Pierre Saba. Le Proche-Orient Otage des voyous antisémites

Un voyou comme ministre de la culture

Le « ministre libanais de la culture » est un membre du parti confessionnel chiite libanais « Amal ». Ce parti est allié de la milice libano-iranienne chiite « Hezbollah » armée et financée par le régime théocratique chiite iranien.

Commentant la venue à la foire du livre de Beyrouth d’écrivains français de renom, dont un Juif réfugié du Liban, il indique que leur nationalité française ne saurait effacer leur « sionisme » et en conclut qu’ils ne sont pas les bienvenus.

Ce voyou déguisé en ministre reprend ainsi la logorrhée antisémite de ses maîtres iraniens et l’impose à l’ambassadrice de France, qui, dérogeant à la règle diplomatique comme aux principes républicains d’antiracisme, a répondu à la convocation du ministre antisémite.

Dégâts commis par la position française

Loin d’avoir présenté ses doléances et indignations au président de la république libanaise, l’ambassadrice de France s’est contentée d’écouter poliment le « ministre » qui est un voyou antisémite sans prendre les mesures de rétention auxquelles les principes républicains français l’obligent.

Quant à l’académie Goncourt, qui ne correspond plus à la définition ni à l’honneur attaché au terme  « académie » , et à laquelle appartiennent certains d’entre eux, elle n’a communiqué aucun commentaire, s’est désolidarisé de ses membres ostracisés et a maintenu l’expédition indigne de son président à Beyrouth !

Les démocrates, les républicains, les citoyens français ont vainement attendu à minima un communiqué de l’ambassade, de l’académie Goncourt, de l’institut français aussi impliqué, du ministère français de la culture, du président de la république…

De leurs côtés, les intellectuels français abandonnés des leurs, exposés à la haine antisémite, bannis de la défense à laquelle ils ont droit, ont finalement annoncé souhaiter se désister de leur participation à cette foire qui ne mérite décidemment aucune publicité.

Une mafia sans honneur dirige le Liban en déconnexion avec son peuple

A l’exception des organisations chiites, les réactions des publics libanais sont désespérées par les diarrhées antisémites de leur « ministre de la culture ». La lecture de leurs commentaires dans la presse libanaise francophone, anglophone arménophone et arabophone attachée à la liberté et à la paix (AN NAHAR-L’ORIENT LE JOUR, etc.) décrit parfaitement la dictature irano-chiite qu’ils vivent au quotidien avec la complicité du président chrétien, de ministres tels celui de la culture et de leurs cliques mafieuses.

Le Liban est l’Etat arabe le plus intransigeant du Proche-Orient contre son propre peuple et l’existence d’Israël

La racaille antisémite aux manœuvres à Beyrouth refuse la paix, hait les Juifs, intimide leurs peuples et bénéficie de la soumission diplomatique et culturelle française.

Le « ministre libanais de la culture » est un traitre à son pays, au comportement de voyou aux ordres de Téhéran, antisémite, hostile à son propre peuple, à la paix, à la liberté et à la culture qu’il est censé gérer !

Les dirigeants libanais sont constitutivement contestés par leur peuple. 

Dans une de ses diatribes célèbres au Liban, le président Aoun répondait à la contestation populaire en ces termes : « S’ils ne sont pas satisfaits, qu’ils s’en aillent » !

Le Liban est un Etat capturé par une bande de délinquants financiers, prédateurs fiduciaires, ennemis du Droit des peuples à vivre en paix et adversaires de son propre peuple. 

Le président de la république et celui du parlement sont aux ordres de Téhéran et des prébendes financières. Le président du conseil, les députés, toutes confessions confondues, leurs obéissent, etc…

Ni les protestations, ni les révoltes populaires, ni le désespoir des populations qui dans leurs majorités réclament à l’intérieur la démocratie financière et politique et à l’extérieur la paix avec Israël ne parviennent à faire entendre raison aux pilleurs qui les dirigent.

Le Liban ne vivra de paix civile et de paix avec Israël qu’une fois dégagés les parasites des palais beyrouthins et des banques libanaises.

C’est le conflit avec Israël, désigné avec acharnement comme l’ennemi, qui prétexte la rapine de l’Etat par ceux qui devraient le servir.

La haine d’Israël, le décor factice de démocratie parlementaire et l’allégeance au régime des mollahs iraniens sont les trois piliers sans lesquels les dirigeants libanais ne pourraient voler ni piller leurs publics.

Le régime libanais est connecté à Téhéran et déconnecté de son peuple.

Un soutien complice de la France

Les soutiens tel celui de la France dans ce dossier apportent une contribution indispensable aux parias antisémites de Beyrouth.

En choisissant de ne pas soutenir ses ressortissants et de ne pas protester contre les mesures antisémites illégales qui les frappaient, la France, son administration, sa représentation, son organisation culturelle et littéraire a appuyé encore un peu plus l’indignité nationale, tourné le dos à ses principes et à ceux des Nations-Unies sur le sujet, et offert une aide considérable à la haine des islamistes dont elle est pourtant l’objet en son territoire national !

© Pierre Saba

11 novembre 2022

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3 Comments

  1. « Une mafia sans honneur dirige l’Europe en deconnexion avec son peuple. »
    « La France est un État capturé par des délinquants financiers (…)ennemis du droit des peuples à vivre en paix et adversaires de son propre peuple. »
    Etc
    Ce qui est frappant c’est qu’en remplaçant le mot « Liban » par les mots « France » ou « Europe » et Beyrouth par Bruxelles, Berlin ou Paris on obtient exactement le même résultat !

  2. Avant 1975, on publiait plus de livres dans le seul Liban que dans l’ensemble du monde arabe. D’abord, parce que dans certains pays musulmans, seules certaines versions « correctes » du Coran avaient droit de publication. Ensuite, parce que même dans un pays comme l’Egypte, il n’était pas possible d’éditer une version intégrale des Mille et Une Nuits (trop de « libations » et de « fornications » !!!) C’était bien le Liban qui dans ce domaine là, rendait un peu de dignité culturelle au monde arabe qui se niait lui-même. C’était en 1975. En 1979, les « parrains » chiites iraniens prenaient le pouvoir à Téhéran… et ensuite au Liban. On en voit le résultat aujourd’hui…

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