En Iran, des femmes poursuivent leurs combats désespérés … pour décider de leurs vêtements.
Elles sortent dans l’espace public, travaillent et évoluent sans le voile imposé par des lois islamiques.
Un temps éclipsé, la « police des mœurs » réapparaît dans les rues, les frappe, les verbalise, les incarcère et les assigne à des condamnations ultérieures destinées à briser leurs vies ou à les tuer.
Au mépris des droits humains les plus élémentaires, leurs familles sont alors menacées et leurs emplois supprimés.
En face, les démocraties occidentales, au premier rang desquelles deux membres permanents et fondateurs du Conseil de sécurité de l’ONU (USA et France), continuent de négocier le fameux accord nucléaire avec le régime liberticide et féminicide des mollahs. Quant aux mouvements féministes nationaux et internationaux, ils se taisent ou protestent si bas que nul ne les entend et les diverses commissions de l’ONU, son assemblée générale, ses institutions, ses organisations diverses et variées regardent ailleurs.
La légitimité d’un tel régime criminel, qui viole l’intégralité des dispositions réglementaires et juridiques de l’ONU et de sa charte, n’est remis en cause par aucune entité internationale.
Il est vrai que s’attaquer obsessionnellement à des États libres et démocratiques (Israël, Taïwan, etc) est plus lucratif que dénoncer les dictatures bellicistes, illégales, illégitimes (Iran, autorité palestinienne, etc).
En Iran les femmes sont bien seules.
© Pierre Saba
30 Juillet 2023
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