Crédit : Twitter / UEJF
Les faits
Le 18 avril dernier s’est tenue à Paris une nouvelle rencontre hostile à l’existence de l’Etat d’Israël. Il s’agissait cette fois de soutenir et recevoir Hamouri, alternativement membre et proche de l’organisation terroriste palestinienne FPLP, récemment expulsé d’Israël et désormais domicilié en France.
La réception et la « sécurité » étaient organisées par plusieurs associations de soutien à l’ »avocat » palestinien dont la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – section EHESS (Ecole des hautes Etudes en sciences sociales).
Courageusement et tristement seuls, des étudiants de l’UEJF (Union-des-Etudiants-juifs-de-France) se sont pacifiquement approchés de la bande en réunion pour dénoncer la présence du représentant du FPLP et protester d’une nouvelle réception en France d’un terroriste palestinien présenté le jour même de la commémoration de la Shoa comme un « rescapé » et un « déporté ».
Ce FPLP est nomenclaturé comme organisation terroriste par Israël, l’Union-Européenne(UE), les USA, le Canada, l’Australie et le Japon. Les étudiants juifs ont été agressés, empêchés, avec un niveau de violence et des hurlements de haine très élevé selon les victimes et des témoins.
L’UEJF a porté plainte pour violence en réunion.
Réactions
Le CRIF rappelle l’intervention de son président après du directeur de l’ EHESS tentant vainement de le dissuader de ne pas procéder à la réception du criminel.
Quant au silence assourdissant du gouvernement français, rappelons-lui l’ancien adage de Droit: IVSTITIA FVNDAMENTVM REGNORVM: la Justice est le fondement de tout Pouvoir.
Quelques commentaires
1- Ces incidents antisémites concentrent le sempiternel sujet de la haine des Juifs et d’Israël et le sempiternel mode opératoire de censure et de violences groupées, orales et physiques.
2- L’évidente concomitance de l’agression dont s’agit et le dénouement judiciaire d’une hallucinante et extravagante procédure de quarante ans, de la mort de la plupart des témoins et des victimes, de la disparition des accusés à l’exception d’un seul refusant d’assister au procès.
3- La vacuité judiciaire de l’attentat antisémite de la rue Copernic, de procédures à l’encontre des assassins antisémites des personnes âgées, seules, juives, de ces derniers temps en France sont à ajouter au dossier de l’impunité des crimes antisémites.
4- L’organisation et la réception de terroristes antisémites par des organisations telles la LDH pose deux problèmes.
D’une part, la déviation de la LDH, contraire à son Histoire, à ses statuts et aux subventions publiques dont elle vit.
D’autre part, le caractère délictueux et contre-productif de ces réunions, en regard des intérêts diplomatiques français au Proche-Orient, de ceux d’Israël, de la réglementation de l’UE et de la paix civile en France même.
Un terroriste anti-israélien et antisémite lié à ceux qui ont également ensanglanté le sol français bénéficie de tant de soutiens, d’appuis, d’aides, de récompenses et de réceptions comme celle permise par l’EHESS et consorts.
Dans les conditions qu’impose la LDH à la France, aux victimes, aux partisans de la paix civile et de la paix au PO, il est impératif que la collectivité civique française exige via les système judiciaire, parlementaire, exécutif, l’arrêt immédiat des subventions à de tels mouvements qui trompent les publics sur la nature de leurs activités par le maintien de dénominations et de morales qu’ils violent tous azimuts.
5- Une fois de plus, il appartient aux organisations représentantes des Français juifs laïcs et confessionnels (CRIF, Consistoires, Grand-rabbinat, etc) de sortir de leurs activités commémoratives certes indispensables mais insuffisantes.
Ces organisations doivent impérativement et urgemment alerter officiellement et publiquement l’inquiétude et l’indignation de leurs mandants et exiger non plus des promesses mais des actions mettant un termes aux activités de bandes antisémites qui agissent désormais en France en toute liberté, impunité et sous couvert de dénomination historique obsolètes.
6- Les Français juifs qui expriment le plus souvent anonymement haine et colère à l’encontre des Juifs qui ne pensent pas comme eux devraient récupérer leurs cerveaux, abandonner la lâcheté et concentrer, faire preuve de courage et concentrer leurs attaques contre les antisémites, l’antisémitisme et la passivité des pouvoirs publics.
Il est grand temps d’en terminer avec ces comportements confinés qui relèvent plus des anciens ghettos et mellah que des personnes libres.
Signe des temps, les difficultés antisémites poussent certaines de leurs cibles vers le retour aux comportements rances et supposés internes « à la communauté ».
7- Les dévastations antisémites que connaît la France ne peuvent être déconnectés du délitement progressif de l’État.
La passivité réactive de l’autorité publique est coresponsable du climat de haine et de haine antisémite que subit le peuple français et les citoyens juifs.
L’antisémitisme n’est nullement « l’affaire des Juifs » mais celle de la Nation, de ses représentants et de ses pouvoirs publics et de leurs responsabilités.
Sans mobilisation effective, active et conjuguée de l ’administration française et des organisations représentatives des Français juifs, la bravoure de la réaction de l’UEJF dans ce nouveau dossier antisémite sera vaine et sans effet.
8- Menaces sur la présence juive en France
Le degré de péril et l’accoutumance au poison antijuif sont proportionnels aux agressions que subissent l’honneur et les personnes fidèles à leurs identités et à la défense d’Israël.
On peut faire comme si rien ne se passait (déni), on peut compter les agressions, offenses, les pertes de droits à la sécurité et à l’identité (accoutumance), on peut regretter l’inanité des réactions administratives et représentatives avant de passer à autre chose,(fatalisme), rien n’y fait:
En dépit des communications rassurantes entre les organismes représentatifs juifs et le Pouvoir qui ont tendance naturelle à la cautérisation, la menace est de plus en plus prégnante.
Encore une fois, seule la mobilisation des personnes et surtout des organisations juives sont en mesure d’alerter les pouvoirs publics du « raz-le-bol » général des Français juifs et de tous ceux attachés à la démocratie judiciaire et politique.
Si la réaction prophylactique, effective, active sur le terrain et en situation se fait encore attendre, les Français juifs, dont les droits sont déjà bien entamés, n’auront comme choix que de cacher leur judaïsme (le cas existe déjà), soit de se soumettre comme ils l’étaient dans les pays européen et musulmans desquels ils ont fui, soit de quitter leur pays, et plus promptement et dans l’alarme que l’on s’imagine.
Il est impossible de ne pas assumer ni exercer, chacun à son niveau, ses responsabilités face aux injustices.
Le triste aléa de l’EHESS est écœurant et révoltant. Les réactions juridiques, politiques, représentatives devraient être au moins à la mesure des coups et des injures reçues par ces courageux étudiants français juifs.
Ne les laissons pas seuls.
© Pierre Saba
21 avril 2022
TJ assure de tout son soutien ses compagnons de l’UEJF
Sans attendre une très hypothétique réaction des instances de toutes sortes, neettons plus de tabous dans nos réactions verbales. Deligitimons l existence même de ceux qui nient notre Droit Naturel même à exister.
Ceux qui nous haïssent le ferons éternellement, car ils n ont d’autres arguments devant les immenses crimes qu ils ont commis depuis 2000 ans de Chrétienté.
L’Antijudaisme masqué en Antisionisme doivent être avant tout combattus par les mots appropriés utilisés par nos ennemis héréditaires. Rendons coup pour coup. Sale Juif = Sale kato, Sale Bougne…etc etc.
Le temps des joutes oratoires à fleuret moucheté est révolu…
« Triste aléa de l’EHSS « ? si vous voulez le soutien des juifs français qui vous suivent d’ailleurs qu’en France, il faut mieux espliquer de quoi il s’agit. Qui sont les juifs qui s’attaquent à Israel ? N’a-t’on pas le doit de s’insurger contre un gouvernement israélien même en dehors d’Israel ?