Ça vous est, déjà, arrivé de vous réveiller en vous marrant ? Jusqu’à hier j’aurais dit non mais là ce matin, je pleurais de rire au réveil. Ça m’a fait évidemment penser « Aux acteurs » de Blier, film trop méconnu que je mets dans le top twenty de mes films préférés.
Au fait, « vous voulez un petit pot d’eau chaude », dans la bouche de Marielle c’est tordant et nous, on l’a fait. À chaque fois qu’on allait boire un thé, un café, on demandait notre petit pot d’eau chaude et avec le ton qui le faisait.
Elle est douée l’enfant en imitation. Elle change de voix, de posture. Souvent, j’lui dis, tu devrais être actrice. Ça peut rapporter gros ou finir à pôle emploi et encore quand t’es intermittent du spectacle, pas évident. Faut un nombre d’heures etc. Compliqué, mais compliqué !!!
L’autre jour au téléphone, conversation avec le fisc. Vous imaginez une bouleversifiante du palpitant, la petite musique de nuit. Ça a pas fait un pli ni même deux, j’ai dormi direct. J’explain? Non, vous avez capté nuit, dodo. Mais, ils mettent des somnifères, foi de Félie, dans leur musique. C’est un coup sûr, là vous avez une ouverture. Quarante minutes d’attente et au bord de l’orgasme, coïtus interruptus. Il est seize heures, prière de rappeler lundi ânonnée par une voix bête mais bête à manger du foin, de la paille et j’en passe. Non, mais oh quand même on existe. Est-ce que je raccroche au nez comme ça ? Quand on m’appelle je la joue polie, attentive, mignonne et tout et tout.
Et, dans l’énervance (c’est mieux qu’énervement, vous trouvez pas), y a ça ce truc encore du double appel : « Ne quittez pas, votre correspondant va vous reprendre ». Ben du g’nou pour me reprendre, faut déjà me prendre, et ça c’est pas jeu, set et match. Pas libre je suis. Maquée la gonzesse. Inutile de me demander avec qui. Peau de zob et petit pot d’eau chaude réunis, j’dirai rien. Allez un indice, c’est un zig.
C’était pas évident, d’écrire ça. Mon cœur fait des siennes, j’ai la paume non pas de douche , mais des mains poites. Ben non pas golden, pink lady ou rénette. Lisez la paume pas la pomme. Enfin ! Pour qui me prenez-vous ? Pour une comique et vous avez raison.
Question métaphysique de ce dimanche.
Comment ça fait l’amour les écureuils ? J’vous interroge parce que j’ai un couple dans mon jardin. Je les vois passer, toujours ensemble. C’est monogame un écureuil ? Question on ne peut plus sérieuse. Celui qui trouve aura son petit pot d’eau chaude. Foi de Félie mais non pas de veau. Lisez, c’est confusionnant la langue française avec les mots qui se prononcent à l’identique. Ça peut induire voire conduire en direct droit à l’erreur, et allez en prison, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas deux cents euros et pourtant avec deux cents euros, on doit pouvoir s’en payer quelques-uns des petits pots d’eau chaude.
Ben, bon, j’attends la réponse bien affalée sur mon canap à « binge watcher » une série, sous une couverture pilou pilou reverso de couleur grise et blanche avec les douze pattes, une, l’amour de ma vie Bessoudouce la merveille à mes pieds, l’autre le petit Milkbread, tout doux comme si son pelage était celui d’un pinpin sur mes genoux et Doudou, mon prince, mon seigneur et maître fidèle à son poste sur l’accoudoir. Ils me murmurent qu’ils ont la réponse…
A vos copies !
Vous avez cinq heures au sommet, non pas de l’Himalaya, pour answer the real question, l’unique de ce dimanche 20 novembre 2022.
Alorssse ça copule comment les écureuils ?
© Félicia-France Doumayrenc
Felicia-France Doumayrenc est autrice, critique littéraire, éditrice et peintre.
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