Merci pour ce beau texte, Sarah. Et félicitations pour sa publication ici, en dépit de son refus méprisant dans l’ouvrage pour lequel il fut sollicité avant d’en être banni à raison de la personne de l’auteur c’est-à-dire vous. Ne pas supporter la critique au point de frapper d’interdit qui ose en émettre juge celui qui s’estime outragé, et absoud le critique. Mais la victimisation est à la mode, que voulez-vous, même si elle tutoie le ridicule et l’absurde.
La censure qui vous a frappée est inexcusable, elle est odieuse. Elle l’est davantage encore dans ce contexte. Quant à l’identité de son auteur, elle ne la rend que plus insupportable encore : le Vatican a renoncé à « l’imprimatur », mais l’exemple n’a pas été oublié, semble-t-il.
Il n’empêche : l’Histoire a retenu les noms des auteurs, pas de leurs censeurs.
Et nous nous souviendrons de votre texte, bien davantage que de votre censeur.
© Danielle Khayat, Magistrat à la retraite
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