Pour comprendre les enjeux de la réforme judiciaire actuelle, il est indispensable de connaître son contexte historique, et notamment celui de la “Révolution constitutionnelle” menée par le président de la Cour suprême Aharon Barak dans les années 1990.
Pierre Lurçat, juriste, écrivain et essayiste, explique la situation actuelle au regard de l’histoire du droit israélien et de celle de la Cour suprême.
© Pierre Lurçat
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Tout à fait d’accord:
https://resistancerepublicaine.com/2020/03/20/comme-la-france-si-israel-veut-sortir-du-merdier-actuel-il-lui-faudra-se-battre-contre-les-juges/
Encore faut-il rajouter que les membres de la Knesset + les ministres + le 1er Ministre
ont accepté que la loi fondamentale de la Knesset du 12 /2/1958 soit maintes fois violée. En effet elle exige dans ses articles 15 et 16 l’allegeance des députés à Israel ce que les deputes arabes n’ont jamais fait BIEN AU CONTRAIRE, sans que le 1er ministre, le president de la kesset et les MK ne réagissent!!!
Dans cet article je montre comment le gouvernement Israelien aurait du engager la bataille juridique avec la certitude de la gagner + les extraits de la loi fondamentale
de la Knesset avec l’obligation d’allégeance à Israel
https://resistancerepublicaine.com/2020/03/20/comme-la-france-si-israel-veut-sortir-du-merdier-actuel-il-lui-faudra-se-battre-contre-les-juges/
Même si votre analyse est pertinente, il n’en reste pas moins que la réforme telle qu’elle est présentée, supprimant tout contrepouvoir est mauvaise et ne règle pas le problème. Il y a un vrai défi d’unité ! On remplace pas un problème par un autre
Merci pour cette vidéo éclairante, mais comme le note Pierre Lurçat, l’enjeu n’est ni juridique ni politique mais identitaire. Quelle identité pour Israel?
J’ai bien aimé une de ses phrases: Israel a été créé par deux groupes de Juifs:
1° ceux qui voulaient vivre en tant que Juifs (c’est à dire religieux);
2° ceux qui ne voulaient plus être « Juifs » (c’est dire considérés comme des parias);
A l’origine ce sont les seconds, ceux qui fuyaient les progroms, et qui étaient plutôt laïc, qui ont fondé Israel.
Le poids du religieux s’est accentué plus tard, aprés la guerre des 6 jours.
Je suis d’accord avec Pierre Lurçat que cette phrase résume bien l’enjeu de cette réforme, étant entendu que la position actuelle de la cour suprême est un garde fou des seconds envers les premiers.
Pour illustrer sur un exemple concret, voir:
https://fr.timesofisrael.com/ben-gvir-demande-un-avocat-independant-et-semble-menacer-la-procureure-generale/
Ben Givr a « limogé » (pour raccourcir) le chef de la police de Tel Aviv, cette décision a été cassée par une procureur, qui risque sa place…
Si des Ben Gvir s’arrogent le droit de juger comment la police doit opérer, lors qu’ils n’ont aucune compétence en la matière, Israel a du souci à se faire…