17 février. Ce jour-là il n’y a pas de journée internationale pour telle ou telle cause…
Ça tombe bien, j’en profite pour rendre hommage à nos mères ! Courageuses et combattantes, soldates inconnues de nos vies, qui n’ont pas mesuré leurs efforts dans notre enfance pour nous porter, encore et encore, nous consoler de nos peines, nous soigner quand nous tombions malades. Pour nous supporter à l’adolescence. Pour accepter nos défauts à l’âge adulte.
Albert Cohen, Romain Gary et tant autres écrivains ont su exprimer cet amour fou, sans faille, pour nos mères.
A mon tour, modestement, je ressors de mon recueil « La flamme retrouvée » (page 3) ce poème que j’avais consacré à nos mères courage pour le partager.
Je ne sais pas si tu pourras le lire, car tes yeux te trahissent, mais Je t’aime Maman !
La flamme du mystère
Celle de la soldate inconnue
Face à l’étrange lueur qui rougeoie
Sous l’Arc, mais sans les flèches
Triomphe pour toutes les femmes
Honneur à toutes les mères
Dont les enfants ont grandi
Se sont nourris de leur amour
Pour s’élancer dans la vie
Mères courage abandonnées à leur tristesse
Quand les enfants qu’elles font naître ne rentrent pas du front
Femmes en proie au désir incontrôlé des hommes sans vertu
Victimes dignes d’un combat inégal
Je rallumerai votre flamme, soldates inconnues
Même clandestinement s’il le fallait
Pour faire taire l’injustice de n’honorer jamais
Que les hommes morts au combat
Vous qui nous donnez la vie
Et l’amour ici-bas
© Gérard Kleczewski
Gérard Kleczewski animera l’atelier « Au bonheur des livres » le 4 mars prochain, dans le cadre du Limoud France. Il évoquera plusieurs ouvrages, très différents, qui l’ont marqué ces derniers mois (« Le coeur ne cède pas » de Grégoire Bouillier, « Toutes les histoires sont vraies » de Guy Birenbaum, « Le nageur d’auschwitz » de Renaud Leblond et quelques autres encore). Il demandera à son auditoire: « Et vous, quel livre a changé votre vie » ?
Et vous, Lecteurs de TJ,, quel livre a changé votre vie ?
Sois poussière sous les pas de ta mère car le Paradis est là où elle pose son pied.
( proverbe arabe)