Quand Rama Yade veut, avec « Maître Gims », réparer les Africains dans leur dignité d’homme

« Pour que nos enfants ne rasent plus les murs »

Elle avait déclaré que « passer à Paris devant la statue de Colbert était une micro-agression »…

Voulant dire sa solidarité à … un Maître Gims moqué depuis ses analyses géopolitiques en Afrique, voilà que Rama Yade, ancienne candidate à l’élection présidentielle, ancienne secrétaire d’État chargée des Droits de l’homme sous l’ère Sarkozy, ex-ambassadrice de l’Unesco aujourd’hui directrice Afrique du think tank l’Atlantic Council à Washington, se fend sur les RS d’une video navrante: « J’ai vu avec quelle délectation certains ont contesté l’idée d’un leadership africain comme si c’était quelque chose d’aberrant. Rien que l’idée a pu en choquer certains. Je ne te défends pas parce que tu n’en as pas besoin, mais je le fais pour nos enfants pour qu’ils n’aient pas à raser les murs et qu’ils marchent la tête haute »,

Préférant défendre « l’esprit » plutôt que « la lettre » de ce qu’a dit le rappeur, l’ex-conseillère régionale d’Île-de-France ajoute: « Il n’y avait peut-être pas d’électricité sur les pyramides, il y avait beaucoup mieux que cela. C’est en Afrique que l’Homme est devenu bipède. L’Âge de la pierre, l’une des époques les plus brillantes de l’humanité, a commencé en Afrique », finit-elle, saluant un Maître Gims qui aurait « voulu corriger une injustice, réparer les Africains dans leur dignité d’Hommes ».

Message d’Amérique à @GIMS, en français : une vidéo Twitter un peu spéciale cette semaine #pyramides #egypte #cleopatre #jesuisgims pic.twitter.com/vggx9OCWhE

— Rama Yade 🌐 (@ramayade) May 2, 2023

Pour rappel: en 2021 déjà, dans un entretien accordé à L’Express, la donzelle , définissant le wokisme comme « un noble combat de justice et de revendication d’égalité dont devrait s’enorgueillir la patrie des droits de l’homme », avait déclaré que nier qu’en France « le racisme était partout avait précipité notre pays dans les graves périls actuels », dénonçait cette France qui avait « réécrit son passé pour nier ce qu’elle avait été », et avait invoqué le « racisme structurel » du pays pour mieux faire l’éloge des Black studies américaines qui devaient, selon elle, être étudiées dans les universités françaises. 

TJ