René Seror. Eric Dupont-Moretti

Un Ministre mis en examen pour prise illégale d’intérêts. 
Situation inédite. 
Les politiques réclament sa démission, mais Éric Dupont-Moretti reste Garde des Sceaux.  
Parce que le ministre est devenu l’otage de la concurrence entre l’exécutif et le judiciaire. 
En France, il y a la jurisprudence « Beregovoy-Balladur », à savoir 
qu’un ministre dans une telle situation doit démissionner. 

Mais pour Emanuel Macron, « Pas question. La justice est une autorité, ce n’est pas un pouvoir! »
Il rajoute en Conseil des ministres: « Je ne laisserai pas la justice devenir un pouvoir! »

Avis aux amateurs!

Et il conclut:

« Ce n’est pas aux juges de choisir le ministre ou la politique peinale. 
C’est l’apanage de l’exécutif choisi par les français ».

On comprend que Macron est passé maître dans l’ajustage des situations…
A la sauce macronide! 

Alors Qui va gagner ce bras de fer?
Le procès aura lieu au mieux dans un an. 
S’il est condamné, Dupont-Moretti risque 5 ans de prison et 500.000€ d’amende. 
Mais s’il  quitte le gouvernement avant le procès, ce qui est le plus probable, les magistrats crieront « VICTOIRE ».`

Ça nous ramène à cette déclaration de François Mitterrand, quand il disait:
« Méfiez-vous des juges! Ils ont tué la monarchie, ils tueront la République! »

© René Seror

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7 Comments

  1. Il s’est déclaré « fier de défendre le frère du terroriste Merah et que c’était un honneur d’être à ses côtés « 
    Qu’attendre de cette sulfureuse personnalité qui a tant d’empathie pour les assassins et délinquants et si peu pour les victimes. Il devrait avoir l’honneur de démissionner…

  2. Mitterand savait ce qu’il disait puisqu’il avait été ministre de la Justice. Autre propos d’Olivier Guichard, un baron du gaullisme, qui a été un éphémère ministre de la Justice et qui a déclaré en quitant ce ministère, « Je retiens de ce que j’ai vu une chose: surtout, ne rien avoir à faire avec la justice!». (source http://avocats-notaires.over-blog.com/2020/06/olivier-guichard-garde-des-sceaux-sous-giscard-je-retiens-de-ce-que-j-ai-vu-une-chose-surtout-ne-rien-avoir-a-faire-avec-la-justice)

  3. Contrairement à certaines idées reçues, les psychopathes réussissent souvent très bien dans la société.
    Il y a quelques années, une étude a montré que la proportion de psychopathes est beaucoup plus important dans certains types de professions que dans le reste de la société.
    Cette étude doit être prise au sérieux.
    Parmi les professions concernées : le monde politique, le journalisme, le militaire télévisuel, le monde des affaires et la justice.
    Dupond Moretti est incontestablement un cas de ce type tout comme d’autres ministres ou sympathisants de ce gouvernement.
    Le fait de parler de « sentiment d’insécurité » au sujet de meurtres et de viols ou d’agressions violentes est toit à fait symptomatique du fonctionnement psychologique pervers et de l’absence d’empathie des psychopathe : on retrouve le même schéma chez les tueurs en série et les terroristes (seul le modus operandi differe). Considérer la politique sous l’angle psychopathologique permet de beaucoup mieux comprendre la nature de l' »élite » qui nous dirige et le caractère aberrant et criminel de nombreuses décisions politiques.
    L’étude de la politique sous cet angle n’a jamais été approfondie : elle serait pourtant aussi salutaire que pertinente.

    • « Le fait de parler de “sentiment d’insécurité” au sujet de meurtres et de viols ou d’agressions violentes est toit à fait symptomatique du fonctionnement psychologique pervers et de l’absence d’empathie des psychopathe : »
      En effet, le mépris, le déni de la souffrance d’une victime constituent la signature de la personnalité psychopathe.
      « Elle n’a rien senti, elle exagère, une fracture du maxillaire, c’est pas bien grave ».
      Cette phrase est citée en exemple de réaction antisociale ou psychopathique dans « Les personnalités pathologiques » de Quentin Debray et Daniel Nollet. Pour le psychopathe, la victime ne souffre pas, elle exagère, elle n’a qu’un « sentiment de souffrance ».

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