Pendant que nous célébrions la nouvelle année, le monde a continué de tourner.
L’Italie a une nouvelle présidente,
Le Congo pourrait élire un Président juif et pratiquant.
Assurément, ce qui suit ci-après, ça va forcément déplaire aux islamo-gauchistes et réformateurs de tous bords!
Devrais-je les nommer DEFORMATEURS?
A vouloir transformer nos vies, ils tracent une voie royale à cette droite qu’ils nomment populiste!
Cette droitisation n’est que le reflet de la contestation des peuples.
L’Europe est-elle inquiète de l’élection de Giorgia Meloni?
Ils prennent l’air soucieux quand ils en parlent!
C’est du chiqué!
Parce que ça fait des décennies que l’Europe crie « au loup » quand un souverainiste est élu.
A force ça ne marche plus.
A Bruxelles, ce matin, pas de cellule de crise.
Juste des conversations à la machine à café.
Giorgia Meloni dit que la fête est finie et que l’Italie défendra des intérêts nationaux.
Or, la fête est finie depuis que Mario Draghi est tombé.
La nouvelle élue n’est pas du sérail.
Elle a fait ses classes en collant des affiches à 15 ans.
Élue à 20 ans,
Ministre à 30!
Présidente à 45!
Fermez le ban!
Les eurocrates parient qu’elle va baisser d’un ton maintenant qu’elle est élue.
Depuis sa victoire, le RN a le sourire.
Éric Zemmour se rêve en Giorgia
Tout le monde de droite pense que l’Italie est un laboratoire politique en Europe.
Ce scénario ne peut pas se produire en France.
Tout simplement parce qu’on oublie que lorsque la droite républicaine était assez forte pour gagner sans le FN, c’était une erreur. Et pourtant, aujourd’hui, le RN se croit capable de gagner sans la droite républicaine…
La victoire italienne pose la question d’un entente entre LR et le RN.
En fait la réponse s’inscrit d’elle-même.
Marine Le Pen ne veut pas s’allier avec LR ou avec Zemmour, elle veut les dévorer.
LR ne peut pas s’allier avec le RN.
Ce serait renvoyer vers Macron une partie de ses électeurs et à la fin, se faire dévorer.
Zemmour aimerait faire alliance avec tout le monde, mais ses propositions restent sans réponse.
Cette poussée populiste en Italie, 3 semaines après la Suède, c’est la preuve qu’en Europe, le vent souffle à droite.
En fait, la leçon italienne n’ est pas tactique, elle est idéologique.
Qui a gagné en Italie?
-Ceux qui se sentent dépossédés culturellement par l’immigration?
-Ceux qui se sentent déclassés économiquement?
-Ceux qui se sentent menacés par l’idéologie du genre?
-Ceux qui se sentent méprisés par les technocrates qu’ils accusent de décider à leur place?
-Et surtout, les plus nombreux, ceux qui sont excédés par l’anti-fascisme, censé les intimider.
Cette réserve électorale existe dans tous les pays d’Europe.
Et cette réserve n’attend pas une alliance des partis, mais une vision!
Une alternance!
Celui ou celle qui parviendra à répondre à tous les aspects de cette angoisse de la dépossession deviendra naturellement le leader de la droite.
© René Seror
L’Italie est un pays politiquement instable. Ils ont l’habitude de brûler ce qu’ils adoraient hier. Leurs coalitions tiennent des semaines, même pas des mois, encore moins des années.
On ne peut donc tirer aucune conclusion des résultats actuels. Cela changera demain.
S’agissant d’Israël, pas mieux. Ce pays s’apprête au cinquième scrutin en trois ans. Et à bien y regarder, depuis trente ans AUCUN gouvernement (ni parlement) n’a tenu les quatre années de mandat légal ; TOUTES les élections étaient donc anticipés.
AUCUN gouvernement démocratiquement élu en Israël ne tiendra ; telle est la nature des forces en présence.
Ce sera aussi le cas du scrutin prochain, quel qu’en soit le résultat.
En noircir des pages est simplement inutile.