« Moi, si j’étais président de la république, j’aurais le rouge au front en lisant ce torchon qui souille la France.
Moi, si j’étais président de la république, j’aurais honte que le nom de Georges Brassens soit associé à ce torchon qui souille la France.
Moi, si j’étais président de la république, j’aurais fait mettre le portrait de Samuel Paty sur le fronton de toutes les écoles françaises, pour dire au monde que l’ignominie ne passera pas.
Moi, si j’étais président de la république, je n’aurais pas conforté à son poste un ministre de la justice qui a dit aux français qu’ils avaient « un sentiment » d’insécurité.
Moi, si j’étais président de la république, je n’aurais jamais demandé à une fille voilée, pour glaner quelques voix, « si elle était féministe » .
Moi si j’étais président de la république, je m’assurerais que le siècle des lumières, la Shoah et la guerre d’Algerie soient enseignés sans trembler dans toutes les écoles de France.
Moi, si j’étais président de la république, je protègerais les français juifs qui ont toujours mis les lois de la république au dessus de toutes les autres, qui n’ont jamais demandé à ce que les sapins de noël disparaissent des mairies, qui n’ont jamais demandé à imposer la viande casher dans les écoles de la république, qui n’ont jamais contesté non plus les cours d’histoire.
Moi, si j’étais président de la république, je réviserais mes cours d’histoire pour me souvenir que ce qui arrive aux juifs finit par arriver aux autres.
Mais je ne suis pas président de la république.
Je suis un français juif qui a élevé ses enfants dans l’amour de la France, le respect de la république, et la valeur du travail.
Mais quand je lis ce torchon, et que je n’entends aucune réaction de l’état, malgré les massacres de français juifs depuis 2006, je me sens pour la première fois de ma vie plus juif que français.
Et j’ai envie de dire à mes enfants d’aller payer leurs futurs impôts dans un pays qui aura le courage de les protéger et heureusement, il y en a encore beaucoup.
A bon entendeur ».
© Valéry Zeitoun
Merci Monsieur Zeitoun. Pas une condamnation de la part de macron, pas une condamnation de la part de pap ndiaye. Pas une condamnation de moussa darmanin, pas une condamnation de dupont-moretti celui qui se disait fier d’avoir défendu un merah.
Pauvre France.
ROSA
Non seulement les Juifs, mais tous les Français et leurs élus et représentants devraient être scandalisés, vent debout devant de tels ignobles messages de haine. Ou alors, la France n’est plus la France mais un pays barbare.
Des messages de haine particulièrement inappropriés dans un établissement scolaire portant le nom de Georges Brassens. Il me semble que donner un tel nom à un établissement scolaire devrait avoir un sens. Ou alors, c’était du bluff pour faire bien, pour faire genre ?
Brassens, qui n’était pourtant pas un « bien-pensant » mais qui, dans la plupart de ses chansons, comme dans la complainte de l’Auvergnat, faisait l’apologie de la bonté,de la compassion et de la solidarité entre humains.
Il doit se retourner dans sa tombe.
Ne rien dire, ne rien faire devant cette haine ciblée, c’est y consentir !
Oui !Mais curieusement Valéry Zeitoun ne mentionne pas le point le plus grave et aussi le plus significatif : nommer Pap Ndiaye au poste de ministre de l’EN !
Un ministre de l’éducation nationale raciste (et dont le cas relève donc du pénal )et un ministre de la justice psychopathe (pour les psychopathes les souffrances des victimes ne sont qu’un « sentiment « , pas une réalité )…
Chère Carole De l’Amérique du Nord à l’Afrique du Sud en passant par l’Europe et le moyen-Orient, une grande partie du monde moderne est devenue totalement barbare. Je persiste : bien avant la fausse réélection (puisqu’en réalité il n’y a pas eu réellement d’élections : on vit dans une démocratie de façade) de Macron, l’antisémitisme est devenue une idéologie d’Etat en France et dans toute l’UE.
Mais il fait essayer d’élargir le propos : il se passe tellement d’atrocites et il existe tellement de mensonges, de tabous ignobles…Vu de France et d’Europe l’antisémitisme c’est la face visible de l’iceberg.
Cher Jérôme Onyx : la même remarquer m’est venue à l’esprit !
Mais moi c’est en 2020 avec cette monstruosité nommée BLM que j’ai cessé de me sentir française, européenne, occidentale…voire terrienne.