Moïse de Tétouan, sa mémoire en héritage 1492-1962 – De Mégorachim à Dhimmis puis à citoyens françaisMoïse de Tétouan
« Un immense merci à Monique Naccache, journaliste à ‘Paris, Culture et Spectacles’, écrit Sylviane Serruya: Elle m’a chaleureusement et amicalement interviewée sur mon livre, Moïse de Tétouan , sur le parcours exemplaire et représentatif de mon ancêtre Moïse qui a fui sa condition de dhimmi au Maroc et qui est devenu citoyen français en Algérie malgré l’antisémitisme des colons… Elle m’a permis aussi de rappeler le statut et la vie des Juifs d’Algérie avant et après la colonisation… »
Dans « Moïse de Tétouan, sa mémoire en héritage 1492-1962 – De Mégorachim à Dhimmis puis à citoyens français », Sylviane Serruya, passionnée d’histoire et de généalogie, fait revivre ses ascendants, et principalement Moise et Djemol Serruya : elle exhume la biographie d’un arrière-grand-père à partir de documents d’archives et d’articles de journaux. Les recherches font émerger la figure de Moïse au parcours à la fois banale et extraordinaire, mais représentatif de l’histoire des Juifs d’Espagne, du Maroc et d’Algérie. Le mouvement pendulaire entre les deux récits fait comprendre le long et douloureux chemin des « mégorachim », ces expulsés d’Espagne en 1492, devenus « dhimmis » au Maroc puis citoyens français en Algérie.
La mise à jour de l’histoire de Moïse permet de rappeler les circonstances de la colonisation de l’Algérie, la mise au pas des Musulmans, l’émancipation des Juifs et le développement de l’antisémitisme chez les colons français et ceux issus de l’émigration latine. Elle permet de remémorer le formidable essor économique, démographique, urbain de la colonie.
« Ce livre est un hommage à cet ancêtre exemplaire. Il est dédié à tous ceux dont les aïeux traversèrent courageusement les embûches de l’histoire ainsi qu’aux heureux curieux », écrit l’auteur.
© Monique Naccache © Sylviane Serruya
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