René Seror. Elysée: la succession est lancée


L’Assemblee Nationale va se pencher sur le budget 2023. 
Les vraies batailles parlementaires vont commencer. 
Et la première est celle du budget. 
On en connaît déjà les grandes lignes. 
Le gouvernement va présenter un budget boiteux, qui ne satisfait personne, 
Débats, effets de manches, milliers d’amendements. 
On sait déjà que ça va bloquer!
On sait aussi qu’on dégainera le 49/3, qui mettra fin à ce blocage. 
La seule inconnue, c’est « quand sera brandi ce 49/3 ». 

Au fond, tout le monde a la tête ailleurs. 

Derrière ce budget 2023, ils pensent tous à la présidentielle de 2027. 
Ce n’est pas seulement l’opposition qui y pense, et c’est plus problématique pour Macron, car dans sa propre majorité, les ambitions s’affichent clairement. 
A peine 6 mois que le mandat est commencé, et on a un sentiment de fin de reigne. 
Édouard Philippe, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Francois Bayrou, Gabriel Attal…
Ils y pensent tous!

Que reste-t-il à Macron pour affirmer son autorité face à ces ambitions qui se multiplient?
Le référendum,
Le remaniement, 
La dissolution!

Ça ne semble pas intimider les prétendants à sa succession. 
Aussi, si on rajoute à cela une situation internationale inquiétante,
Une situation économique préoccupante 
Une situation sociale prête à exploser, 
On a une indication claire de la fragilité du Président. 

C’est pour cela que même si l’obstacle BUDGET est franchi, ça ne dissipera pas cette impression de pouvoir affaibli qui gère les affaires courantes. 
On se doute que ce climat délétère est lié à l’impossibilité pour un président de se représenter plus de 2 fois. 
Surtout quand il ne dispose pas d’une majorité absolue. 

A ceux  qui ont lu le dernier Houellebecq, ANÉANTIR, il n’aura pas échappé ce scénario qui germe dans certains esprits. 
Faisons simple:
Le président place un de ses sbires en 2027, 
En 2032, il se réserve le droit de revenir. 

Sacré visionnaire ce Houelbecq!
Mais ce n’est plus du roman, et il est évidemment impossible de savoir si ce scénario fonctionnera.

Cependant, il y a comme une obsession chez Macron: Continuer à paraître comme l’homme de l’avenir, afin qu’on ne le regarde pas, comme celui du passé.

© René Seror

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1 Comment

  1. Ceux qui déplorent qu’une fasciste raciste et antisémite puisse recevoir le prix Nobel…

    Ceux qui plus généralement déplorent la montée du racisme, de l’antisémitisme, la violence la plus barbare, du mensonge et de la désinformation…

    Ceux qui déplorent l’état désastreux de notre justice, de notre éducation et de notre système de soins…

    ET QUI ONT VOTE MACRON devraient au minimum se remettre en question !!!!

    Le macronisme et le bilan de Macron sont tout à fait à l’image du prix Nobel de la bêtise et de la Haine.

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