Alors que le solstice d’hiver le 21 décembre rendra de la lumière aux jours, que Hanoucca, Noël et le passage d’un an à un autre, auront réveillé en nous l’envie de toucher aux étoiles ?
Et même si demain consacre une équipe qui à elle seule cumule des millions de salaires et de privilèges face à des millions de pauvres en quête d’idoles et de foi, quand l’ombre de la nuit surviendra, nous allumerons la première bougie de Hanoucca en mémoire du peuple juif qui, au deuxième siècle avant notre ère, fut soumis à une dictature qui voulait lui interdire la pratique de ses coutumes et de sa religion.
Ce peuple que l’on appelait « les Juifs d’Israël », comme tous les peuples sous esclavage, tentait de préserver son identité et ses façons de vivre et de prier, tandis que les enfants faisaient le guet, en jouant devant les portes avec des toupies.
Un jour, qui en fait dura trois longues années, et après de nombreuses batailles, ce peuple de Juifs se rebella et reconquit Jérusalem, purifia le Temple profané, et de nouveau le consacra.
La légende dit qu’au moment d’allumer le grand chandelier du temple (la Ménorah) on s’aperçut qu’il n’y avait plus d’huile sainte, hors le contenu d’une petite fiole qui miraculeusement brûla huit jours, le temps nécessaire à la fabrication d’une huile nouvelle.
Hanoucca est la célébration de ce « miracle » de la lumière qui pendant 8 jours illumina le temple, symbolisant la force de la foi sur le paganisme, l’esprit sur la violence, et l’éducation avec la transmission des valeurs, parce que les chandeliers de Hanoucca, toujours placés sur les fenêtres, sont donnés à voir au monde qui passe comme autant de miracles de vie, de résistance face à l’adversité, d’espérance surtout.
© Louise Gaggini
Ecrivain, journaliste, mais aussi sculpteur et peintre, pianiste, bref une « artiste plurielle ». Diplômée de lettres, d’Histoire de l’Art et de Conservatoire de musique. Auteur de nombreux dossiers pour la presse et la télévision, dont certains ont été traduits par l’Unesco, des organismes humanitaires et des institutions étrangères à des fins d’éducation et de prévention et d’autres furent diffusés par l’EN, Louise Gaggini est l’auteure d’essais et de romans dont La résultante ou Claire d’Algérie et d’un livre d’art pour l’UNICEF: Les enfants sont la mémoire des hommes. Elle est aussi l’auteure d’essais de société, et expose régulièrement, récemment à New York.
elle a publié son premier roman pour littérature jeunesse en 2001, et son premier roman pour adultes en 2004.
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