Un nouveau gouvernement vient de prendre ses fonctions en Israël. Il repose, quoi qu’en disent les beaux esprits, sur une large majorité de 64 députés sur 120, l’opposition comptant 52 députés, d’autres restant en marge.
Les élections qui se sont tenues à l’automne en toute liberté et en toute transparence n’ont fait l’objet d’aucune contestation. le chef du parti arrivé en tête Benyamin NETANYAHOU avait été chargé par le Président de la République israélien Haïm HERZOG, conformément à la tradition israélienne, de former un gouvernement susceptible de recueillir une majorité à la Knesset.
Le premier ministre investi a dû discuter avec la coalition ayant gagné les élections, il a dû faire des compromis et a finalement franchi toutes les étapes, présentant un gouvernement qui a recueilli un large assentiment des parlementaires. Ce gouvernement vient de se mettre au travail.
D’habitude les démocrates sont ceux qui respectent le verdict des urnes, la volonté du peuple. On peut bien sûr s’opposer en démocratie mais en règle générale l’opposition laisse les vainqueurs dérouler leur programme même s’ils le critiquent, surtout en début de mandat.
En Israël rien de tout cela. Dès cette semaine une manifestation a été organisée par les oppositions à Tel Aviv et elle a rassemblé 80 000 personnes, ce qui est considérable dans un pays de 10 millions d’habitants.
Cette manifestation, à l’image du précédent gouvernement, rassemblait tout et son contraire, de l’ancien chef d’état major de Tsahal Benny GANZ aux factions arabes arborant le drapeau palestinien. Encore une fois, comprenne qui pourra parce qu’on n’a pas vu Monsieur GANZ être particulièrement favorable aux actions violentes commises sous drapeau palestinien lorsqu’il dirigeait l’armée.
On fera d’ailleurs remarquer que dans Tsahal tous les soldats et soldates défendent Israël et donc son existence sans aucune arrière-pensée politique. Dès lors on comprend mal ces injonctions et cette bien-pensance qui viennent traiter Israël de « voyoucratie » dans la presse française.
Pas un jour sans leçon de morale sur la démocratie ilibérale.
Pas un jour sans une tentative de délégitimation d’Israël ou de son gouvernement par telle rabbine libérale qui n’aurait pas le droit de se taire « au nom de Sion ».
Chacun pense détenir sa part de vérité mais un rabbin libéral de gauche n’a pas plus de valeur qu’un rabbin pas libéral de droite.
De même les accusations de « suprémacisme juif » reprenant les plus vieux poncifs de l’antisémitisme sont juste absurdes. C’est le Protocole des Sages de Sion revisité.
Le petit pays juif de 10 millions d’habitants dont 2 millions d’arabes musulmans ou chrétiens qui y vivent et qui y votent n’a rien de suprémaciste ni d’ilibéral dans une région du monde pourtant privée elle de tous les droits humains.
Par quel aveuglement de mauvais aloi la gauche qui a fondé les « colonies » ou « implantations » en Israël en 67 et dans les années suivantes ose-t-elle venir donner des leçons de décolonisation ?
Israël et plus singulièrement Jérusalem valent beaucoup mieux que ces effets de manche utilisés pour se faire valoir par ceux qui les écrivent.
Au nom de quelles « institutions démocratiques » parlent ces personnes qui ne respectent même pas le verdict des urnes?
Oui décidément pour Sion il ne faut pas se taire.
© Raphaël NISAND
Chroniqueur sur Radio Judaïca
Bravo 👍
Mais la gauche est obstinée et tenace même dans ses erreurs tragiques, dont les accords d’Oslo, dans le déracinement des implantations qui sont réellement un rempart sécuritaire entre Israël et les prétendus palestiniens. Les USA devraient appliquer une autre politique – celle qui à mon avis est la meilleure : Diriger les palestiniens vers la Jordanie qui occupe 77% des terres d’Israël, sous mandat britannique. C(‘est leur Palestine et qu’ils nous fichent la paix.
Mettre Lapid dans la Gauche? Non..
Disons plutôt qu’il y a une population regroupant la Gauche, les auto-proclamés intellectuels, les médias,les postsionistes, l’ancienne classe politique ou ses descendants qui estiment devoir être les dirigeants de droit car, comme la Cour suprême, ils ont le « discernement » pour diriger. Ce n’est tien moins qu’un totalitarisme mêlé de prétention.
Parfait