Il faut bien, me direz-vous, que quelqu’un s’y colle. Au sale boulot.
Mais est-ce une « info », que la députée Fadila Khattabi, ancienne présidente de la commission des Affaires sociales toute fraîche « ministre du handicap », n’ait pas un passé tip top, récemment condamnée aux prud’hommes qu’elle est pour ne pas avoir payé les heures supplémentaires d’une de ses collaboratrices ? Ou est-ce roupie de sansonnet.
Car tout de même. Quel état d’esprit. Se prétendant Veilleur d’alerte, Redresseur des torts, Autorité morale, le journal d’Edwy Plenel, pour … « faire le job », se prostitue un zeste, fouinant, fichant et reniflant tous les CV des ministrables, en guettant … la faille, celle qui fera que, dès publication de la liste des nommés, Mediapart Chef de meute pourra faire montre de son butin, qu’il étalera à la seconde-même avec cette schlechte Freude que l’on sent de loin…
L’ancienne députée a-t-elle assurément fait preuve de mauvaise foi en payant sous la contrainte les heures supplémentaires à son ex-collaboratrice?
Peut-être. Puisqu’un syndicat qualifie déjà sa nomination de « nouvel affront aux millions de travailleuses et de travailleurs ».
Mais peut-être pas.
La Présidente de la commission des Affaires sociales paie-t-elle le fait d’avoir déclaré irrecevables un certain nombre d’amendements lors de l’examen de la réforme des retraites? C’est ce dont l’accuse la Nupes, là où d’autres évoquent sa pugnacité et son franc-parler.
La dame s’expliquera bientôt.
Nous, à TJ, on n’aime pas les « méthodes » Mediapart. Comme une majorité de français.
Sarah Cattan
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