Albert Soued. Bonnes nouvelles d’Israël

www.nuitdorient.com
site d’information sur l’obscurité qui a envahi l’Orient
et site de recueil des étincelles éparses

Distinctions & performances

– Fondée en 2013 par Gal Kalkstein, la société de whisky casher Milk & Honey (M&H) s’est vue décerner le titre demeilleur single malt du monde  par les « World Drinks Awards » qui ont décrit la boisson comme ayant  des arômes fruités de zeste d’agrumes et de pêche blanche avec un soupçon de vernis à bois. 

La distillerie a déjà reçu huit prix pour la qualité de son whisky dans le cadre des World Whiskies Awards et remporté plusieurs titres dans la catégorie « Rest of the World ». Elle a obtenu le statut de « producteur artisanal de l’année », « innovateur de marque de l’année » et « maître distillateur de l’année ». En outre, M&H a remporté l’APEX Dead Sea au Trophée international de Francfort 2022, ainsi que deux médailles d’or à la San Francisco World Spirits Competition 2022. 

Tel Aviv-Yafo se classe au 5e rang mondial pour la production d’entreprises licornes, avec 76% des start-ups fondées à Tel Aviv qui choisissent de rester et d’opérer dans la ville.

Les startups situées à Tel Aviv ont levé 6,9 milliards de dollars en 2022, surtout dans la cybernétique et la santé. La valeur des start-ups de Tel Aviv est 2022 de 393 milliards de dollars, soit 3,5 fois plus qu’en 2018.

Pr. Emanuel Peled, de l’École de chimie de l’Université de Tel-Aviv, scientifique spécialisé dans les piles à combustible, est lauréat du prix Israël, le prix le plus prestigieux dans le domaine de la recherche en chimie et de l’ingénierie chimique, pour l’année 2023. 

Le Prix Dan David, le plus grand prix d’histoire au monde, décerné tous les ans à l’Université de Tel Aviv, sera remis en 2023 à neuf historiens et archéologues en reconnaissance de leurs accomplissements novateurs dans le domaine de l’étude du passé et pour soutenir leurs projets futurs. Les lauréats, originaires du Kenya, d’Irlande, du Danemark, d’Israël, du Canada et des États-Unis, recevront chacun la somme de 300 000 $.

En 2019, la start up Asterra a été désignée par le Forum économique mondial comme l’une des 8 entreprises les plus prometteuses pour une nouvelle révolution industrielle. En 2021, Microsoft l’a désignée comme l’une des entreprises les plus prometteuses pour mettre l’intelligence artificielle au service de l’environnement.

High Tech

DenovAI, une start-up basée à Rehovot est sur la voie de créer des anticorps par ordinateur en couplant l’intelligence artificielle et la biophysique. L’objectif à terme, est que ces nouveaux anticorps soient utilisés comme médicaments pour soigner des maladies que ne peuvent combattre les anticorps naturels.

Pr Mati Gill, PDG d’Aion Labs qui soutient la start-up : « Si la technologie est développée correctement, nous serons en mesure de concevoir de nouveaux anticorps thérapeutiques en partant de zéro pour qu’ils s’attaquent à de nouvelles cibles pour lesquelles il n’existe actuellement aucun anticorps … Actuellement le développement d’un nouveau médicament dépasse largement le milliard de dollars et prend plus de 10 ans. Avec l’aide de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle, nous allons réduire ce temps à quelques mois, voire quelques jours. Le processus sera donc moins coûteux et offrira plus de chances de succès » 

Créée par l’Université Ben Gourion du Néguev à Beer Shev, BugEra développe un procédé innovant qui transforme les larves de mouches soldats noires en biocarburant, une énergie renouvelable complémentaire au pétrole et au gaz.

Les larves de mouches peuvent être élevées dans les poubelles de cuisine et le fumier animal en aussi peu que deux semaines. Elles sont séchées et pressées pour en extraire l’huile, qu’on transforme en biocarburant.

Le biocarburant à haute teneur en acide laurique peut circuler à des températures plus basses sans créer de cristaux qui étouffent le moteur.

Yoav Etgar, PDG : « Les larves de mouches soldats noires sont faibles en huile, BugEra double la teneur en lipides de ces larves de 30 % à 60 % ».

Regarder un film au cinéma ou une émission à la télévision, voire participer un jeu vidéo pourrait être rehaussé par l’ajout d’une dimension olfactive. Basée à Hertzlya, la start-up iRomaScents développe une technologie pour parfumer des films et a mis au point un diffuseur qui peut contenir 45 senteurs différentes.

Avner Gal, ingénieur électricien et PDG : « Chaque fois que vous vivez une expérience qui implique un parfum fort, vous vous en souvenez beaucoup plus longtemps » 

Un assistant IA fait quatre recommandations basées sur les réponses des clients à un questionnaire de deux minutes sur leurs préférences et leur budget, et les clients peuvent les renifler un par un.

Avner Gal : « Si vous me demandez quels types de senteurs nous pouvons émettre, la réponse est pratiquement tout… Nous avons donc demandé à sentir du pain à l’ail. Je jurerais qu’il y avait du vrai pain à l’ail dans la pièce »

Le dispositif iRomaScents se connecte au logiciel de montage de films. Le monteur sélectionne l’arôme qu’il souhaite, le fait glisser sur l’image désirée et l’odeur est émise lorsque le film atteind ce point. iRomaScents installe des dispositifs individuels au dos de chaque siège de cinéma, de sorte que le spectateur reçoit une bouffée d’odeur au moment où elle est émise pendant quelques secondes.

Les rayons ultraviolets tuent les insectes. Fondée en 2003, Atlantium Technologies a combiné cette capacité avec la fibre optique pour mettre au point « Hydro-Optic » une technologie capable de désinfecter l’eau à l’échelle industrielle. Toutes les industries ont besoin d’eau propre, ou de la vapeur qui en est dérivée, pour leurs activités.

L’eau propre se fait rare et dessaler l’eau de mer est un processus coûteux, qui ne convient pas aux pays enclavés. Alors on réutilise l’eau dont on dispose.

Les produits chimiques sont largement utilisés pour désinfecter l’eau. L’utilisation des UV est une autre option.

Le double défi est d’améliorer la technologie pour qu’elle puisse traiter d’énormes volumes d’eau et de l’affiner pour qu’elle se rapproche de ce qu’on appelle la « destruction totale ».

Yariv Abramovich, PDG : « Les UV sont un moyen très courant de traiter l’eau. La difficulté réside dans le fait que les agents pathogènes sont agressifs et que le débit est élevé. Il faut alors traiter l’eau de manière très efficace…Les agents pathogènes sont très, très intelligents. Si vous en laissez un, ils continueront à se développer. Tout le monde peut faire les choses simples, c’est-à-dire tuer les 80 %. L’astuce consiste à être très proche de l’élimination totale….Nous sommes l’une des rares entreprises à pouvoir le faire, de manière inoffensive et économe en énergie, sans utiliser de produits chimiques. Notre technologie est très sophistiquée et bien conçue »

https://f6h8q2y9.stackpathcdn.com/wp-content/uploads/2023/02/atlantiumtube_TIRsim_v2-Copy-1024x424.jpg
Image montrant comment les rayons UV rebondissent dans l’eau pour tuer les agents pathogènes et les virus.

Atlantium Technologies a installé ses systèmes sur plus de 3 000 sites dans près de 70 pays.

Les spores sont des cellules résistantes que les bactéries produisent pour se défendre. Les spores des bactéries thermoacidophiles(TAB) se développent dans des conditions chaudes et acides et sont notoirement difficiles à éradiquer.

Titulaire d’un doctorat en chimie médicinale Dr Yehoshua Maor président du laboratoire Phytor à Jérusalem a réussi à prévenir la détérioration microbienne dans les boissons gazeuses transparentes.

Dr Maor : « J’avais apporté une résine végétale, un mélange de plusieurs composés, au laboratoire pour évaluer son effet sur les mitochondries. Comme les mitochondries sont très semblables aux bactéries, nous avons utilisé des bactéries pour cette modélisation… Le microbiologiste Lior Sinai a constaté quelque chose d’inattendu, a résine végétale tuait efficacement les spores des bactéries thermoacidophiles. J’ai fait le lien avec les problèmes des embouteilleurs de boissons gazeuses claires »

En 2017, Maor a donc fondé Resorcix pour résoudre le problème Il a mis au point « FlavorWatch ». Maor : « Les spores sèches de TAB hibernent comme les ours en hiver. Elles survivent à la pasteurisation qui tue les bactéries actives. Ensuite, lorsqu’elles trouvent de l’eau, du sucre et une température agréable – exactement ce qui se produit dans le processus d’embouteillage – elles retournent à un état bactérien actif, revenant à la vie….Il fallait trouver un agent qui détruise les spores dès qu’elles se transforment en bactéries, mais cet agent devait être insipide, incolore et naturel »

Flavorwatch est ajouté aux bases de boissons ou aux sirops dans la phase de préparation ou directement dans le réservoir de boissons avant la pasteurisation.

Basée dans la zone industrielle Har Hotzvim de Jérusalem, AccuBeat est l’une des rares entreprises au monde à fabriquer des horloges atomiques. 

Benny Levy, président-directeur général : « La vaste expérience et les connaissances d’AccuBeat ont contribué au développement d’une technologie adaptée à l’espace »

La mission JUICE (JUpiter ICy moons Explorer) est la plus grande mission jamais entreprise par l’Agence spatiale européenne (ESA). L’Institut Weizmann l’utilise pour étudier l’atmosphère de la géante gazeuse et les éventuels océans de ses lunes.

Le lancement Juice réussi permettra à la sonde non habitée d’atteindre Jupiter dans 8 ans. Et dans cette sonde se trouve un oscillateur ultra stable, une horloge extrêmement complexe et sensible « AccuBeat » qui permettra d’effectuer certaines des mesures les plus précises qu’il soit possible de réaliser.

« Il est si précis que si vous le faites fonctionner pendant 100 000 ans, il ne perdra que moins d’une seconde« , a déclaré Kaspi le scientifique de Weizmann. Il ajoute « Nous dresserons une carte en 3D de la température de Jupiter, ce que personne n’a jamais fait auparavant »

Lauren Guy, géophysicienne de 35 ans, a fondé « Asterra » société de géolocalisation en 2013. Elle a mis au point une technologie utilisée dans plus de 70 pays qui permet de localiser des matériaux rares depuis l’espace. Elle espère résoudre la pénurie mondiale de lithium.

La demande de lithium pour la production de voitures électriques et de batteries pour l’électronique est presque infinie, et le prix de ce métal rare a été multiplié par douze au cours des deux dernières années. Lauren Guy : « Environ 80 % du lithium produit dans le monde l’est aujourd’hui en Chine ou en Australie… Les Etats-Unis ne ne peuvent pas confier l’avenir de leur économie à la Chine et ne peuent pas être sûrs que la Chine leur fournirait les ressources dont ils ont besoin… »

Par ailleurs les fouilles coûtent très cher et les chances de trouver du lithium sont de 1 pour 1000 ! La technologie développée est basée sur un algorithme de photo-analyse utilisant une intelligence artificielle pour déchiffrer les données satellitaires afin de localiser les minéraux cachés dans la croûte terrestre.

En juin 1988, feu le Rabbi de Loubavitch rencontre Aryeh Gural, maire de H’aïfa, et lui décrit dans un langage pittoresque, sur un ton sérieux, les trésors de la ville: « À Haïfa, il y a une mer et une vallée, et dans la vallée  il y a de belles pierres et des marbres, et le Saint béni Soit-Il a fait une chose miraculeuse, il les a enterrés dans les profondeurs de la terre et dans les profondeurs du fleuve  »

Suite aux propos prémonitoires entendus du Rabbi de Loubavitch, Avraham Taub, diamantaire et joaillier bien connu, a consacré 25 ans de sa vie et des dizaines de millions de dollars à la recherche de pierres précieuses au mont Carmel. 

Pendant des années, la communauté scientifique et géologique du pays a affirmé qu’il était « délirant » ou « un rêveur », et qu’il n’y avait pas de diamants dans le sol d’Israël. Passant outre ces propos, Taub s’est mis à explorer, creuser et chercher les pierres précieuses dans le Carmel et le ruisseau Kishon.

Enfin, en 2004, Taub a fait la première découverte, la roche kimberlitique, roche volcanique de potasse qui remonte à la surface lors d’une éruption volcanique et peut contenir des diamants. Taub a fini par trouver de nombreuses pierres, des saphirs, des rubis et même 77 diamants et un saphir brut de cinq carats, d’environ un centimètre. Mais le saphir le plus précieux trouvé en 2018 est la « carmeltazite ».

Carmeltazite  est le nom du nouveau minéral découvert par la compagnie minière des Taub, « Shefa Yamim », dans la vallée Sevouloun et la rivière Kishon, sous le Mont Carmel. 

La carmeltazite se présente sous la forme de cristaux allant du brun foncé au vert foncé. Elle aurait pris naissance à 30 km de profondeur, il y a plus de 65 millions d’années, sous l’effet d’une intense activité volcanique. 

Son nom vient de sa composition, un mélange de titane, aluminium et zirconium, mais aussi du lieu où il a été découvert. Le mélange de minéraux qui constitue la pierre n’avait été observé jusqu’alors que dans l’espace. La plus grosse Carmeltazite trouvée à ce jour fait 33,3 carats. Cette pierre est plus dure que le diamant. Shefa Yamim  a localisé sept ou huit filons potentiels de carmeltazite. Le nom déposé est « Carmel Sapphire ». Pierre unique au monde, découverte seulement en Terre Sainte, de couleur noir, bleu à vert ou orange-brun, elle concurrence le diamant.

Le-Carmeltazite
Carmétazite plus rare que le diamant

La Carmeltazite a été ajoutée à la liste officielle des minéraux, après approbation de l’Association internationale de minéralogie (AIM).

Avraham Taub est mort il y a quatre ans. Mais le travail de sa vie continue de plus belle à ce jour, avec les revenus de la vente de bijoux sertis de pierres précieuses rares du Kishon, que sa famille vend dans leur centre d’accueil à Acre, dans une boutique à Jérusalem et sur le site Web de l’entreprise, par l’intermédiaire d’une filiale, la marque de bijoux Holygems, en attente d’un permis d’exploitation commerciale. Mandy Taub, fille d’Abraham, avait déjà réussi à obtenir un permis minier officiel de l’État, le seul en Israël.

 « Nos revenus devraient atteindre des milliards dès que nous pourrons commencer l’exploitation minière commerciale », déclare Shalem Taub, qui a été le bras droit de son père pendant 15 ans et qui est aujourd’hui PDG de Shefa Yamim qu’il a fondée avec son frère Yossi, vice-président du développement commercial, et sa sœur Mandy, vice-présidente pour les opérations, et sa sœur Kolton Taub, responsable du marketing numérique. 

« Afin d’atteindre l’exploitation minière commerciale, nous devons compléter les procédures de planification avec l’administrateur des terres d’Israël…. Selon des estimations indépendantes, les réserves foncières attendues dans la zone de la mine de Kishon sont d’environ 3 millions de carats bruts, et dans la zone où nous avons un permis d’exploration au Carmel, c’est plusieurs centaines de millions de carats de plus »

 « Environ 37 millions de dollars ont été investis dans les recherches depuis le début et 2 millions de dollarssupplémentaires dans le marketing. »

Aujourd’hui, toutes les activités d’exploration et d’exploitation minière sont menées par Shefa Yamim« La société compte 270 actionnaires, et la famille Taub en est le propriétaire majoritaire  », explique Shalem Taub

En ce qui concerne les prix, le grenat est offert à environ 500 $/carat au client final, le spinelle à 130 $/carat, le saphir (bleu, vert et jaune) à environ 1 770 $ et le saphir Carmel Sapphire, qui se trouve uniquement en Israël, à environ 5 800 dollars. « Notre bijou le moins cher est vendu 1 000 dollars et le bijou le plus cher coûte environ un demi-million de shekels

C’est le deuxième trésor naturel d’Israël aujourd’huiaprès le gaz »  

Agriculture 

Il y a trop de monde et pas assez de nourriture. Reagenics  veut résoudre ce problème en cultivant des cellules végétales dans des bioréacteurs. Ces cellules peuvent être utilisées pour fabriquer des produits alimentaires, des colorants, des vitamines et des additifs alimentaires.

« Nous savons tous qu’Israël est l’un des centres de culture de la viande, où l’on peut reproduire les cellules souches d’une vache », a déclaré le Dr Michael Kagan, PDG de Reagenics, « Nous faisons la même chose avec les plantes. Nous prenons des tissus végétaux et les transformons en cellules souches végétales. Nous répliquons les cellules en milieu liquide dans nos bioréacteurs ».

Contrairement à l’agriculture, les bioréacteurs ne dépendent pas des conditions météorologiques, des terres disponibles ou des troubles politiques. Le safran est un autre exemple. Depuis des milliers d’années, la principale source de safran est l’Iran. La 2ème source est le Cachemire, en Inde, mais le changement climatique a réduit à néant la capacité du Cachemire à cultiver le safran, qui a également été menacé par des troubles politiques. En conséquence, le safran est l’épice la plus chère de la planète, car il ne fleurit que trois semaines par an et nécessite une main-d’œuvre massive, principalement des enfants, pour cueillir les fils de safran. Un kilo de fils de safran provient de 180 000 fleurs et se vend actuellement entre 5 000 et 10 000 dollars. Un kilo de cellules souches de safran peut être cultivé dans un réacteur de 50 litres en une semaine

Les Cellules souches de safran cultivées dans le bioréacteur de Reagenics

Archéologie

 Une grande cruche en poterie et une inscription gravée sur le col de la cruche ont été découvertes à moins de 300 mètres du site du Temple et datées de l’époque de Salomon par feu le Dr Eilat Mazar lors de fouilles menées en 2012 dans l’Ophel à Jérusalem. L’urne en argile contenait de l’encens et des clous de girofle (voir Exode 3/34).

Dr Daniel Vainstub de l’Institut d’archéologie de l’Université hébraïque a pu déchiffrer une ancienne écriture sud-arabique utilisée au Yémen lorsque le royaume de Saba était le royaume dominant.

La langue shébaïte a été parlée entre environ 1000 ans avant notre ère et le 6e siècle de notre ère par les habitants du royaume de Saba et par plusieurs autres peuples de l’ancienne civilisation du sud de la péninsule arabique. Ils l’utilisaient comme langue écrite et pas seulement comme langue parlée. 

 The pottery shard dating back to King Solomon and the Queen of Sheba. (photo credit: Dr. Daniel Vainstub)
Tesson de poterie datant du roi Salomon et de la reine de Saba

Dr Daniel Vainstub : « Le déchiffrage de l’inscription sur l’urne nous renseigne non seulement sur la présence de locuteurs de la langue de Saba en Israël à l’époque de Salomon, mais aussi sur les relations géopolitiques dans notre région. Principalement à la lumière de l’endroit où l’urne a été découverte, une zone connue pour être le centre de l’activité administrative du roi Salomon et de Jérusalem…C’est une preuve supplémentaire des liens commerciaux et culturels étendus qui existaient entre Israël sous le roi Salomon et le royaume de Saba ». 

 Des archéologues de l’Autorité israélienne des antiquités découvrent dans des fouilles à Ashkelon un hameçon en cuivre vieux de 6 000 ans, utilisé pour attraper de gros poissons comme les requins et les thons.

Dr Yael Abadi-Reiss, codirectrice des fouilles, et Dr Daniel Varga : «  L’hameçon mesure 6,5 cm de long et 4 cm de large, idéal pour chasser des requins de 2 à 3 m de long ou de grands thons. Les hameçons plus anciens découverts précédemment étaient en os et beaucoup plus petits que celui-ci…L’utilisation du cuivre a commencé à la période chalcolithique et il est fascinant de découvrir que cette innovation technologique a été appliquée dans l’Antiquité à la production d’hameçons pour les pêcheurs de la côte méditerranéenne »

Excavated fishing hook
Hameçon en cuivre 6000 ans d’âge

 Lors de la fouille effectuée dans le cadre d’un projet de construction de la ligne de chemin de fer entre la vallée de Jezréel et le carrefour de Yagour, des fours à verre datant d’environ 1600 ans ont été découverts.

Yael Gorin-Rosen, conservatrice en chef du département de l’Autorité des Antiquités d’Israël : « C’est une découverte très importante, car elle nous permet de mieux comprendre l’histoire de l’industrie du verre à la fois en Israël mais aussi dans l’ensemble du monde antique…. A partir de sources historiques datant de l’époque romaine, nous savions que la vallée d’Akko était réputée pour l’excellente qualité de son sable, très approprié pour la fabrication du verre… Pour la première fois, nous avons trouvé la verrerie »
Pr Ian Freestone de l’University College de Londres : « Cette découverte est d’une grande importance pour la compréhension de l’ensemble du système du commerce du verre dans l’Antiquité. Elle prouve qu’Israël était un centre de production de verre à l’échelle internationale, sa verrerie a alimenté toute la Méditerranée et l’Europe »

Les fours qui ont été trouvés ont deux compartiments: un foyer à température très élevée, et une chambre de fusion dans laquelle les matières premières pour le verre, sable de plage propre et sel, sont insérés et fondus ensemble à une température de 1200°C.
Les matériaux sont chauffés pendant une semaine ou deux jusqu’à ce que d’énormes morceaux de verre brut soient produits, certains pesant plus de dix tonnes.
A la fin du processus de fabrication, les fours sont refroidis. Les gros morceaux de verre qui ont été fabriqués sont brisés en morceaux plus petits et sont vendus à des ateliers où ils sont fondus à nouveau afin de produire de la verrerie.
La plus grande usine de production de verre de l’antiquité a été trouvée dans le quartier de Bet Eliezer, à Hadera. Elle date du 7/8èmes..

Le verre judéen était d’une couleur vert clair et moins cher que le verre égyptien.


– Sous la direction des Dr Pnina Cohen et Meirav Meiri du laboratoire de paléogénétique du Musée d’histoire naturelle Steinhardt de l’Université de Tel-Aviv, une étude génétique de l’ADN de pépins de raisin vieux de 1100 ans trouvés dans le Néguev a été menée en collaboration avec Pr Guy Bar-Oz de l’Université de Haïfa et des chercheurs de l’Autorité des Antiquités d’Israël. Cette étude a révélé une similitude presque totale entre certaines variétés de raisin du Néguev datant des 4ème / 9ème siècles et des cépages modernes de la région, dont certains seraient peut-être déjà apparus dans la Bible. Selon les chercheurs, ces résultats ouvrent de nouvelles voies pour restaurer et améliorer les cépages anciens, mieux adaptés aux conditions climatiques et topographiques locales, et apporter une contribution importante à l’industrie viticole moderne d’Israël, qui s’est développée à partir de cépages importés d’Europe.

 Une inscription hébraïque ancienne du mont Ebal, près de Naplouse, trouvée sur une tablette de plomb pliée, lors d’une fouille dans les années 1980, a récemment fait l’objet de mesures tomographiques à rayons X afin de révéler le texte caché. L’analyse épigraphique des données a révélé une formule de malédiction écrite dans une écriture proto-alphabétique datant de la fin de l’âge du bronze et précédant d’au moins 200 ans toute inscription hébraïque connue en Israël : « Tu es maudit par le Dieu« ,voir Deutéronome 11/26-29.

 (L-R) XCT reconstruction of the tablet's surface. Semitransparent visualization of the reconstructed tablet (photo credit: DANIEL VAVRIK)

– Une tablette vieille de 2000 ans a été découverte dans la Cité de David, à proximité de la Route du Pèlerinage. Cette pierre calcaire brisée est inscrite avec sept lignes de texte prosaïque, un registre comptable d’un marchand qui précise des noms, des mesures et des chiffres.

La tablette été analysée par Nahshon Szanton, directeur des fouilles de l’Autorité israélienne des antiquités, qui a travaillé en collaboration avec la professeure Esther Eshel, épigraphe à l’université Bar-Ilan. La tablette donne un nouvel aperçu sur l’alphabétisation des populations à la période du Second Temple.

Pr Eshel : « Plus nous trouvons des inscriptions issues du quotidien – à opposer aux textes monumentaux écrits par les États – plus je pense que de nombreuses personnes savaient lire et écrire pendant cette période et qu’elles savaient rédiger en particulier des instructions simples comme celles trouvées ici »,

Révélations

Le saviez-vous ? – Des travaux basés sur l’analyse de 776 suicides entre 2012 et 2016 montrent que la pleine lune, l’automne (septembre) et la fin d’après-midi (entre 15 et 16h) sont des périodes où le risque de suicide est plus élevé, en particulier chez les personnes souffrant de dépression ou de troubles liés à la consommation d’alcool, et chez les plus de 55 ans et les personnes souffrant de troubles bipolaires.

Les changements de lumière peuvent affecter les personnes vulnérables, en conjonction avec d’autres facteurs de risque.

Le saviez-vous ? Un phénomène unique et inédit a récemment été observé dans les forêts israéliennes : en l’absence d’herbivores compétitifs tels que les écureuils, les populations locales de rats ont appris à casser et à manger les cônes de conifères.

Dr Noa Truskanov et des chercheurs israéliens du projet Citizen Science de l’université de Tel-Aviv et de la Société pour la protection de la nature cherchent maintenant à comprendre ce comportement unique, similaire à  la transmission de la culture et de la tradition bien connue chez l’homme. Les rats ont transmis cette technique à leur progéniture par apprentissage social. 

Le saviez-vous ? Selon Dedi Meiri du Technion, il existe un fort potentiel de co-traitement du cancer. Le cannabis peut aider à combattre le cancer non seulement en affectant directement les cellules cancéreuses, mais aussi en modifiant la réponse immunitaire et l’écosystème de la tumeur.

Le saviez-vous ? Des patchs imprimés avec des micro-aiguilles peuvent aider à administrer des vaccins, selon le MIT (Massachusset Institute of Technology). L’imprimante produit des patchs avec des centaines de micro-aiguilles contenant le vaccin, et chaque patch peut être attaché à la peau, permettant au vaccin de se dissoudre sans avoir besoin d’une injection traditionnelle.

Le saviez-vous ? Une alimentation saine, un bon sommeil, plus d’activité physique et moins de stress permettent aux femmes de gagner quelques années sur leur âge biologique, selon une étude l’Université de Virginie (Etats-Unis)

Le saviez-vous ? La pratique du « Pilates » deux fois par semaine peut améliorer les symptômes de dysfonctionnement sexuel – tels que la baisse de la libido, la difficulté à atteindre l’orgasme et la douleur pendant les rapports sexuels – chez les femmes âgées de 20 à 50 ans.

Le saviez-vous ? Des scientifiques de l’Université d’Austin ont mis au point un système capable de lire dans l’esprit d’une personne et de reproduire l’activité cérébrale dans un flux de texte, en s’appuyant en partie sur un modèle similaire à celui qui alimente le ChatGPT d’Open AI et le Bard de Google. Il s’agit d’une étape importante sur la voie du développement d’interfaces cerveau-ordinateur capables de décoder un langage continu grâce à des enregistrements non invasifs des pensées.

Inventions et découvertes

Dans les piles métal-air, le métal contenu réagit avec l’oxygène de l’air pour libérer de l’énergie électrique. Dans ce type de batterie l’oxygène est obtenu à partir de l’air ambiant via une électrode spéciale et ne doit pas être conservé dans la batterie. Par conséquent, cette batterie permet d’obtenir des densités d’énergie nettement plus élevées que les batteries courantes et elle est adaptée aux applications pour lesquelles une taille compacte est importante.

Le titane est un métal intéressant pour stocker l’électricité car passif et stable, chaque atome peut donner jusqu’à quatre électrons pour le transfert de charge, tout en étant relativement léger et extrêmement résistant.

Pr Yair Ein-Eli et les chercheurs du Technion ont réussi à utiliser son potentiel électrochimique pour le stockage de l’énergie électrique en appliquant un liquide ionique appelé « EMIm(HF)2.3F ». On a obtenu une tension moyenne de 1,2 volt et des courants de décharge relativement élevés allant jusqu’à 0,75 mA/cm2.

On sait que les plantes communiquent entre elles lorsqu’elles sont stressées,et qu’elles peuvent changer physiquement, en se flétrissant ou en changeant la couleur des feuilles, devenir amères au goût, pour dissuader les herbivores, ou émettre des odeurs pour signaler qu’elles sont attaquées, par exemple par des insectes.

Des chercheurs de l’Université de Tel Aviv ont identifié des « mots » et découvert que les différentes espèces parlent dans des « langues » différentes. Une étude a montré que les plantes peuvent réagir aux sons, par exemple en augmentant la concentration en sucre de leur nectar pour attirer les pollinisateurs qui font du bruit à proximité. Les plantes « parlent » en émettant des clics, qui ressemblent un peu à des éclats de pop-corn. Les sons sont émis à un volume similaire à celui de la parole humaine, mais à des fréquences élevées, au-delà de la gamme auditive de l’homme.

Pr Lilach Hadany, responsable de l’étude à l’École des sciences végétales et de la sécurité alimentaire de l’Université : « Nos résultats suggèrent que le monde qui nous entoure est rempli de sons végétaux et que ces sons contiennent des informations, par exemple sur la pénurie d’eau ou les blessures. Nous supposons que, dans la nature, les sons émis par les plantes sont détectés par les créatures situées à proximité, telles que les chauves-souris, les rongeurs, divers insectes et peut-être aussi d’autres plantes qui peuvent entendre les hautes fréquences et en tirer des informations pertinentes ».

 Le doctorant Edo Kon et Pr. Dan Peer, Vice-Président pour la recherche et le développement de l’Université de Tel-Aviv et chef du laboratoire de nanomédecine ont réussi à développer le premier vaccin à ARNm efficace à 100% contre l’agent infectieux responsable de la peste, sur des souris. La nouvelle plateforme pourra permettre le développement rapide de vaccins sûrs contre les maladies bactériennes, y compris celles causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques, dans le cas par exemple d’une nouvelle forme de pandémie causée non par des virus mais par des bactéries. 

Edo Kon : « Les vaccins à ARNm ont été développés alors de la pandémie du covid-19. Mais jusqu’à présent ils n’ont pas été utilisés contre les bactéries … Le grand avantage de ces vaccins, outre leur efficacité, est la possibilité de les développer très rapidement. Par exemple, une fois la séquence génétique du virus SARS-CoV2 (Covid-19) publiée, il n’a fallu que 63 jours pour commencer les premiers essais cliniques. Cependant, les scientifiques pensaient jusqu’à présent qu’il était biologiquement impossible de réaliser de tels vaccins à ARNm contre des bactéries. Dans notre étude, nous avons montré qu’il est en fait possible de développer des vaccins à ARNm efficaces à 100% contre les bactéries mortelles ».

Une étude menée sous la direction du Prof. Shai Efrati, de la Faculté de médecine de l’Université de Tel-Aviv, médecin au Centre de médecine hyperbare du Centre médical Shamir, a montré qu’un traitement par oxygénothérapie hyperbare (OHB) suivant un protocole spécifique, était beaucoup plus efficace pour réduire la douleur chez les patients souffrant de fibromyalgi, syndrome de douleur chronique, suite à une lésion cérébrale traumatique, que le traitement médicamenteux disponible aujourd’hui. Les résultats ont montré que l’oxygénothérapie hyperbare a fini par guérir les participants à l’étude, dans un rapport de deux sur cinq.

Pr. Shai Efrati « La fibromyalgie est un syndrome de douleur chronique dont souffrent entre 2 % et 8 % de la population… Jusqu’à il y a 15 à 20 ans, certains médecins pensaient qu’il s’agissait d’une maladie psychosomatique et recommandaient aux patients de se tourner vers des traitements psychologiques. Aujourd’hui, nous savons qu’il s’agit d’une maladie biologique, qui affecte le traitement cérébral des signaux reçus par l’organisme. Lorsque ce mécanisme fonctionne mal, on peut ressentir de la douleur, même sans qu’il n’y ait aucun dommage réel aux endroits du corps concernés ».

 Basée près de Haïfa et fondée par Pr Moshe Shoham, l’un des pionniers de la robotique médicale, Tamar Robotics a mis au point le plus petit système robotique et le plus précis au monde pour la chirurgie cérébrale mini-invasive, avec un diamètre de seulement 10 mm.

Il est équipé d’une caméra, de deux bras robotisés orientables et pliables pouvant contenir des outils chirurgicaux classiques, et d’un échafaudage extensible qui facilite la vision et la manœuvre des outils dans l’espace de travail ciblé.

Chaque millimètre compte lorsqu’il s’agit d’opérer le cerveau et la moindre erreur peut entraîner toute une série de complications telles que des troubles de la mémoire, une perte de la parole ou des mouvements, des crises d’épilepsie, voire le décès du patient.

Avec le système de Tamar Robotics, il suffit d’une seule petite incision dans le crâne et le couloir, ce qui réduit les risques et le temps de récupération pour le patient. 

Aaron Feldman, vice-président : « Tout est si délicat et si étroit dans le cerveau que si l’on bouge dans la mauvaise direction, on peut peut-être retirer la tumeur, mais le patient ne pourra plus parler ou marcher pour le reste de sa vie… C’est pourquoi, si l’on peut réduire le corridor à travers le tissu cérébral afin d’accéder à la tumeur, c’est une différence majeure »

L’entreprise développe également une technologie pour la chirurgie de la colonne vertébrale afin d’enlever les tumeurs, ainsi que pour les chirurgies de la tête et du cou liées aux cancers de la thyroïde et du larynx.

Elle cible à moyen terme de réduire la taille du robot à seulement 6 mm de diamètre ainsi que d’autres opérations chirurgicales, notamment celles visant les cancers du poumon, de la vessie et de la prostate.

Le cancer de l’ovaire se classe au cinquième rang des décès par cancer chez les femmes. Il est généralement découvert lorsqu’il s’est propagé et qu’il est difficile à vaincre.

Le premier traitement du cancer de l’ovaire comprend l’ablation chirurgicale maximale de la tumeur, suivie d’une chimiothérapie néoadjuvante avec des médicaments à base de platine/taxane. Bien que 60 à 80 % des patientes répondent initialement à la chimiothérapie, 80 à 85 % d’entre elles développent une chimiorésistance, d’où la recherche constante de nouvelles cibles thérapeutiques.

Dans une recherche menée à l’université de Tel Aviv (TAU), par Pr Dan Peer, vice-président pour la recherche et le développement et directeur du « Precision Nanomedicine Lab » et son équipe, la protéine CKAP5, protéine associée au cytosquelette, a été utilisée comme cible thérapeutique pour des nanomédicaments à base d’ARN, médicaments qui délivrent des nanoparticules de traitement ultrafines. Les chercheurs ont ciblé les tissus de l’ovaire avec des nanoparticules lipidiques contenant de l’ARN pour réduire CKAP5 au silence, provoquant l’effondrement des cellules et atteignant un taux de survie de 80 %.

Sushmita Chatterjee, étudiante post-doctorale : « La protéine CKAP5 n’a jamais été étudiée dans le cadre de la lutte contre le cancer, tout simplement parce qu’il n’y avait pas de moyen connu de la réduire au silence. Les nanoparticules lipidiques mises au point par Pr Dan Peer nous ont permis pour la première fois de réduire cette protéine au silence par l’administration ciblée d’un médicament à base d’ARN. Nous avons prouvé que CKAP5, une protéine responsable de la stabilité de la cellule, peut être réduite au silence et que cette procédure effondre et détruit l’ensemble de la cellule cancéreuse »

Une plante sud-africaine appelée « ombrelle laineuse » n’a aucun lien avec le cannabis, mais elle produit une multitude de composés actifs du cannabis – les cannabinoïdes – dont certains pourraient avoir de nouvelles utilisations médicales. Les chercheurs de l’Institut Weizmann des sciences ont identifié plus de 40 cannabinoïdes dans « l’ombrelle laineuse » et ont révélé la série d’étapes biochimiques suivies par la plante lorsqu’elle fabrique ces composés. Ils ont également montré comment ces étapes peuvent être reproduites en laboratoire pour synthétiser ou même concevoir de nouveaux cannabinoïdes.

La plante de cannabis bien connue produit plus de 100 cannabinoïdes différents et reste leur producteur emblématique. Mais « l’ombrelle laineuse »,  une plante vivace à croissance rapide, est une respectable seconde source.

 Woolly umbrella, a relative of sunflowers and lettuce, blooms in a Weizmann Institute greenhouse (photo credit: Dr. Sagit Meir)
 L’ombrelle laineuse 


« Nous avons trouvé une nouvelle source importante de cannabinoïdes et développé des outils pour leur production durable, ce qui peut aider à explorer leur énorme potentiel thérapeutique« , explique le Dr Shirley Paula Berman, qui a dirigé l’étude dans le laboratoire du Pr Asaph Aharoni du Département des Sciences Végétales et Environnementales de Weizmann.
Les cannabinoïdes sont déjà largement utilisés pour soulager la douleur, les nausées, l’anxiété et les crises d’épilepsie, et la liste de leurs utilisations possibles s’allonge rapidement. Les récepteurs moléculaires qui répondent à ces composés sont courants chez l’homme, non seulement dans le cerveau mais aussi dans tout le corps, ce qui laisse penser que les cannabinoïdes qui se lient à eux pourraient être utilisés pour traiter tous les types de maladies, du cancer aux maladies neurodégénératives.
–  Les experts en assyriologie – qui se spécialisent dans l’étude archéologique, historique, culturelle et linguistique de l’Assyrie et du reste de l’ancienne Mésopotamie (Irak) – consacrent de nombreuses années à essayer de comprendre les textes akkadiens écrits en cunéiforme, l’une des formes d’écriture les plus anciennes que l’on connaisse.
Le cunéiforme signifie « en forme de coin » car, dans l’Antiquité, on écrivait à l’aide d’un stylet en roseau taillé pour faire une marque en forme de coin sur une tablette d’argile.
Shai Gordin de l’université d’Ariel et Gai Gutherz, Jonathan Berant et Omer Levy de la TAU ont mis au point un modèle d’intelligence artificielle capable de traduire automatiquement en anglais un texte akkadien écrit en cunéiforme.

 An ancient Assyrian tablet with writing in cuneiform from the Library of Ashurbanipal. (photo credit: The Trustees of the British Museum)
Ancienne tablette assyrienne avec écriture cunéiforme de la bibliothèque d’Ashurbanipal


 

Problèmes de société

 Le nombre d’Israéliens à l’étranger est estimé à environ 600 000 personnes, soit 6 % de la population totale d’Israël – un taux d’émigration très similaire à celui de pays tels que la Finlande, l’Autriche ou la Suisse. Ces émigrés des jeunes gens très instruits qui se concentrent dans des professions à col blanc telles que la haute technologie, les sciences et les affaires.

Leur émigration diminue le capital humain et la richesse du pays d’où trois grands défis : 

tenter d’inciter les émigrés à revenir en leur offrant des opportunités économiques stimulantes ; trouver des moyens de renforcer les liens de ceux qui choisissent de rester à l’étranger ; et réduire la future fuite des cerveaux. 

 72 % des fondateurs de start-up souffrent de problèmes de santé mentale

Startup Snapshot, une plateforme de partage de données pour l’écosystème des startups, a publié un rapport intitulé « The Untold Toll : The Impact of Stress on the Well-Being of startup founders and CEOs« , qui utilise des données recueillies auprès de plus de 400 fondateurs de startups à travers le monde afin de mettre en lumière l’impact de l’entrepreneuriat sur la santé mentale.

Selon le rapport, 72 % des fondateurs ont déclaré que leur santé mentale était affectée par le parcours entrepreneurial – plus d’un tiers de ces fondateurs (37 %) ont déclaré qu’ils souffraient également d’anxiété.

« Avec notre dernière étude, nous nous sommes donnés pour mission d’apporter de la transparence et de la clarté sur les états émotionnels des fondateurs et des entrepreneurs« , a déclaré Yael Benjamin, fondatrice et PDG de Startup Snapshot. « Nous avons été en mesure de mettre à jour les charges physiques, émotionnelles et cognitives les plus négligées auxquelles les entrepreneurs sont confrontés chaque jour lorsqu’il s’agit de gérer une startup. »

Malgré l’impact mental évident de l’entrepreneuriat, 93 % des fondateurs interrogés ont déclaré que s’ils en avaient la possibilité, ils recommenceraient, et seuls 23 % d’entre eux ont cherché de l’aide ou consulté un psychologue.

Le rapport souligne la relation indissociable entre le bien-être financier et émotionnel, notant que les fondateurs doivent donner la priorité à leur santé mentale pour une réussite à long terme.

Défense

 Rafael a présenté au salon de l’armement Eurostory à Paris la 6ème  génération du Spike dans la version longue portée NLOS. Le nouveau modèle offre une portée, 32 km lorsqu’il est lancé depuis le sol ou depuis la mer au lieu de 25 km, et 50 km lorsqu’il est lancé depuis des hélicoptères de combat, au lieu de 32 km, ainsi que la possibilité de lancer simultanément plusieurs missiles contrôlés par un seul opérateur et transférer le contrôle du missile de l’hélicoptère de lancement à une force terrestre plus proche de la cible.

 L’industrie aérospatiale dévoile le sous-marin autonome sans pilote BlueWhale, conçu pour les opérations secrètes de collecte de renseignements, la détection de sous-marins et la collecte de renseignements acoustiques, au moyen d’un sonar de plusieurs dizaines de mètres de long, remorqué, et au moyen d’un sonar monté de part et d’autre du sous-marin. BlueWhale est également conçu pour détecter les mines sur le fond marin.

BlueWhale est équipé d’un mât télescopique, qui émerge de l’eau lors de la plongée sur lequel sont installés des radars et des systèmes électro-optiques pour détecter des cibles en mer et sur rive. Grâce aux antennes de communication par satellite sur le mât, les informations collectées en temps réel sont transmises aux postes de commandement dédiés, qui peuvent être situés n’importe où dans le monde.

BlueWhale effectue une partie importante des tâches d’un sous-marin habité, pendant plusieurs semaines et avec des coûts de maintenance minimes.

Yoav Turgeman, VP de l’industrie aérospatiale et PDG d’Elta : « BlueWhale rejoint la famille des outils sans pilote développés par l’industrie aérospatiale dans les airs, sur terre et en mer et est un multiplicateur de force pour les marines du monde… BlueWhale est important dans la gamme de solutions marines de l’industrie aérospatiale, comprenant, entre autres, la sécurité économique de l’eau, les combinaisons de protection et d’attaque pour les voiliers et la gestion de l’arène des navires autonomes »

Santé

Des chercheurs de l’université de Tel-Aviv ont mis au point un « micro-robot hybride » de la taille d’une cellule biologique capable de capturer les cellules endommagées

Il peut être contrôlé à l’aide de deux types de mécanismes, électriques et magnétiques.

La technologie a été développée par Pr Gilad Yossifon de l’École de génie mécanique et du Département de génie biomédical et son équipe de recherche.

Pr Yossifon : « Le développement de la capacité du micro-robot à se déplacer de manière autonome s’est inspiré des micro-nageurs biologiques tels que les bactéries et les spermatozoïdes. Il s’agit d’un domaine de recherche innovant qui se développe rapidement, avec une grande variété d’utilisations dans des domaines tels que la médecine et l’environnement »

  « GrayMatters Health » a développé Prism, un dispositif d’autoneuromodulation numérique qui aide à gérer le trouble de stress post-traumatique (SSPT).

Prism se compose d’un capuchon équipé d’électrodes et d’une interface audiovisuelle interactive qui permet au patient de modifier l’activité cérébrale grâce à une boucle de rétroaction positive. L’appareil aide les patients à contrôler leur amygdale, qui régit les émotions et la mémoire, et à développer une technique mentale pour calmer leur système émotionnel. 

Prism est un traitement complémentaire du SSPT qui peut être utilis avec d’autres thérapies, telles que la thérapie par la parole, les médicaments psychiatriques, l’EMDR et la marijuana médicale.

Le cancer du pancréas représente environ 3 % de tous les cancers dans les pays occidentaux et environ 7 % de tous les décès par cancer. Moins d’une personne sur dix y survit plus de quelques années. C’est l’un des cancers les plus meurtriers, caractérisé par une invasion locale agressive et une propagation métastatique. Bien que les mutations des gènes moteurs soient conservées au cours de la progression du PDA, l’adénocarcinome canalaire pancréatique, aucune mutation spécifique n’est corrélée à la dissémination des métastases.

Sous la direction de la doctorante Amina Jbara du groupe de recherche de la faculté de médecine du Pr Rotem Karni, des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem ont découvert que des changements dans le traitement des molécules d’ARN – et non des changements génétiques dans l’ADN – conduisent les tumeurs de PDA à devenir métastatiques et à se propager à d’autres parties du corps.

Rotem Karni : « Nos résultats uniques démontrent que la disparition de la protéine RBFOX2 amène des centaines de gènes à produire des ARN et des protéines d’une manière différente, ce qui contribue aux capacités invasives des cellules cancéreusesNos résultats uniques démontrent que la disparition de la protéine RBFOX2 amène des centaines de gènes à produire des ARN et des protéines d’une manière différente, ce qui contribue aux capacités invasives des cellules cancéreuses…Nous avons découvert que la restauration de RBFOX2 dans les cellules métastatiques du PDA inhibe la formation de métastases, tandis que l’élimination de RBFOX2 dans les cellules non métastatiques du PDA stimule la formation de métastases du cancer du pancréas… En outre, ces résultats offrent deux options possibles pour le traitement du cancer du pancréas métastatique : soit un médicament connu qui inhibe un processus affecté par RBFOX2, soit une thérapie à base d’ARN qui intervient dans le traitement d’ARN spécifiques affectés par RBFOX2»

En utilisant un médicament actuellement disponible pour traiter les patients ayant subi une transplantation d’organe et qui inhibe l’activité de ce groupe de gènes, les chercheurs ont constaté qu’il était possible de retarder la formation de métastases.

En outre, les chercheurs ont montré qu’il était possible d’annuler la capacité métastatique des cellules cancéreuses du pancréas prélevées sur des patients par une intervention génétique dans le traitement de l’ARN des gènes affectés par RBFOX2.

Les chercheurs de l’Université hébraïque ont isolé la molécule responsable du déclin rapide des patientes atteintes d’Alzheimer, ce qui pourrait aider à mieux comprendre les origines génétiques de la maladie, à la prévenir ou à ralentir la détérioration cognitive.

Rétrécissement d’un cerveau atteint de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est une affection dégénérative grave qui constitue la principale cause de démence. La maladie touche de manière disproportionnée les femmes, caractérisées par un taux de progression plus rapide et une détérioration cognitive plus prononcée que les hommes. Les protocoles thérapeutiques actuels ne visent qu’à retarder la progression des symptômes, mais on sait qu’ils entraînent des effets secondaires plus graves chez les femmes. Par conséquent, le déclin des fonctions cognitives chez les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer se poursuit malgré le traitement, ce qui aggrave encore les difficultés auxquelles elles sont confrontées.
Une étude, dirigée par le professeur Hermona Soreq, spécialiste des gènes du cerveau, et le professeur Yonatan Loewenstein, du Centre Safra pour les neurosciences et de l’Institut des sciences de la vie de l’Université hébraïque, a découvert un lien direct entre une famille de fragments d’ARN d’origine mitochondriale et le taux de progression de la démence chez les femmes.
Les résultats indiquent qu’indépendamment des changements structurels du cerveau, l’épuisement sévère des fragments d’ARN mitochondriaux hérités de la mère, dans les noyaux cérébraux affectés, est en corrélation avec la détérioration rapide des capacités cognitives chez les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Le professeur Soreq a expliqué : « Notre recherche apporte une contribution significative au corpus existant de la recherche sur la maladie d’Alzheimer en découvrant de nouvelles idées sur les facteurs qui entraînent un déclin cognitif accéléré chez les femmes, soulignant des distinctions cruciales non seulement dans la progression de la maladie, mais aussi dans la réponse au traitement. En outre, ces résultats ont des implications pour le traitement de ces symptômes par des thérapies à base d’ARN, qui sont apparues ces dernières années et constituent désormais une option viable »


Plus de 10 % de la population du monde occidental souffre d’une maladie rénale chronique qui nuit à la production de l’hormone EPO, provoquant une anémie potentiellement mortelle.

Pr Ido Amit de l’Institut Weizmann et ses collègues ont identifié un sous-ensemble de cellules rénales appelées « Norn » responsables de la production de l’hormone EPO dans le corps humain.
Les cellules de notre corps ont besoin d’oxygène transmis par les globules rouges, les érythrocytes. Chaque seconde, nous produisons 2 à 3 millions de globules rouges, soit un quart de toutes les nouvelles cellules formées dans le corps à un moment donné. 
Le processus est établi par l’hormone EPO, qui est utilisée pour se lier aux cellules mères des cellules sanguines trouvées dans la moelle osseuse, les amenant à se diviser et à se multiplier.
Cette découverte permettrait de guérir l’anémie et d’autres maladies du sang par la mise au point de nouveaux médicaments. Jusqu’à ce jour, la seule option de traitement était l’EPO fabriquée en laboratoire pour compenser la déficience de l’hormone naturelle.
Pr Amit : « La découverte des cellules Norn va nous permettre de comprendre comment fonctionnent les médicaments qui augmentent la production d’EPO et, plus important encore, de développer de nouveaux médicaments et traitements »

Internet

Si on a stocké des milliers de photos sur son portable, l’application «GoodOnes » propose un assistant photo personnel, Ollie, basé sur l’apprentissage automatique. Ollie élimine les mauvaises photos et recommande celles qu’il faut conserver, partager et même créer un livre de photos.

– Hanouka est une guerre métaphysique

(52) ‘hanouka est une guerre métaphysique (rav sadin) – youtube


Sources: IsraelValley, SiliconWadi, … —               

Contribution: Albert SOUED

La série de Tsedek-Info est en ligne à http://www.nuitdorient.com/n40a.htm  

Dernier livre paru d’Albert Soued:  

Quand le Moyen-Orient verra-t-il la paix ?, Editions de l’Histoire, 2021


Vous voulez une info claire et objective sur le Moyen Orient, 

Vous voulez comprendre les événements qui ont lieu et ceux qui ne tarderont pas à se produire, 

Vous voulez vous faire une opinion, indépendante des medias publics ….

Mon interview : 

https://goldnadel.tv/culture/-des-livres-pour-le-week-end-avec-albert-soued?mode=video


Vous êtes intéressé par ce qui se passe au Moyen Orient

alors, visitez le site www.nuitdorient.com

Site régulièrement consulté par les journalistes et les politologues


Liste des livres publiés par Albert Soued

Les Symboles dans la Bible – Editions Grancher, 1993

Les Symboles des rêves dans la Bible  – Editions Grancher, 1997

La Révolution des Messies – Editions l’Harmattan, 2000

Vos rêves et leurs symboles – Editions Grancher, 2003

Quand le Moyen Orient verra-t-il la Lumière ?  – Edition Publibook

Tome I – 2007  Tome II —  2013

Des clés pour comprendre la Qabalah – Editions l’Harmattan 2016

Quand le Moyen-Orient verra-t-il la paix ? – Editions de l’Histoire, 2021

© par le groupe boaz, copyright autorisé sous réserve de mention de l’auteur Albert Soued ou du site www.nuitdorient.com 

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*