d’Euros déversés par l’UE, les USA, le Qatar, et bien d’autres, Gaza aurait pu devenir un petit eldorado au Moyen-Orient ; encore eût-il fallu que ses habitants et ses dirigeants le veuillent et en soient capables !
Au lieu de cela, ce territoire est devenu un HamasLand ou Hamastan selon les versions.
Et vous avez l’outrecuidance, Monsieur le Président, de venir encore nous parler de « Solution à 2 États » : vous ne voulez pas comprendre que Ni le Hamas NI les habitants de Gaza dans leur grande majorité ne veulent de ces 2 états ; s’ils l’avaient voulu, ils l’auraient déjà fait depuis 18 ans. Cette bande de Gaza aurait déjà pu être ce 2nd état (même partiel) duquel vous rêvez, un proto-état préfigurant un avenir « de paix et de sécurité », comme vous dites.
Ce constat évident et navrant peut aussi être fait pour la Judée-Samarie (Cisjordanie dans votre langage), où, sous l’Autorité Palestinienne, règne la corruption, et où seule la présence militaire israélienne, qu’elle soit permanente dans les zones C ou ponctuelle dans les zones A, a permis à ces territoires de ne pas sombrer dans la déchéance et le « balagan » (comme disent les israéliens) version Gaza.
Pour rappel, élève Macron, les Accords d’Oslo en 1993 devaient permettre une mise en place progressive et adaptative de l’autonomie de Gaza et de la Cisjordanie vers la constitution d’un état palestinien et donc la réalisation de cette fameuse « Solution à 2 États » sous l’égide de l’Autorité Palestinienne.
Mais qu’en ont fait les arabes palestiniens ? Un Hamasland terroriste d’un côté et un état corrompu et indigent de l’autre.
Et ce ne sont pas les implantations juives (uniquement dans les zones C, je le rappelle) qui en sont la cause: ce sont les objectifs réels des « Palestiniens », et plus généralement les modes de fonctionnement du monde arabe qui en sont la cause ; il suffit de voir comment fonctionnent la quasi-totalité des pays arabes pour s’en convaincre ; pas un seul pays ayant un commencement de démocratie stable et durable; même la Tunisie, qui était pourtant en bonne voie grâce au regretté Président Bourguiba, est retombée dans l’islamisme et/ou le totalitarisme.
Le développement des implantations dans les zones C n’est que la conséquence de ce délabrement de l’AP.
Et vous prétendez qu’il suffirait que les Arabes palestiniens aient « enfin » leur pays et qu’ils puissent y être totalement libres pour croire que par miracle (même si la région en a connu de nombreux), ce pays deviendrait un pays calme, prospère, occidental et à la pointe du progrès, démocratique et vivant en paix et en harmonie avec son voisin israélien.
C’est cela votre modèle de construction d’une paix durable et en sécurité pour Israël ? Comment peut-on être aussi nul en géopolitique pour croire cela ? Comment peut-on prétendre être un grand diplomate pour faire avaler cela à un peuple qui a connu très récemment la Shoah ?
L’Eélève Macron doit mieux faire pour espérer passer en classe supérieure, celle où l’on devient un grand de ce monde, tel un De Gaulle, un Churchill, un Gandhi ou un Nelson Mandela.
Malgré l’opposition farouche à ces Accords d’Oslo de la frange nationaliste du peuple juif, heureusement que les travaillistes (toujours aussi utopiques) au pouvoir à l’époque ont eu la prudence et la sagacité de signer un accord progressif qui s’est finalement avéré illusoire ; ce sont les sionistes qui avaient raison.
D’ailleurs si les 2/3 des israéliens étaient à l’époque favorables à cette « Solution à 2 États », ils ont vu et subi à leurs dépens les conséquences de leur choix, avec les attentats à répétitions survenus de 1995 à 2000, la 2nde intifada orchestrée par l’AP de 2000 à 2005, et la prise de pouvoir du Hamas à Gaza accompagnée de milliers de roquettes lancés sur Israël depuis 2006.
La population israélienne a compris, et bien avant le 7 octobre, la tendance s’était déjà retournée puisque les 2/3 sont aujourd’hui opposés à ces 2 États.
Nul doute qu’après ce 7 octobre, il ne reste plus grand nombre d’israéliens (hormis peut-être les non Juifs, et encore), à être favorable à cette solution fantasmée.
Alors, Monsieur le Président, Cessez de vous ridiculiser et Remballez votre marchandise diplomatique. N’ayez pas l’outrecuidance d’insulter la nation israélienne et par là-même tout le peuple juif.
Il n’y aura jamais d’État arabe palestinien à l’ouest du Jourdain.
Quant à vos problèmes internes de gestion de « la rue arabe » en France, ce n’est pas par la faiblesse, et encore moins « sur le dos d’Israël » que vous allez les régler.
© Gilles Bellaïche
ISRAEL IS FOREVER/Morechet Jacques KUPFER – Toulouse
Bravo ! Dommage que vous ne puissiez exposer vos arguments sur les plateaux télé car quand on entend la petite « musique « selon laquelle c’est un peu la faute de la colonisation et de la politique de Netanyahou même venant de nos coreligionnaires la frustration fait place au dégoût !
Qu’est-ce qu’il leur faut pour comprendre ?
Quelle indécence ce macron. Alors que nous pleurons nos morts, nos filles violées et brûler, nos bébés brûler vifs
Ce salopard va s’agenouiller chez le terroriste abbas et ose déclarer 2 états
Ce type est dingue.
ROSA
Citer Mandela? Vous oubliez son antisionisme alors que, comme aux États-Unis pour les noirs, beaucoup de juifs ont soutenu son combat. Quant au rêve écroulé de certains israéliens ou juifs de deux Etats, je crains que cette idée ne ressurgisse dans leur tête après la guerre. Depuis quand, ceux qui se revendiquentcomme intellectuels reconnaissent-ils leurs erreurs ? Ça se saurait.
Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas voir, ni plus aveugle que celui qui ne veut pas entendre (sic, nouvelle version, puisque la classique ne marche pas).