Exécution d’un manifestant en Iran sous les yeux du monde

Mohsen Shekari. Tweet du 08 décembre 2022

Le monde est sous le choc. Nous avons quasiment assisté à l’exécution par le régime iranien d’un manifestant et les hurlements des siens disaient combien nous étions tous horrifiés par ces moeurs archaïques, barbares, cette claque au visage de l’humanité entière, cette démonstration indicible de notre incapacité à aider concrètement le peuple iranien, lequel, en prenant son destin en main, est peut-être en train de tous nous aider à sortir de cette catastrophe culturelle.

Elles ont beau jeu, les indignations officielles, d’où qu’elles viennent. Car tous nous regardons un régime islamiste pendre, après les avoir embastillés, ceux qui ont eu le front de s’opposer à lui.

C’est la terreur. Les heures les plus sombres. Nous regardons ce peuple admirable qui nous donne une leçon et nous dit que la seule espérance est désormais entre ses mains.

Sarah Cattan

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Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a lui aussi exprimé son indignation et a exhorté le monde à ne pas ignorer « la violence odieuse commise par le régime iranien contre son propre peuple ». L’exécution a de même été condamnée par des représentants des Nations Unies, qui ont alerté concernant plusieurs artistes dans le pays susceptibles de subir le même sort. Enfin, Mahmood Amiry-Moghaddam, directeur du groupe Iran Human Rights (IHR) basé à Oslo, a appelé à une forte réaction internationale, avertissant que dans le cas contraire, « nous serons confrontés à des exécutions massives de manifestants ». M. Shekari « a été exécuté après un procès expéditif et inéquitable, sans avocat », a-t-il ajouté.

Le jeune manifestant avait été accusé d’avoir poignardé avec une machette un paramilitaire le 25 septembre, après avoir bloqué la circulation sur une avenue de Téhéran lors des troubles qui secouent l’Iran depuis près de trois mois, selon Mizan Online, l’agence du pouvoir judiciaire. Il a été exécuté par pendaison après avoir été reconnu coupable de s’être battu et d’avoir dégainé « son arme avec l’intention de tuer, de provoquer la terreur et de troubler l’ordre et la sécurité de la société ».

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