Tribune juive : Ils se succèdent tous sur les plateaux télé et répètent tous d’un air averti : « C’était écrit ». « 2005 ».
Était-ce « écrit », Danielle Khayat ? Si oui : Depuis quand? Pourquoi a-t-on attendu? À qui la faute? L’école? La justice? La famille? La banlieue? Les inégalités? L’immigration »… Jean Messiha demande avec une feinte naïveté: « Mais qui sont ces gens »… De Assa Traoré à Nahel victime et Florian assassin, de ce spectacle surréaliste, de cet état d’urgence « non nommé » : et si nous parlions franc?
Danielle Khayat : C’est une question qui en recèle plusieurs.
Pour la franchise, n’ayez aucune crainte. J’ai une véritable aversion pour le mensonge et le double langage. Je ne veux jamais blesser qui que ce soit, ni provoquer pour le plaisir malsain de mettre dans l’embarras. Toutefois, « la vérité est la blessure la plus proche du soleil« pour reprendre ces mots sublimes de René Char.
Ceci précisé, d’abord sur le rappel actuellement fait des émeutes de 2005.
Il est inévitable que le rapprochement soit fait – même s’il n’est certainement pas sans arrière-pensées chez certains. En effet, tout commence, en novembre 2005 comme le 27 juin dernier, par une intervention de la Police Nationale qui exerce ainsi les missions qui lui ont été confiées, dans une banlieue dite « difficile« – ce qui est un euphémisme détestable – de l’Ile-de-France. Dans un cas des mineurs, dans l’autre un mineur, tentent de se soustraire à cette intervention. Et le résultat est identique : la mort de ceux qui ont cherché à échapper au contrôle.
Les Policiers intervenants à Clichy en novembre 2005 ont, aux termes de plusieurs années d’instruction, été blanchis, en 2015, des faits de non assistance à personnes en danger qui leur étaient reprochés . Pour les faits du 27 juin dernier, le Policier a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué : mais il bénéficie de la présomption d’innocence, faut-il le rappeler. Et le traiter d’assassin est une infamie insupportable au regard de nos principes fondamentaux. Je ne ferai pas mine de m’étonner que ne s’insurgent pas contre cette affirmation de culpabilité sans jugement les « droits de l’hommistes« professionnels et les tenants du « padamalgame« qu’on nous sert après chaque attentat islamiste sous peine d’être frappé de la fatwa attachée à « l’islamophobie« .
Dans les deux cas de 2005 et 2023, les victimes sont issues – ce sont les proches, et même, s’agissant de celle de Nanterre, le gouvernement algérien, qui le disent – de milieux immigrés : elles sont de nationalité française par l’effet du « droit du sol« , mais leurs proches, leurs amis, leurs soutiens, comme, du reste, une grande partie de la classe politique – avec des objectifs certes radicalement opposés – mettent en avant leur origine étrangère. Rien d’innocent dans cette démarche : il s’agit de fracturer toujours plus la société française, et d’aggraver un communautarisme qui est l’avant-garde du séparatisme.
Dans les deux cas aussi, de violentes émeutes avec pillages, attaques de Policiers, de Pompiers, saccages et incendies de voitures, de commerces, mais aussi d’écoles et de bibliothèques, s’ensuivent.
Cela fait beaucoup de points communs. Mais, pour autant, il ne faut pas en conclure à une répétition. Pour plusieurs raisons : capitale des Hauts-de Seine, le département le plus riche de France, Nanterre n’est pas Clichy. Ce fut le fief de plusieurs anciens ministres de l’Intérieur et d’un ancien Président de la République. Elle fait partie du complexe d’affaires de La Défense. Sa proximité avec Paris n’est donc pas simplement géographique.
Ensuite, la situation politique, économique et sociale est tout à fait différente. De nombreux et très graves événements se sont passés depuis 2005 : les attentats islamistes qui ont commencé avec ceux de 2012 à Montauban et Toulouse et qui continuent avec un nombre plus ou moins important de victimes – sans compter tous ceux qui sont déjoués par les services de renseignements ; les manifestations dites des « Gilets jaunes« avec la profanation du tombeau du soldat inconnu à l’Arc de Triomphe ; une immigration massive en provenance d’Afrique du Nord et sub-saharienne ainsi que du Moyen-Orient, bénéficiant de l’aide d’associations au financement opaque et aux objectifs douteux, ainsi que de certains États poursuivant un but de déstabilisation de l’Europe occidentale ; la pandémie du coronavirus et les limitations drastiques des libertés individuelles… sauf lorsqu’un ministre de l’intérieur osait les lever « au nom de l’émotion« qui devait, selon lui, l’emporter sur la loi. Et ce n’est pas un hasard si le Comité Adama Traoré, avec à sa tête son égérie Aïssa Traoré, s’est affiché très visiblement aux côtés de la mère de Nahel X. lors de la manifestation organisée à Nanterre – au point de susciter le malaise de certaines personnes, selon des journalistes présents.
Piètre signal de fermeté alors lancé – il y a à peine 2 ans ! – par celui qui était censé incarner le maintien de l’ordre. Et ceci constitue un autre élément de différenciation avec 2005 : l’affaiblissement continu, l’affaissement même de l’autorité de l’État. Un affaissement consenti, voulu, accompagné. Pour des raisons tant idéologiques que financières (baisse drastique des effectifs de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale, fermeture de brigades de gendarmerie et de commissariats de Police), voire bassement clientéliste par tous ceux qui ont été aux commandes et leurs alliés. Or on n’achète jamais la paix sociale, ni à crédit ni au comptant : on donne – ou on se donne – cette illusion, mais le prix à payer sera d’autant plus élevé car s’y ajouteront les intérêts capitalisés au fil d’années de lâcheté, de déni et de dérobades. Avoir fermé les yeux pendant des années sur l’économie souterraine dans les cités au nom de la « paix sociale« a permis la constitution de véritables bandes mafieuses aux règlements de comptes sanglants : on n’a visiblement retenu aucune leçon de ce précédent.
Ceux qui affirment que « c’était écrit« ont donc à la fois tort car la prédestination n’existe pas et le futur se construit par les actions ou/et les lâchetés, et raison car ce qui a été dit, fait ou éludé constituait le terreau des insurrections dont nous sommes victimes, dont toute la France est victime.
Se demander « À qui la faute ? » est tentant, mais guère honorable. Le « fautif« est toujours l’autre, l’adversaire politique ou « l’ennemi de classe« et, de plus en plus hélas, « de race« . Ce qui n’exclut pas le cynisme de certains partis ou de certaines personnalités politiques prêts à tout pour parvenir au pouvoir, y compris à voir le pays dévasté du moment que cela peut servir leur idéologie et leur soif du pouvoir.
Mais je tiens à éliminer d’abord, dans votre énumération des causes, un élément : la paupérisation. Non pas qu’il n’y ait pas de gens pauvres en France, mais parce qu’il est odieux de lier les deux. Associer pillages et pauvreté – et une femme politique siégeant à l’Assemblée Nationale et se prétendant « de gauche« vient de le faire, ainsi que certains journalistes – c’est criminaliser les personnes pauvres. Ce qui est non seulement infondé – ce ne sont pas des paquets de pâtes ou des petits pots pour bébés qui sont volés, mais des objets de luxe – mais stigmatisant pour une catégorie de nos concitoyens qui tentent de survivre dignement et dans la légalité. Les pillages sont le fait de prédateurs, et non la conséquence de la pauvreté ou un moyen d’y faire face. Nous n’avons pas à faire avec de nouveaux Robin de Bois ou Mandrin, n’en déplaise à ceux qui cherchent à excuser l’inexcusable, fût-ce en chargeant sans preuve les « pauvres« de tels méfaits.
Revenons-nous au XIXème siècle où les « gueux« furent chassés de Paris sous couvert de rénovation urbaine parce qu’ils étaient considérés comme dangereux ? Pour ceux qui auraient quelque doute, je précise encore que les trafiquants de stupéfiants roulent dans des voitures très haut de gamme, et les perquisitions dans leurs domiciles établissent qu’ils ont un goût marqué (et les moyens de s’y adonner) pour les plus grandes marques du luxe dans tous les domaines.
J’ajoute que les premières victimes des violences urbaines sont très souvent les proches des auteurs, dont les véhicules sont incendiés, les bus dégradés, les écoles saccagées, les commerces pillés. Ces délinquants n’ont donc même pas le souci de ceux qu’ils côtoient au quotidien : parents, frères et sœurs, voisins.
Toutefois, seules les arrestations permettront d’avoir plus d’informations sur eux, et nous aurons peut-être la surprise d’y découvrir la présence de « black blocks« dont de récentes comparutions en jugement nous ont appris qu’ils appartenaient souvent à des milieux aisés et cultivés, qu’ils étaient étudiants, habitaient des quartiers huppés.
Cette réserve faite, il faut bien répondre à la question.
Nous sommes tous responsables, à des degrés divers certes, mais le fait demeure : une classe politique qui n’a plus l’exemplarité requise ni les compétences et la volonté nécessaires n’est en place qu’à la suite d’élections. Nous portons donc tous, électeurs comme abstentionnistes, la responsabilité de confier le destin de la France à des personnes qui ne savent pas ou ne veulent pas « prévoir« car « gouverner c’est prévoir« même si n’est pas Clémenceau qui veut.
Culture de l’excuse, aveuglement volontaire devant l’entrisme islamiste au plan national et dans les institutions européennes (on vient de le voir avec le Parlement européen), recul devant les diktats de l’UE et de sa commission en matière de législation sur l’entrée et le séjour des étrangers, discours ambiguë et variable sur la laïcité au plus haut sommet de l’Etat, délitement de toutes les formes de l’autorité régalienne, absence de réponse ferme aux atteintes à ses représentants depuis le maître d’école jusqu’au pompier, en passant par le maire, le policier, le gendarme, etc., recours massif à des alternatives à l’emprisonnement qui ne résonnent que comme des encouragements à la réitération ou à la récidive, multiplication des actes de délinquance violente basculant souvent dans la sauvagerie pure et simple réduite à la psychiatrisation des auteurs dès qu’on le peut parce que des expertises contradictoires en ouvrent la porte : le recul incessant de nos dirigeants – tous partis confondus, j’insiste sur ce point car la prise de conscience devra être faite par tous, quelle que soit leur bord ou leur idéologie – devant les mesures montrant fermeté et détermination, au profit de « coups de menton« qui ne traduisent que le manque d’autorité caché derrière l’autoritarisme, ne pouvait aboutir qu’à de nouvelles exactions graves : le cocktail molotov était préparé par notre faiblesse, il n’attendait que l’occasion d’être mis à feu.
TJ : Le parquet de Nanterre a qualifié d’homicide volontaire les faits dont le policier doit répondre, une enquête judiciaire et une autre de l’inspection générale des services sont diligentées, le policier tireur a été placé en détention provisoire et son coéquipier mis en examen, les deux fonctionnaires sont suspendus et la justice doit établir la vérité et en tirer les conséquences en prononçant le cas échéant des condamnations : Pourtant, le drame de Nanterre n’est-il pas … qu’un prétexte ?
D.K. : Lorsque l’on examine la période entre 2005 et 2023, on est frappé par la différenciation des réponses politiques en général, étatiques en particulier, aux entorses à la loi – pour user d’une expression généralisante .
Quelques exemples qui parlent d’eux-mêmes.
Pendant la période de la pandémie, on a assisté à une traque ( y compris au moyen d’hélicoptères) de certains citoyens qui ne respectaient pas le confinement puisqu’ils avaient l’audace de se promener sur des plages désertes, tandis que, dans les « quartiers difficiles« , la vie continuait comme si de rien n’était avec rassemblements de jour comme de nuit (notamment pendant le mois du ramadan musulman) et sans verbalisation ni même contrôle : qu’on le veuille ou non, cette différence de traitement signait que ces « quartiers« étaient considérés par les autorités – et par leurs habitants – comme des enclaves étrangères sur le territoire de la République.
Autre exemple.
Depuis 2005, notre pays a été le théâtre d’attentats et de meurtres dont les auteurs, de nationalité française ou non, étaient d’origine arabo-musulmane : c’est un fait, en aucun cas, comme on veut hypocritement le faire croire, une quelconque stigmatisation. Et « les faits sont têtus« comme le disait un révolutionnaire cher à certains hommes politiques [NDLR : ces mots sont de Lénine]
A-t-on assisté à des émeutes après les attentats ? Après les meurtres dans des conditions particulièrement atroces de Sarah Halimi ou de la petite Lola ? Fort heureusement, non ! Pas de saccages de mosquées, pas de pillages, pas de « jeunes« cagoulés lançant des mortiers d’artifices sur les Policiers ou des voitures en feu contre le domicile d’un maire. Des bougies, des peluches, des fleurs. Une dignité exemplaire qui n’était en aucune manière la conséquence des injonctions indécentes au « padamalgame« de rigueur ou à l’étendard de « gare à l’islamophobie« .
Pas de minute de silence à l’Assemblée Nationale, non plus. Ce qui en dit long, tristement long : comme s’il y avait de « bonnes victimes« et des « victimes sans intérêt« .
Le 27 juin dernier, la scène du contrôle de Police est filmée au moyen d’un téléphone portable : qui peut croire à un hasard ?
Que ce qui se voulait au départ une provocation envers la Police dont on se moque comme d’une guigne, filmée aux fins de diffusion postérieure sur des réseaux qui n’ont de sociaux que le nom, et qui se termine de manière tragique semble une interprétation beaucoup plus plausible. A force d’être dans un sentiment de toute-puissance, beaucoup d’habitants des « territoires perdus« ont oublié que l’on ne joue pas impunément avec la loi et ses représentants : mais qu’est-ce qui a été fait et dit pour le leur enseigner et le leur rappeler ? De « remise à parents à « admonestation« , souvent même en l’absence des mineurs délinquants et de leurs parents, la justice des mineurs en France n’incarne rien de contraignant ou de redouté, et ce depuis des années. Et pour le plus grand malheur des mineurs concernés dont l’avenir est ainsi irrémédiablement compromis.
Après le tir du Policier, la réaction a été consternante au plus haut niveau de l’Etat : des paroles et des gestes totalement déconnectés de la réalité ont suivi ce qui aurait dû rester strictement dans la sphère du quotidien de la police et du Parquet : le contrôle de police d’un homme à la conduite dangereuse au volant d’une voiture puissante, qui s’avère ne pas être titulaire du permis de conduire puisqu’il est mineur, qui va essayer de s’enfuir en redémarrant brusquement, le tir du policier dont seule l’information en cours et les investigations techniques permettront de savoir s’il s’agissait d’un acte de légitime défense, ou encore si la volonté homicide est établie.
J’observe à cet égard que le Parquet – et le magistrat instructeur l’a suivi – a retenu la qualification la plus grave, celle d’homicide volontaire – et non celle de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Retenir la qualification la plus grave, quitte à requalifier les faits ensuite sous une incrimination moins lourde parce que certains éléments constitutifs de l’infraction initialement retenue n’ont pu être établis par les investigations, n’a rien d’exceptionnel en soi – mais on ne peut que regretter amèrement que ce ne fut pas le cas à la suite du meurtre de Sarah Halimi.
Sauf qu’il s’agit ici d’un Policier auquel il est prêté d’emblée une intention homicide. Or, à la différence du simple quidam dont le fait qu’il porte une arme sans autorisation permet de considérer qu’il avait l’intention de s’en servir effectivement en cas de besoin – pour couvrir sa fuite par exemple ou obtenir l’ouverture d’un coffre-fort – un Policier est, par hypothèse, habilité à porter une arme quand il est en service et à la dégainer en cas de danger.
Cela sera sans doute vigoureusement démenti, mais cette qualification – tout comme les réquisitions de mandat de dépôt – a été certainement décidée en accord avec la Chancellerie dont la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces est tenue au courant en temps réel de tout élément nouveau – comme c’est la règle dans tout « dossier signalé« . En soi, cela n’a rien de choquant car le Garde des Sceaux est à la tête de cette pyramide hiérarchique appelée Ministère Public ou Parquet. Ce qui est anormal, ce sont les directives pour agir dans tel ou tel sens, ou ne pas agir. Et, à cet égard, il faut se rassurer : il n’y en a plus… d’écrites. Reste que tout est scruté à la loupe et décidé Place Vendôme. Ce qui ne favorise pas la sérénité nécessaire à une approche strictement technique du dossier.
Cette qualification, comme les mots du Président de la République, ceux du Premier Ministre, la minute de silence décidée par le Président de l’Assemblée Nationale – désolée, je m’en tiens aux règles de la langue française et ne pratique pas l’usage instauré de la féminisation des fonctions – n’avaient pour but qu’un apaisement fantasmé, totalement illusoire, pour éviter un embrasement similaire à celui de 2005. Or, comme en 2005 – et c’était prévisible – c’est exactement le contraire qui s’est produit. Cette piteuse parade a été interprétée comme un permis de déchaînement par ceux qui n’attendaient que la première occasion pour en découdre avec la République et ses lois. A l’évidence, la déconnexion entre les décideurs publics et le terrain a empêché une fois encore toute anticipation.
Si, au plus haut niveau de l’État, alors que l’enquête démarre à peine, il est considéré d’emblée que ce qui s’est passé est intolérable de la part du Policier auteur du tir, c’est donc que le mineur n’est que l’innocente « victime« de la violence policière, du « racisme systémique« de la police. Et voilà comment le feu a été mis aux poudres : en cherchant « l’apaisement« (ce terme a été utilisé par le Garde des Sceaux le 3 juillet, sur les ondes d’une radio, pour critiquer la mise en place d’une « cagnotte« destinée à aider la famille du Policier incarcéré) à peu de frais sans réfléchir aux conséquences de ce qui était dit et fait, les décideurs politiques ont en fait autorisé, dans l’esprit de beaucoup de ceux qui les ont entendus, la violence déchaînée à laquelle ils aspiraient.
Il est inquiétant de constater que « l’émotion« soit devenue, dès lors qu’il s’agit de certains lieux ou de certaines populations, l’alpha et l’oméga de l’action et des discours des pouvoirs publics.
Ces traitements tellement différents selon qui est mort et qui est l’auteur sont révélateurs de quelque chose de très grave au niveau des pouvoirs publics. On l’avait déjà vu lors du confinement. Mais deux ans plus tard, c’en devient caricatural.
Pourquoi cette émotion de la classe politique pour ce simple fait divers intervenu le 27 juin ? Des meurtres barbares ont eu lieu et ils n’ont pas provoqué d’émotion particulière au sommet de l’État. Des paroles de compassion, mais pas la mise au pilori de l’auteur, sa condamnation alors que l’enquête ne faisait que commencer.
Elle est signe de peur et de lâcheté. Et annonciatrice de désordres encore plus graves puisqu’ils ont été en quelque sorte par avance excusés par la glorification indécente de l’auteur du refus d’obtempérer et la condamnation sans jugement du policier auteur du coup de feu.
Objet d’un traitement différencié, ces quartiers et ces populations sont ainsi davantage encore enclins à se considérer comme étant à part, séparés du reste de la nation française et non tenus au respect de la loi française.
Envoyer le RAID et la BRI après des déclarations et gestes aussi irresponsables au sommet de l’Etat (Président de la République, Premier Ministre, Président de l’Assemblée Nationale), c’est nécessaire bien sûr. Mais c’est conforter quand même l’idée que les pouvoirs publics naviguent à vue, ne maîtrisent pas leurs propos, n’anticipent pas les conséquences qu’ils entraînent : ils ne gouvernent pas, ils font de la communication comme s’ils étaient des agents publicitaires et non des décideurs politiques.
TJ : Certains justifient les émeutes et la présidente du groupe LFI à l’Assemblée demande d’arrêter l’enquête qui vise la victime et donc de surseoir au principe de l’investigation équitable. Or que faisait un gamin de 17 ans au volant d’un véhicule puissant ? Que s’est-il passé durant les 28 minutes précédant le tir ?
D.K. : J’ignore totalement ce qui s’est passé dans les minutes précédant le tir, et je ne peux donc pas répondre à cette partie de votre question. Il est nécessaire de disposer du dossier officiel, et de tous les éléments qui viendront le compléter (procès-verbaux établis sur commission rogatoire du magistrat instructeur, rapport d’autopsie, expertises notamment balistiques, etc.) pour fournir une réponse sérieuse. Ce qui ne peut pas être le cas avec de simples articles de presse : indépendamment du sérieux des journalistes, ils ne disposent que de ce qui leur est communiqué par le Parquet et les avocats. Quant aux déclarations de tiers, elles doivent toujours être prises avec des pincettes : c’est incroyable le nombre de témoins qui n’étaient pas là mais affirment « savoir » , d’experts en tous genres qui sont appelés à se prononcer doctement sur les plateaux TV, etc. Si quelqu’un a vu ou appris un élément susceptible d’être utile à la manifestation de la vérité, les services de police sont là pour recueillir ses déclarations.
Je remonte dans votre question à tiroirs.
Que faisait ce mineur (je ne connais ni « gamin« , ni « jeune« , ni « vieux« : c’est un vocabulaire qui m’est étranger) au volant d’un véhicule ? Il commettait l’infraction de conduite d’un véhicule automobile sans permis ! Si des analyses toxicologiques ont été faites – ce qu’il faut quand même espérer – elles permettront de savoir s’il était ou non sous emprise alcoolique ou de produits stupéfiants. Son décès ne doit en aucune manière entraver la recherche à cet égard.
Au moment des faits, il n’était ni au travail ni dans un établissement d’enseignement, ce qui suscite une interrogation légitime tant sur ses activités et occupations quotidiennes, qu’à propos de la surveillance exercée par les titulaires de l’autorité parentale sur ce mineur. Je n’ai entendu parler que de sa mère, j’ignore s’il était élevé dans une famille monoparentale, si son père était présent dans son éducation.
Enfin, certains souffleront toujours sur les braises, en oubliant qu’ils peuvent être l’objet d’un retour de flammes.
Ceux qui justifient les émeutes ne m’intéressent pas. Selon les propos qu’ils tiennent, ils doivent être poursuivis : nul ne peut impunément approuver des atteintes aux personnes ou aux biens.
Quant à l’idée d’abandonner l’enquête concernant le mineur conducteur (par hypothèse, l’action publique est éteinte en ce qui le concerne, mais l’enquête permettra de savoir si le tir policier relevait de la légitime défense) et ses passagers, qu’elle soit émise par un député atteste de ce qu’est devenue une partie de la représentation nationale. Nous avons assisté à des invectives, des menaces, des injures au sein même du Palais-Bourbon. L’Assemblée Nationale, à cause du comportement de certains de ses membres, a renvoyé l’image d’une foire honteuse. Nous entendons maintenant des propos qui sont la négation de la séparation des pouvoirs. Jusqu’où pouvons-nous encore descendre, toute honte bue ?
Nous sommes dans un Etat de droit, et la majorité des citoyens ne veut pas que notre pays se transforme en une jungle. C’est pourtant le risque que font courir à notre pays ces démagogues qui, dans les pays qui leur servent souvent de références, ne resteraient pas longtemps en liberté. Pour mémoire, lors des récentes « émeutes de la faim » au Vénézuela, le Président Maduro a fait tirer à balles réelles sur la foule qui osait se plaindre du coût exorbitant des produits de première nécessité. Est-il besoin d’en dire davantage sur le double langage de ceux, en France, qui le portent au pinacle mais hurlent contre notre Police et nos institutions républicaines ?
TJ : L’attaque à la voiture bélier du domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses et la tentative de mise à feu du véhicule de fonction du maire de La Riche ont succédé à la destruction d’un local associatif et d’un bureau de la maison de la justice et du droit, à la profanation du Mémorial de la Déportation de Nanterre et à la mise à sac d’une église à Montargis, au pillage de magasins, au saccage de commissariats : comme au lendemain d’invasions barbares, la France se demande qui sont ces insurgés de 15 ans qui, faisant montre de leur refus de toute règle de vie collective et de haine implacable du bien collectif, téléguident des pillards de 12 ans et jouent de concert la révolte pour assouvir leur désir de consommer et détruire tout ce qui n’est pas consommable en libérant les instincts destructeurs et ces désirs primaires, haïssent le pays d’accueil, détruisent le bien d’autrui quand ils ne peuvent se l’approprier et volent tout ce qu’ils peuvent utiliser ou revendre et qu’ils ne sont pas capables d’obtenir par le travail. « Qui sont ces gens », demandait Jean Messiha ? Des jeunes en échec scolaire ? Des voyous ? Des parasites qui pourrissent la vie des quartiers populaires ? Il n’y a pas eu d’émeutes suite au meurtre de Sarah Halimi, au meurtre du Dr Alban Gervaise, au meurtre de la petite Lola, à l’assassinat de Samuel Paty, pas de minute de silence à l’Assemblée nationale…
D.K. : Ce sont des pillards selon le vocabulaire commun.
Dans le langage juridique, on parle d’auteurs de vols aggravés (avec violences et en bandes organisées) voire qualifiés (des armes ont été utilisées dans certains cas : armes blanches ou de poing ; armes par destination comme des voitures enflammées, des mortiers d’artifices, …). J’ai une pensée émue pour les enquêteurs Policiers et Gendarmes et pour les magistrats du Parquet qui doivent qualifier les faits et décider s’ils doivent ouvrir une information, renvoyer devant le juge des enfants pour les mineurs, le tribunal correctionnel en comparution immédiate. Le tout avec le téléphone qui sonne sans cesse, les garde-à vue à prolonger (avec présentation devant lui quand il s’agit de mineurs), les réquisitoires introductifs à rédiger sans rien oublier, les réquisitions aux fins de placement sous mandat de dépôt. Nul ne peut imaginer toute cette activité incessante sans l’avoir vécue de l’intérieur.
Ce sont donc d’abord des délinquants présumés, ou plus précisément des prévenus ou des mis en examen jusqu’à ce qu’ils soient définitivement condamnés. Toutefois, nombre d’entre eux ont déjà été condamnés antérieurement, et sont en état de réitération ou de récidive légale.
Leur parcours scolaire, familial, professionnel est, du point de vue judiciaire, un élément à connaître au plan de leur personnalité, donc pour l’individualisation de la peine.
Il n’en est pas moins intéressant au plan général pour connaître le profil de ce type de population.
Non pour s’apitoyer sur leur sort car, sauf si leur discernement est jugé aboli ou altéré, ils sont responsables de leurs actes.
Mais pour comprendre, ou du moins le tenter, ce qui a amené cet échec de la société. Car la délinquance est un échec de la société.
Vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui sont nées en France, sont allées à l’école – avec un taux d’absentéisme souvent alarmant, mais qu’on préfère taire pour éviter des problèmes avec des parents de plus en plus agressifs et des élèves d’une violence débridée – et sont analphabètes. Je l’ai vécu : « Madame, vous pouvez me lire mon procès-verbal ? Ou mon avocat ? Parce que je (ne) sais pas lire … «
L’échec total de notre école. Mais, sous les lambris dorés des ministères, que sait-on de ce désastre ? Les « pédagogues« qui ont détruit l’instruction, tout en assurant à leurs propres enfants des études dans de prestigieux établissements publics ou privés, ont anéanti le fonctionnement du fameux « ascenseur social« – j’en suis l’une des bénéficiaires, je n’ai aucune honte à le dire.
Les diplômes ont été bradés, au profit du carnet d’adresses familial et du réseau relationnel des parents.
L’école s’est transformée en garderie pour les plus petits, et en moyen de truquer les statistiques du chômage pour les plus âgés.
Ajoutez au tableau les effets des ELCO et des enseignants -propagandistes envoyés par les consulats des « pays d’origine« : des enfants de nationalité française renvoyés à leur « langue et culture d’origine« , comme s’ils étaient étrangers dans leur propre pays. Cette exigence de l’O.C.I. n’avait rien d’anodin ni de dissimulé : ses rapports et ceux de l’ISESCO, sa branche spécialisée dans l’éducation, sont disponibles sur internet. La ré-islamisation des enfants issus de l’immigration arabo-musulmane était un programme qui fut accepté par les membres de la CEE de l’époque (milieu des années 1970).
On a fait croire à des milliers de gens qu’ils pourraient faire des études supérieures qui leur ouvriraient les portes de carrières prestigieuses. Ils se sont retrouvés avec des boulots encore moins gratifiants que leurs parents. Quand ils voulaient bien travailler. Car les trafics sont autrement plus lucratifs. Et, dans une société où l’affichage de biens coûteux tient lieu de réussite personnelle, ils ont vite compris où se situait leur intérêt immédiat.
On leur a fourni un « passe culture« , mais sans leur donner aucune clé pour accéder à la culture. Ils se sont jetés donc sur ce qui leur en tient lieu : cette sous-culture violente faite de rap et de jeux vidéos où tirer à la mitraillette pour faire le plus de morts possible fait de vous un vainqueur admirable.
Certains ont bien compris ce qu’ils pouvaient tirer comme bénéfice de cette situation désolante. Les prédicateurs islamistes arrivés d’Algérie, du Qatar ou d’ailleurs, leurs homologues sur les réseaux dits sociaux ont trouvé le terreau sur lequel ils pourraient semer à leur profit les graines de la haine contre la France et les Français. D’autant que les esprits étaient déjà bien préparés par les ELCO.
Le résultat est là : une partie de la partie de la population – encouragée par certains partis politiques et par des États étrangers – ne se sent pas française, rejette l’idée d’appartenir à la communauté nationale et de respecter les lois de la République, hurle sa haine contre la France, les Français, la culture et les valeurs françaises, et se déchaîne dans des actes violents pour bien le montrer.
Si les mesures qui s’imposent ne sont pas prises d’urgence par l’État, la situation ne pourra que déboucher sur une insurrection généralisée. Je refuse d’employer l’expression de guerre civile, car, dans cette guerre, une des deux parties ne se reconnaîtrait pas comme française.
Il faut un courage politique que l’on n’a pas observé jusqu’ici pour les assumer. Elles seront dénoncées par certains comme attentatoires aux « droits de l’homme« , mais il faut avoir le courage de l’impopularité – beaucoup plus réduite que ce qui est craint – pour sauver son pays.
TJ : Le discours misérabiliste d’une certaine gauche ne traduit-il une méconnaissance des quartiers populaires ? Jusqu’à quand fera-t-on croire qu’il y a en France une jeunesse laissée à l’abandon et acculée au désespoir. Cette démagogie ne permet-elle pas à l’extrême-droite d’engranger sans rien faire les bénéfices des images terrifiantes qui déferlent sur les écrans ?
D.K. : J’ai déjà répondu à une grande partie de cette question.
J’ajouterai seulement que ce « discours misérabiliste« est condescendant, et ignorant des réalités. Combien de ceux qui parlent ainsi vivent dans les territoires perdus ? Combien discutent avec des habitants adultes qui y vivent ? Combien connaissent la langue ou les dialectes arabes, les coutumes ancestrales rapportées par les populations immigrées en tant que culture familiale ?
L’enfer est pavé de bonnes intentions, dit un dicton. Avant tout, l’enfer des autres est pavé des fausses bonnes intentions, mais vraies arrière-pensées intéressées.
Il y aurait beaucoup à dire sur toutes les erreurs commises au nom des bonnes intentions. Je n’en citerai qu’une car elle est sans doute la plus significative : la destruction de l’autorité des parents avec la menace constante que, s’ils l’exerçaient, leurs enfants leur seraient retirés et des poursuites engagées contre eux. Je parle d’expérience car j’ai eu à me battre contre des services sociaux qui confondaient les missions qui étaient les leurs avec celles des services de la Justice, en particulier du Parquet.
Et il est demandé aujourd’hui aux parents d’exercer une autorité dont ils ont été dépouillés ? Y compris à l’égard de leurs enfants majeurs ? Mais c’est se moquer d’eux !
TJ : Alors que Florence Portelli, Maire LR de Taverny, évoque avec l’AFM un « défi républicain » et que Mohammad Tawhidi, l’ Imam de la Paix , s’étend sur le sujet abordé par le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis concernant les grosses erreurs que commettent les dirigeants occidentaux face à l’extrémisme islamique tout en ne comprenant rien à cette mentalité et en risquant l’avenir de leurs pays tous par pure négligence, le Ministère iranien des Affaires étrangères appelle Paris à « faire preuve de retenue, à abandonner le chemin de la violence et à prêter attention à la volonté des manifestants », et l’Algérie a le culot de rappeler à la France son devoir de protection de ses ressortissants. Faut-il s’étonner qu’Éric Zemmour défende le principe d’une « répression féroce » contre les auteurs des violences qui embrasent toute la France et qu’il décrit comme les prémices d’une « guerre civile », « une guerre ethnique », une « une guerre raciale ». N’a-t-il pas raison de dire que « l’État cède, l’État se couche.
D.K. : La connaissance des mentalités est indispensable, qu’il s’agisse des particularismes régionaux ou, comme en l’espèce, extra-territoriaux indépendamment de la nationalité française acquise par un effet mécanique et non par une volonté exprimée.
Les politiques de la ville nous ont coûté des sommes considérables en pure perte. Nous aurions été mieux inspirés de mettre en œuvre certaines politiques qui ont eu des conséquences très positives, notamment dans certains États des USA : par exemple, l’encadrement par des professionnels, et dans le cadre d’associations habilitées, de mineurs et de jeunes majeurs pour la rénovation des immeubles où ils habitaient, qui a permis également à beaucoup d’entre eux d’acquérir une formation et de trouver un emploi. Nous ne savons importer d’Outre-Atlantique que ce qui ne devrait pas l’être et n’a rien à voir avec notre culture et notre histoire.
Enfin, la répression n’a pas à être ou ne pas être « féroce« : il existe un maximum légal de peine encouru selon l’infraction, qu’il ne reste pas théorique mais soit prononcé ! Il faudra toutefois trouver pour cela des magistrats tentés par le martyre : l’éviction récente de ses fonctions pénales d’un président de chambre au tribunal judiciaire de Paris, après les critiques virulentes de certains avocats soutenus par des magistrats aux convictions identiques et relayées par le Bâtonnier, prouve, s’il en était besoin, qu’il faut alors savoir renoncer à sa carrière et supporter invectives et mesures vexatoires. L’indépendance des magistrats est malheureusement devenue – et cela s’est fait insidieusement, sur le long terme – comme la bombe atomique : elle n’est brandie que pour ne pas être mise en oeuvre…
TJ : Un débat politique qui s’embourbe : d’un côté, une droite identitaire et une extrême droite flirtant avec l’idée d’une guerre de civilisation en cours et réclamant l’instauration de l’état d’urgence « face à ces barbares » et qualifiant Jean-Luc Mélenchon de « chef de bande factieux et séditieux », de l’autre, le chef de file de LFI renvoyant la responsabilité sur les « riches et les puissants qui veulent tenir à distance cette faune, ces nuisibles »… Et un Exécutif comme tétanisé, parlant de décivilisation et de réponses politiques structurelles qui ne porteront leurs effets qu’à moyen ou long terme … Quelles solution ? N’est-il pas trop tard pour parler d’un « rassemblement de la nation française »? Dans un an, le pays accueillera les Jeux olympiques d’été…
D.K. : La solution ne sera certainement pas au rendez-vous des JO, il faut être réaliste. Elle ne pourra être que le résultat de mesures dans différents domaines et sur le long terme. Mais des mesures doivent être d’ores et déjà prises. Reste à savoir si nos gouvernants, habitués aux grandes envolées mais pleutres lorsqu’il s’agit de prendre des décisions douloureuses pour le résultat des élections à venir, en auront le courage. Pour notre pays, pour notre avenir commun, je le souhaite ardemment. Sommes-nous dans une nouvelle “République de Weimar” ? Je me souviens d’avoir eu un devoir de philosophie en hypokhâgne, juste avant mai 1968 : “faut-il préférer l’injustice au désordre ?” La question est toujours d’actualité.
© Danielle Khayat
Danielle KHAYAT est magistrat en retraite. Elle fut notamment Procureur de la République Adjoint à Versailles, à la tête du Service Unifié Civil- Mineurs-Famille du Parquet de cette juridiction.
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«L’ordre, et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude.» Charles Péguy
Qui tient la rue tient le pays.
qui sont les fautifs de l islamisation de la france d apres vous ??l umps qui depuis de gaulle a fait venir 500 000 algeriens en france en 1962 sans compter ceux qui etaient venus en 1948 pour travailler ( j ai connu ces gens qui sont venus en france d algerie pour donner a manger a leurs familles et bcp de ces algeriens ont ete des kabyles qui sont des gens adorables parce qu on m avait dit que les vrais berberes detestent l islam et les arabes comme la reine des berberes juive « » la kahina « » detestait les arabes et l islam !
moi j accuse giscard et chirac d avoir autoriser le regroupement familial qui ont été autorisé a faire venir en france leurs femmes pour les engrosser et avoir jusqu a 10/15 enfants comme les parents de kamel walli ou de zinedine zedane qui se sont bien intégrés en france ..
apres on a fait venir les africains muzz et non muzz et ce sont eux qui causent des problemes « »moi meme je me suis fait attaqué par 2 jeunes africains un dimanche apres midi en allant a une reunion du keren layedidoute ou le maire de tiberiade etait là pour accueillir des eventuels immigrants de france et nous lui avons posé x questions !!
les africains voulaient me tuer mais ils sont mal tombés parce que j ai contre attaqué avec mon cutter et parapluie et ce sont eux qui se sont sauvés « mais si c etait une vieille mémé elle serait morte » !
depuis je suis devenu anti africain muzz et n oubliez pas ce sont ces racailles qui ont assassiné ilan halimi !!
la droite gaulliste , giscardienne , liberale et la gauche socialiste ont fait venir en france que des racailles ou ils ont donné tous les avantages « » droit du sol , nationalité , allocations divereses « » alors que les francais ont droit a rien du tout !!
dehors ces racailles et faudra leur enlever leur nationalité et enlever aux parents qui savent pas eduquer leurs enfants « »africains et magrebins » toutes les allocs et proceder a l expulsion des parents vers leur pays d origine c est tout !!
le seul qui avait raison sur ce coté là a été jean marie le pen qui parlait de l immigration massive qu ont fait venir les presidents depuis de de gaulle en passant par giscard , mitterand , chirac , sarkozy « qui a fait venir en france le qatar infiltrer les banlieues pour islamiser la france « » ,hollande et macron qui ont continuer la meme politique que leur ont imposer l europe de bruxelles !!
le seul qui dit la verité sur ce coté là est francois asselineau qui soutient le frexit et sortie de l euroe vers le franc alors que la marine le pen a trahi son ame pour jurer que sur l europe et sur l euro !!
voila ce que je pense et je voterais pour un parti anti europeen et l expulsion massive des arabes et africains de france …
regardez la situation devient grave parce que les immigrés d afric et d orient continuent d affluer en europe via l italie pour aller ou d apres vous ??? en france pour avoir droit du sol et aides diverses offertes par l etat francais !!