Henri Benkoski. Shabbat sans Shalom. Sans les otages

Pardon d’avance mais les récits et les images de cette nuit et de ce matin sont devenus insupportables. Et il faut les partager.

Quand on ouvre le ventre d’une femme enceinte.

Quand on ennucle un enfant.

Quand on brûle un bébé.

Quand on abat une handicapée lourde.

Quand on commet dix Bataclan.

Quand on viole.

Quand on démembre des gens.

Quand on ment sans arrêt sur des actes non commis. Et des morts qui n’existent pas.

Quand on attaque la 6ème Flotte et des bases US.

Quand un « homme politique » belge crie sa haine antisémite d’Israël.

Quand on organise des manifestations non autorisées par des bourgmestres qui regardent ailleurs ou plutôt vers leur clientèle électorale.

Quand on ose demander la retenue et la proportionnalité pour des faits comme ceux-là, on fait quoi d’identique ?

Quand aucune autorité belge ne se déplace en Israël, contrairement à de nombreux chefs d’État ou de gouvernement.

Quand la Présidente de la Chambre ne sait pas où est le terrorisme.

On fait quoi ?

C’est Shabbat sans Chalom. Sans les otages.

© Henri Benkoski

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