La grève est une cessation collective et concertée du travail destinée à appuyer des revendications professionnelles.
En France, le droit de grève est un droit constitutionnel. Il fait partie des droits et devoirs accordés en 1946 par la constitution de la IV ème République (préambule-alinéa 7)et repris dans l’énoncé de la Vème.
Les grèves ferroviaires et aériennes perturbent en France les déplacements des publics en période de vacances et de réunions de familles.
Les revendications présentées par les grévistes et leurs syndicats relèvent généralement des conditions de travail, des montants des primes et de l’augmentation de leurs salaires.
La cessation de travail en ces périodes de déplacements par voies ferroviaires et aériennes constitue un imparable et efficace moyen de pression sur l’Exécutif, pris en étaux entre les intérêts financiers des « Entreprises d’Etat » et ceux de leurs salariés.
Pour des raisons de structure et de facture, les travailleurs du secteur privé ne bénéficient pas en France des mêmes possibilités d’exercer leur droit de grève.
A ce stade, plusieurs points se posent.
1- La légitimité des revendications syndicales, justifiées ou non, relève du Droit du Travail.
2- Les moyens de pressions optés par les grévistes et leurs syndicats dépendant d’une chronologie de négociation rarement utilisée dans le monde.
Elle consiste à imposer par la cessation de travail des bouleversements, des annulations, des désordres dans les déplacements des publics destinés à assurer l’organisation de leurs repos et la réunion des familles.
Dans ces conditions favorables à la division de la nation, des travailleurs du secteur public avec ceux du secteur privé, l’inversement chronologique et protocolaire permettrait de résoudre les difficultés et injustices salariales.
En France, la revendication syndicale accompagne simultanément la cessation de travail avant la négociation.
Il s’agirait, comme c’est le cas dans la plupart des démocraties syndicales et politiques, de revendiquer et de négocier avant de déclencher éventuellement la grève.
Les problèmes et les injustices seraient ainsi évités.
L’analyse des revendications permettrait d’écarter les revendications injustifiées et de satisfaire celles justifiées.
3- Respect de la Constitution, légitimité des revendications salariales, équité des droits entre salariés publics et privés, équité des droits entre salariés publics et usagers, évitement de tout dévoiement des textes, respect des intérêts salariaux et de l’intérêt général sont autant d’ingrédients permettant une avancée sociale et politique dont profiteraient salariés et usagers.
© Pierre Saba
23 décembre 2022
Le droit de greve,appele autrefois droit de coalition,supprime par la revolution (decret d Allarde,loi le Chapellier) a ete retabli par Napoleon III en 1864,puis interdit par Petain et Laval qui l ont criminalise (sabotage de l industrie nationale).C est parce que le PCF a pese pleinement sur le CNR et de Gaulle,president du GPRF,qu il est devenu un droit constitutionnel (Preambule de 1946,reconduit en 1958).Les avantages statutaires des fonctionnaires sont une compensation par rapport a l inferiorite de leur remuneration a l epoque des « trente glorieuses ».Aujourd hui la situation du prive est en chute libre a cause du chomage (SMIC,periodes d essai a rallonge,non renouvellement des contrats,depassement d horaires non payes,obligation d adherer pleinement voire intimement a l esprit de la boite).