17 ans plus tard, la cérémonie d’hommage à Ilan Halimi a peut-être changé: « Ils » ont su faire taire leurs dissensions. « Ils » sont venus, « Ils » ont entendu et même « Ils « ont dit que de fleurs et de bougies, les Juifs ne voulaient plus, de condoléances non plus.
De Francis Szpiner à Yonathan Arfi en passant par Hassen Chalghoumi ou Alexandra Barouch, nombreux étaient là, mêlés aux anonymes.
Quelque chose a bien changé… L’affirmation a pris la place du Cérémonial et du convenu. « On » veut du concret. On veut en finir avec ce fléau.
Gratitude aux organisateurs et à ceux, venus parfois de loin. Ensemble nous arriverons.
Demain, Éric Dupond-Moretti, Pap Ndiaye, et Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, et Isabelle Lonvis-Romeremettront le Prix Ilan Halimi, créé pour récompenser les groupes de jeunes de moins de 25 ans qui s’engagent contre les préjugés racistes et antisémites, et mènent des projets de sensibilisation en direction d’autres jeunes.
Visant à valoriser la mobilisation de la jeunesse française contre les actes et les discours de haine par des projets de terrain très concrets, le Prix qui porte ton nom, Ilan, récompensera des projets en ce sens.
J’étais vraiment décidé à venir au rassemblement pour Ilan Halimi. Mais impossible. Il faut être offensif face aux préjugés bien véhiculés par une majorité de gens de gauche