Mon grand-père Serge Golse et ma mère à 20 ans. Juif et résistant, déporté à Auschwitz en 43, il en est revenu en 45.
Vendredi prochain, dans mon titre « C’est Vrai », vous entendrez une toute petite partie de son témoignage.
A son retour des camps où il a fait partie des médecins déportés, il choisit l’obstétrique comme spécialité et fonde la Clinique de La Muette et sa maternité où je suis née.
Quand l’histoire familiale rencontre l’Histoire collective, on tire un fil, on cherche, et c’est tout un monde qui apparaît. A mesure que je poursuis ma plongée dans ces récits et ces témoignages, je découvre de nouveaux indices, de nouveaux liens qui viennent éclairer mon présent.
Strate par strate, j’avance dans cette quête. Je ne sais pas vraiment où elle me mènera, ni même si elle doit me me mener quelque part. Mais dans ce processus de recherche, dans cette immersion, je ne cesse de trouver des embryons de réponses. Et comme dans toute bonne histoire juive, ce sont souvent des réponses à des questions que je ne me posais pas…
Hier j’ai eu la chance d’interviewer @fchiche, mon oncle d’adoption, lui aussi gynécologue accoucheur, lui aussi en quête du passé de sa famille, qui a su en retrouver la trace et mettre du sens sur ce qu’avait vécu sa mère pendant la guerre, internée au camp de Vénissieux.
Je lis en ce moment l’excellent ouvrage de Bruno Halioua sur les médecins d’Auschwitz, ainsi que celui du professeur Viktor E Frankl, « Donner un sens à sa vie ». Rescapé des camps, ce psychiatre fondateur de la logothérapie place la quête de sens au cœur de son travail.
Voilà où j’en suis.
Vous découvrirez une petite partie des interviews que j’ai réalisées dans le prochain épisode de mon podcast « États Sonores » fin février.
Le reste prendra une forme à définir dans un futur proche.
À vendredi, à Demain
#chanson#quete#transgenerationnel#podcast#cestvrai#27janvier#interview#memoire
Poster un Commentaire