Joe Biden candidat à sa succession.
Il n’y a pas si longtemps, les vieux politiques étaient russes.
Les américains offraient l’image inverse.
Ils débordaient de vitalité!
De Temple de la jeunesse, l’Amérique est devenue Jurassic Park.
S’il était réélu pour un second mandat, Sleepy Joe aurait 84 ans.
Dans quel état serait-il?
Il ne sait pas la date du jour,
Il parle seul,
Il voit des fantômes,
Il trébuche,
Il a la main baladeuse,
Il s’égare sur la pelouse de la Maison Blanche!
Il fait du vélo pour faire jeun’s et est tombé lourdement,
Il se trompe sur les noms et les lieux,
Il se trompe même en lisant son prompteur.
Et tout ça, sous l’œil des caméras et des américains.
70% d’entres eux s’opposent à sa candidature
Son entourage l’encourage.
Ça rappelle Bouteflika.
Les Républicains sont ravis que Biden soit candidat.
Et les Démocrates adorent l’idée que Trump soit son adversaire.
En fait, Joe Biden est obsédé par son prédécesseur.
On a oublié qu’il a été élu par défaut, qu’il a promis de ne faire qu’un seul mandat.
Le parti Républicain redoute que les centristes rejettent Trump.
Sans les centristes, personne ne peut gagner.
Les Américains semblent enfermés dans un jour sans fin.
Pour en sortir, il faudrait que l’un ou l’autre, où les deux, jettent l’éponge.
Les Républicains autant que les Démocrates ne se résignent pas au duel annoncé.
Il n’est pas dit que l’État le souhaite.
Attendons-nous à des surprises.
L’Amérique n’a pas fini de nous surprendre.
C’est sans doute ce qui fait sa grandeur.
© René Seror.
C’est sans doute ce qui fait son horreur.
Pour comprendre comment ce pays a pu sombrer dans les ténèbres du wokisme et du politiquement correct, lire deux grands analystes sur les USA : le fameux Alexis de Toqueville, qui s’est avéré visionnaire sur bien des points, et Thomas Sowell. Afro-américain, ce dernier a toujours fait preuve d’une remarquable acuité de jugement sur son pays. Son parcours est d’autant plus intéressant qu’il n’appartient à aucune secte politique. Bien que n’étant pas du tout pro Trump, il juge sévèrement Obama et l’aberration de la « discrimination positive » (oxymore et terme de newspeak par excellence) et plus encore Joe Biden, dont il disait que l’élection signerait la mort civilisationnelle des États-Unis.
Il va de soi, mais est-il utile de le préciser ?, qu’il n’existe aucun rapport entre la réalité sociétale et politique des États-Unis et tout ce qu’on peut lire et entendre dans le showbiz et les médias. Une précision : la gauche n’existe pas aux USA. Ce qu’aujourd’hui on appelle « gauche » aux USA c’est en réalité la « New Left » mouvement politique confusionniste et identitaire, devenu raciste à partir des années 80-90.