La lecture de l’article de Raphaël Nisand m’a troublée car elle m’a rappelé un souvenir très ancien. Un livre acheté en juin 1967, en sortant d’une épreuve du Bac.
Peut-être n’est-ce pas de la Reine Esther et de Pourim qu’il faudrait parler en dépit du calendrier, mais du Prophète Yona (dit Jonas) et de Ninive.
En lisant cet article, j’ai repensé à cette réflexion de David Ben Gourion rapportée par Moshé Dayan dans son « Journal de la campagne du Sinaï » ( Éd. Fayard,1966) :
« Je l’ai entendu marmonner, tandis qu’il marchait dans ses rues encombrées [de Tel Aviv] : » Ninive! »
Oui, je repense à ces mots, à cette comparaison faite par l’un des Pères Fondateurs de la Renaissance d’Israël comme État.
Mais Ninive se repentit et échappa à la destruction qui avait frappé Sodome.
Quel nouveau Yona apparaîtra ? Et est-ce seulement possible dans un tel climat de haine destructrice…?
© Danielle Khayat, Magistrat en retraite
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