Opinion: Meir Ben Hayoun. Le mythe et la réalité tragique, 30 ans déjà

Photo de l’autobus de la ligne No 5 à Tel Aviv, déchiqueté par un attentat près de la Place Dizengoff en octobre 1994

Il y a 30 ans jour pour jour, le 13 septembre 1993, j’étais dans un bus urbain à Jérusalem. Personne ne parlait. On écoutait attentivement la radio annonçant que les accords d’Oslo étaient signés sur la pelouse de la Maison Blanche. Effaré par la catastrophe dont on allait mesurer très vite l’ampleur, je déchirais ma chemise en signe de deuil. Ca faisait déjà 15 ans que je vivais en Israel à ce moment là. On allait nous amputer le coeur d’Eretz Israel que nous avions libérée de façon inouie 26 ans auparavant, et nous faire saigner abondamment.

Je n’étais pas le seul dans un tel état d’esprit de pessimisme lugubre. La plupart des passagers dans cet autobus faisaient une tête d’enterrement. Ils savaient plus ou moins ce qui allait se passer, que des bus comme celui-ci allaient régulièrement être la proie de déflagrations déchiquetant des dizaines d’utilisateurs des transports en commun comme nous. Et cela n’a pas tardé.

Je connais au moins une trentaine d’Olim de France qui ont succombé dans ces attentats. Je suis allé au moins à une cinquantaire d’enterrements d’amis, d’enfants d’amis surtout.

Depuis lors, ce sont 2137 victimes du terrorisme consécutif à Oslo et 8740 blessés, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées assassinés de façon horrible par le terrorisme bestial dit « palestinien » à qui le Gouvernement de cette époque a grand ouvert les portes d’Eretz Israel.

Pourquoi je rappelle cela? Parce que 30 ans plus tard aujourd’hui, certains veulent vous faire croire que c’était un rêve magnifique qui a raté alors que cela était censé marcher, soi-disant. Dans une falsification insidieuse des faits, ils crééent un mythe de toute pièce.

En fait, comme moi-même et les passagers de ce bus le 13 septembre 1993, toute personne qui avait la tête sur les épaules voyait clairement la tragédie qui allait nous submerger.

C’est à cette époque que je décidais de militer beaucoup plus intensément pour Eretz Israel. Cela s’imposait afin de préserver le peuple d’Israel des rêves irresponsables et conceptions criminelles soit-disant humanistes de certains. Tout mon engagement politique de ces dernières années en découle. Mais c’est déjà une autre histoire.

© Meir Ben Hayoun

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1 Comment

  1. Mr Ben hayoun , j ai fais partie des naifs qui ont cru un temps que tout cela etait serieux .j ai malheureusement vite dechantė et je reste traumatisé par la fete de Pourim 1996 au cours de laquelle les tueurs d arafat massacrerent tant de nos freres dans les rues d Israel .
    Malheureusement Rabin etait un pietre politique et son entourage s est revelé etre un ramassis d abrutis nourris aux bobards et a la desinformation gauchiste .
    Ces gens sont toujours bien la , ils n ont ni compassion , ni honneur et il faut rester vigilant pour proteger notre peuple de ces malfaisants .

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