Téhéran: Le cinéaste iranien Dariush Mehrjui et sa femme égorgés

On ne sait pas qui sont les tueurs mais les multiples coups de couteau sont portés au cou selon les enquêteurs de police iraniens

Dariush Mehrjui et sa femme Vahida Mohammadifar en 2015.

© Abdulwahed Mirzazadeh/IsnaNews/AFP

Le réalisateur iranien Dariush Mehrjui (au centre) lors d’un tournage, en 1998.  

© Getty Images/Kaveh Kazemi

Partout où elles ont lieu, dans nombre de massacres et quels que soient les alibis victimaires invoqués, les acteurs des boucheries dignes de celles des nazis sont souvent les mêmes. Les terroristes islamistes.

Poignarder à mort, égorger, un prof français ou un des cinéastes historiques du cinéma iranien de 83 ans et sa femme est bien un acte terroriste islamiste.

Et un acte terroriste typique du nazisme islamiste, qu’il soit chiite ou lié au nazisme islamiste sunnite produit par les adeptes des frères musulmans.

En dernière analyse, ce sont les mêmes qui agissent et pour les mêmes buts réels, par leurs modalités d’actions, par les méthodes utilisées, en Israël, en France ou partout où ils sont laissés libres d’exister et où nous cautionnons ceux qui les financent : le Qatar, la Turquie, l’UE, là où elle est elle-même tout autant infiltrée par le lobbying des frères musulmans, auxquels nombre de nos élus et le soutien offre moult subventions accorées à des associations infiltrées devenues complices objectives de l’islamisme.

Cela empire au fur et à mesure que nous cédons à leur pression sur quelque question que ce soit :

-la propagande islamiste permanente par la tentative d’emprise vestimentaire,

-l’imposition du délire obsessionnel sur la pudeur des filles et des femmes,

-le refus de l’égalité et de la liberté des femmes,

-l’emprise sur les filles (maltraitance des enfants),

-les divers refus de la liberté religieuse ( refus du droit droit à l’apostasie, à la critique des religions, donc tentative de réimposer par le meurtre le délit de blasphème, la notion d »islamophobie n’étant qu’à considérer comme un appel fachiste islamiste au meurtre, ou à une complicité fachiste d’appel islamiste au meurtre pour ceux qui reprennent cette notion meurtrière ( LFI, Les écologistes ex EELV etc..).

La radicalisation n’est rien d’autre que la propension à un passage à l’acte, à partir d’une adhésion à une idéologie extrémiste qui contient en elle la nécessité de ce passage au terrorisme pour imposer sa conception propre du vivre ensemble.

Voilà pourquoi il faut réfléchir à questionner l’importance du rituel de l’égorgement lié à la religion musulmane

Il faut s’intéresser fortement à la relation au couteau lors de toute attaque en France et ailleurs.

Que cela cesse d’être classé dans les « faits divers « .

Surtout s’agissant d’atteinte à la gorge.

Si « déséquilibre » psychique il y a, c’est donc que ce déséquilibre est psychotiquement internalisé dans la religion musulmane elle-même et dans ses prolongements à l’intérieur des idéologies terroristes du nazisme islamiste.

Il s’agit de la matérialisation, du passage à l’acte d’un appel diffus et permanent au djihad.

Si c’est le noyau de la conscience qui reste aux criminels islamistes, ils savent néanmoins ce qu’ils font.

Il s’agit clairement de la matérialisation d’une pratique culturelle observée depuis l’enfance qui fait que du sacrifice rituel du mouton, on passe au meurtre rituel lorsqu’il est utilisé dans une formation idéologique de passage à un djihad politico-religieux.

Le but étant de détruire tout ce qui s’oppose à la charia, la loi islamiste devant remplacer nos lois, le fonctionnement de nos institutions, le contenu de notre enseignement, nos mœurs de facon général. But d’une extrême-droite islamiste aux positions politiques cultuelles et culturelles qui est très largement répandue dans la jeunesse musulmane présente en Occident et qui fonctionne dans le bain d’une oumma internationale sous emprise des frères musulmans.

Les cibles sont les mêmes : fonctionnaires, policiers, enseignants, les Juifs, les prêtres catholiques, les plus âgés et les plus jeunes du moment qu’ils sont « blancs », et tout ceux qui sont liés à la culture, la musique, la recherche.

Mettre des bougies et faire des cérémonie à chaque massacre terroriste, passer son temps à protéger ceux qui sont menacés de mort ne peut plus suffire. Jef Prost

***

Le cinéaste iranien Dariush Mehrjui et sa femme poignardés à mort

Dariush Mehrjui, 83 ans, l’un des plus importants cinéastes iraniens, et son épouse Vahideh Mohammadifar, ont été tués à coup de couteau le samedi 14 octobre au soir à leur domicile à Karaj près de Téhéran, a annoncé l’autorité judiciaire.

« Au cours de l’enquête préliminaire, nous avons constaté que Dariush Mehrjui et son épouse, Vahideh Mohammadifar, avaient été tués par de multiples coups de couteau au cou », a annoncé le chef de la justice de la province d’Alborz, proche de Téhéran, Hossein Fazeli-Harikandi, cité par l’agence de la justice Mizan Online.

Dans un entretien publié, dimanche 15 octobre, par le journal Etemaad, la femme du cinéaste avait annoncé qu’elle avait été récemment menacée par un individu et que leur domicile avait été cambriolé. « L’enquête a montré qu’aucune plainte n’avait été déposée concernant l’entrée illégale dans la villa de la famille Mehrjui et le vol de leurs biens », a ajouté Hossein Fazeli-Harikandi.

Sur son compte X (ex-Twitter), le ministre de la Culture Mohammad-Mehdi Esmaïli déplore « la perte malheureuse du grand artiste du cinéma iranien » et demande « des éclaircissements sur les circonstances de cet incident triste et douloureux ».

Source: RFI

https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231015-le-cin%C3%A9aste-iranien-dariush-mehrjui-et-sa-femme-poignard%C3%A9s-%C3%A0-mort

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*