« Le sommet est particulièrement important alors que l’Iran et son mandataire terroriste du Hezbollah subvertissent les États de la région », a déclaré Dan Diker, Président du Centre des affaires publiques de Jérusalem.
Source : Centre des affaires publiques de Jérusalem. 20/2/2023
Des représentants de 14 pays africains et arabes se réuniront à Jérusalem le mois prochain pour la toute première Conférence arabo-africaine-israélienne sur la sécurité au Moyen-Orient.
L’événement survient au cours d’un bras de fer diplomatique en Afrique entre partisans et opposants à Israël, qui a suscité une dispute publique lorsqu’un haut diplomate israélien a été expulsé du sommet annuel de l’Union africaine en Éthiopie le week-end dernier.
La Conférence de trois jours du mois prochain, intitulée « Des partenariats régionaux de confiance à une époque d’alliances changeantes », qui est organisée par le Centre des affaires publiques de Jérusalem, comprendra des participants de pays sans relations diplomatiques avec Israël.
La Conférence se concentrera sur la sécurité, la stabilité et la coopération, avec des tables rondes sur les accords historiques d’Abraham de 2020, l’anti-radicalisme et la contre-insurrection, ainsi que la sécurité alimentaire et de l’eau. Il comprendra également deux jours de visites dans des entreprises technologiques israéliennes de pointe.
L’événement réunira des participants de Bahreïn, d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, d’Éthiopie, d’Ouganda, de Djibouti, du Nigéria, du Ghana, du Kenya, de Somalie, du Soudan, du Somaliland, du Soudan du Sud et d’Afrique du Sud.
« Le tout premier sommet arabo-africain sur la politique israélienne à Jérusalem est particulièrement important à un moment au Moyen-Orient et en Afrique où l’Iran et son mandataire terroriste du Hezbollah subvertissent les États de la région et de l’Afrique également », a déclaré Dan Diker, président de la Centre des affaires publiques de Jérusalem dans un communiqué lundi: « Israël est recherché par ses voisins arabes et africains proches et lointains pour collaborer sur des questions clés telles que la sécurité alimentaire et hydrique à une époque d’instabilité régionale », a-t-il ajouté.
Les participants attendus à la conférence comprendront des décideurs politiques de grands groupes de réflexion à travers l’Afrique et le Golfe ainsi que leurs représentants diplomatiques en Israël.
Des invitations ont également été envoyées aux représentants de la Sierra Leone, du Tchad, de l’Égypte, de la Mauritanie, du Maroc et du Rwanda.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait du renforcement des relations d’Israël avec l’Afrique un objectif majeur de politique étrangère.
Plus tôt ce mois-ci, il a rejoint le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno lors de l’ouverture de l’ambassade du pays africain en Israël. Le même jour, le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen a rencontré le chef du gouvernement de transition soudanais à Khartoum.
Par ailleurs, le Centre des affaires publiques de Jérusalem a accueilli la semaine dernière un panel de chefs religieux sud-africains et afro-américains sur la lutte contre l’antisémitisme et la diffamation de l’apartheid contre Israël.
« Au lieu d’attaquer les Juifs en tant qu’individus ou en tant que petites communautés, l’attaque est dirigée contre l’identité collective du peuple juif et en particulier contre l’État d’Israël », a déclaré le ministre des Affaires de la diaspora Amichai Chikli lors de l’événement. « Ce récit d’apartheid est un gros mensonge, et tout comme l’Union soviétique, il s’effondrera. Il ne résistera pas à l’épreuve du temps ».
© Etgar Lefkovits
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