Le débat sur la justice depuis le mouvement de protestation des policiers marseillais en réaction à l’incarcération d’un collègue s’amplifie. Les propos du directeur général de la police qui commente la décision soulève une levée de bouclier des élus LFI et verts et des syndicats de magistrats.
Si on ne peut jeter le discrédit sur une décision de justice (article 434-25) du code pénal), cet article s’examine toujours en regard de la liberté d’expression du citoyen et le commentaire est toujours possible dès lors qu’il ne débouche pas sur l’insulte personnelle. Le directeur général de la police connaît sûrement mieux le droit que certains députés LFI qui étalent leur inculture juridique et voudraient faire croire qu’ils sont légalistes alors qu’ils défilaient hier dans des réunions interdites avec les insoupçonnables Traoré.
Les policiers participent à une prise de conscience de l’ensemble des Français qui ont plus confiance dans la police que dans la justice pour les protéger.
Quand un syndicat de magistrats fait des circulaires pour donner des instructions sur l’application de la loi, on sort du registre républicain.
Ouvrons le débat.
© Gilles Norroy
Vous dites à la fin de votre texte : » Quand un syndicat de magistrats fait des circulaires pour donner des instructions sur l’application de la loi, on sort du registre républicain. »
Vous faites allusion à cela ?
https://www.syndicat-magistrature.fr/notre-action/justice-penale/2609-ce-n-est-pas-a-la-justice-d-eteindre-une-revolte.html