Bring Them Home Now

BringThemHomeNow : le réalisateur Ari Folman donne la parole aux familles des otages du Hamas.

L’initiative s’intitule « Bring Them Home Now » (« Ramenez-les à la maison maintenant »). Ari Folman, le réalisateur israélien du film d’animation « Valse avec Bachir », est à la tête d’un collectif qui a recueilli les témoignages en vidéo d’une quarantaine de familles d’otages détenus par le Hamas. Sous-titrés en hébreu, en anglais, en français, en espagnol, en allemand et en italien, ils sont  téléchargeables sur un site dédié afin d’être partagés gratuitement sur les réseaux sociaux.

« Dans un monde où nous sommes tous virtuellement connectés, le pouvoir de partager ces vidéos ne peut pas être sous-estimé », écrit le collectif. « Il est important de se rappeler que ces otages ne sont pas seulement des statistiques. Ce sont des gens qui ont des rêves, des espoirs et des aspirations. Ce sont les enfants de quelqu’un, ses frères et sœurs et ses amis. Plus nous faisons connaître leurs histoires, plus le soutien mondial deviendra fort. »

Le collectif a recueilli le témoignage des familles d’une quarantaine d’otages du Hamas.

https://x.com/mllekha/status/1715043091793707407?s=20

https://x.com/mllekha/status/1715043091793707407?s=20

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D’après un dernier bilan établi jeudi, 203 personnes ont été capturées le 7 octobre.

Les responsables de la santé publique travaillent en étroite collaboration avec les familles des otages israéliens détenus par le Hamas à Gaza et communiquent en leur nom avec les organisations internationales de santé pour tenter d’assurer la santé et la sécurité des otages.

À ce jour, Israël a informé 199 familles israéliennes que leurs proches étaient retenus en otage par le Hamas et d’autres groupes terroristes depuis le 7 octobre.

Malgré le soutien affiché par les organisations internationales, aucune mesure concrète ne semble avoir été prise par celles-ci pour venir en aide aux victimes, selon des médecins israéliens: « Parfois, le soutien ne suffit pas, il faut des actes. Il faut agir, et le fait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’en fasse pas assez est extrêmement frustrant. Elle pourrait être beaucoup plus proactive dans sa manière de gérer la situation. Il ne suffit pas d’écrire une lettre de soutien. Nous avons besoin d’actions », a déclaré directeur de l’école de santé publique de l’université Ben Gurion du Neguev, le professeur Nadav Davidovitch qui fait partie de l’équipe médicale dirigée par le professeur Hagai Levine, président de l’Association israélienne de santé publique, qui elle-même soutient l’organisation Bring Them Home Now. .

Levine et plusieurs familles ont rencontré le représentant du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Israël les 13 et 15 octobre pour demander au CICR d’utiliser tous les moyens disponibles pour fournir des soins médicaux et obtenir des informations sur le bien-être des otages ».

Partisans et membres des familles des otages israéliens regardent des images des otages placardées sur un mur lors d’un rassemblement devant la base militaire de Kirya, au centre de Tel Aviv, le 14 octobre 2023. © Gil Cohen-Magen/AFP

Bring Them Home Now a compilé une base de données contenant toutes les informations médicales dont elle disposait à ce jour sur les otages et les personnes disparues qui risquent de mourir s’ils ne bénéficient pas de soins et de traitements spécifiques.

La base de données a été envoyée le 15 octobre avec une lettre précisant les pathologies dont souffrent les otages, âgés de 9 mois à 90 ans: diabète, cancer, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale chronique, maladie de Parkinson, démence, maladie d’Alzheimer, accident vasculaire cérébral, sclérose en plaques, arythmie cardiaque, hypertension, asthme, allergies, glaucome, autisme, troubles psychiatriques.

La lettre a été accompagnée d’une liste de 107 médicaments sur ordonnance que les otages et les personnes disparues prennent au quotidien pour traiter leurs maladies et leurs problèmes de santé et mentionne également un besoin de lait maternisé.

Keren, la mère de Mia Schem, et des représentants des familles des personnes enlevées et détenues par des terroristes du Hamas à Gaza tiennent une conférence de presse après la diffusion d’une vidéo par le Hamas dans laquelle on voit la jeune Israélienne de 21 ans. © Ohad Zwigenberg/AP)

À noter: ce bébé d’un an qui ne se nourrit que de lait maternisé; ces enfants âgés présentant des troubles du spectre autistique; cet homme de 60 ans atteint de sclérose en plaques; cet autre atteint d’une grave maladie auto-immune qui nécessite un traitement biologique à l’hôpital; cette jeune femme de 27 ans souffrant de la maladie de Crohn; cette femme de 85 ans présentant des antécédents d’insuffisance cardiaque, de maladie rénale, d’asthme et d’arythmie cardiaque; cette autre, âgée , atteinte de la maladie de Parkinson et de démence.

Pour rappel: après avoir appelé le 8 octobre à … « la fin des hostilités », l’OMS a condamné Israël pour avoir averti les habitants de Gaza d’évacuer la partie nord de la bande de Gaza et pour avoir demandé aux hôpitaux de la région d’évacuer. Le Dr Mitchell J. Schwaber, professeur de médecine à l’université de Tel Aviv (TAU), a rendu publique une lettre au directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, via laquelle il explique pourquoi il a décidé de se retirer de son rôle de conseiller de l’OMS: « je ne peux pas accepter le choix de l’organisation d’encourager la fin des hostilités après la terreur apocalyptique déclenchée par le Hamas sur les citoyens israéliens le 7 octobre ». […] « Ne confondez pas les prisonniers de guerre avec ces innocents que le Hamas a arrachés des champs de bataille qu’il a lui-même fabriqués samedi dernier, qu’il a arrachés des bras de leurs proches et qu’il a emmenés dans les terrifiants donjons inconnus de Gaza. Leurs ravisseurs du Hamas n’ont, ni par le passé ni à ce jour, jamais respecté la Convention de Genève ».

Des terroristes palestiniens enlèvent une civile israélienne, identifiée plus tard comme étant Yaffa Adar, âgée de 85 ans, du kibboutz Kfar Azza. 7 octobre 2023. © Hatem Ali/AP Photo

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