Yigal Palmor, ancien porte-parole MAF et aujourd’hui Directeur général de l’Agence juive pour Israël, nous avait expliqué que Si d’évidence nul ne pouvait avoir accès au dossier à part l’avocat de l’intéressé, d’où l’impossibilité pour nous de présenter publiquement le contenu du dossier, on pouvait cependant affirmer ce qui suit:
1. Hamouri a le droit de prendre l’avocat de son choix, de changer d’avocat comme bon lui semble, et d’avoir recours a la croix rouge ou à des associations de droits de l’homme israéliennes ou étrangères pour plaider son cas.
2. L’avocat a bien décidé de ne pas faire appel devant la Cour suprême de justice. Il admet donc que le verdict est fondé sur des faits avérés et qu’il ne pourra pas en obtenir un meilleur.
3. Hamouri suit l’avis de son avocat, puisqu’il n’en a pas changé, pas plus qu’il n’a demandé l’intervention de la Croix Rouge, ni d’une association quelconque.
4. Il est remarquable qu’aucune association des droits de l’homme en Israël, pourtant réputées pour leur pugnacité, n’a repris à son compte le dossier Hamouri.
On pourra consulter les sites de celles-ci:
Le nom de Hamouri ne figure nulle part.
5. On pourra également remarquer que, dans le cadre d’un appel devant la Cour Suprême d’un des acolytes de Hamouri, datant de aout 2005, le Franco-Palestinien est mentionné au passage comme membre du FPLP ayant été lie a des actions terroristes (v. article 8: l’appelant Rassem Obeidat).
(disponible sur internet sur le site de celle ci): http://elyon2.court.gov.il/files/05/520/065/R05/05065520.R05.htm
Ni l’appelant, ni son avocat, ne réfutent cette désignation de Hamouri, l’appel portant sur tout autre chose. Il est donc admis par des connaissances de Hamouri, dans le cadre d’un procès qui n’a pas trait a lui directement, que celui-ci était bel et bien reconnu pour ses activités liées au terrorisme au sein d’une organisation, le FPLP, reconnue comme terroriste par l’UE (v.0066.pdf)
http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/site/en/oj/2005/l_340/l_34020051223en0064
© Raphaëlle Attias
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