Haley et Yagel. Ils sont ce matin les 12e et 13e victimes du terrorisme palestinien depuis le début de l’année. A peine relevé de la sidération née lors de la mort de Menahem et Yaacov Israel, peu avant l’entrée de shabbat vendredi dernier 10 février, donnée via un attentat à la voiture bélier à Jérusalem, le pays replonge dans la sidération.
Les tirs ont été cette fois menés depuis un véhicule en circulation: le tireur a tiré à bout portant sur le véhicule conduit par les 2 jeunes gens avant de s’enfuir.
Ainsi, plus que jamais, en plein milieu de la journée, le terrorisme palestinien se déchaîne sur des civils innocents.
Comment la calmer, la nausée qui nous étreint à lire que la Commission des Lois a voté hier dimanche en faveur d’un projet de loi qui permettrait aux tribunaux d’imposer la peine de mort pour certains actes terroristes. Israël créerait une exception à l’abolition?
Entendre Ben Gvir qualifier de « symbolique » l’adoption d’une loi sur la peine de mort pour les terroristes et se taire?
Faire comme si on y croyait, au Sommet d’Aqaba? Puisque concomitamment le gouvernement, via une délégation, a engagé des pourparlers de sécurité avec les Palestiniens à Aqaba, en Jordanie. Un Sommet, en somme. Un Sommet? Vraiment? Parler avec ceux qui paient les meurtriers de nos enfants. Faire « comme si » il était vraiment question de « calmer les tensions actuelles ». Plus vives que jamais.
Lire. Ecouter. Regarder le Pays qui se déchire. Les familles endeuillées. Les vies ôtées.
« Par deux fois en 2 semaines, 2 frères ont été assassinés par des barbares. Que D. Venge leur sang.
Ne voit-on pas que lorsque le peuple juif est désuni, des drames nous arrivent? Mais là, ce sont des frères … nos frères. Quand on voit ces photos on a trop mal au cœur.
Ne reproduisons pas ce qu’on a vécu il y a 2000 ans avant la destruction du Temple …
On a une terre, un pays, une armée, alors unissons-nous et oublions nos différends et egos, au moins pour le bien du Peuple d’Israël …
C’est la seule manière de rester ici pour l’éternité… amen », écrivait notre ami Frédéric Coscas.
Sarah Cattan
Poster un Commentaire