Dans un discours au Bundestag, Isaac Herzog, présentant sa demande comme « urgente », a exhorté les députés réunis mais encore tous les leaders mondiaux à empêcher la république islamique de se doter de l’arme atomique.
Demandant à la communauté internationale de se placer « du bon côté de l’Histoire », le Président israélien a mis en garde contre les forces obscures de la haine, dirigées par l’Iran et menaçant Israël et la stabilité au Moyen-Orient: « La possession d’armes de destruction massive par un État-membre des Nations unies qui appelle au quotidien à l’élimination d’un autre État-membre est tout simplement inconcevable. Les menaces et les efforts livrés pour annihiler Israël sont inconcevables », a-t-il déclaré, ajoutant qu’un pays qui menace Israël et qui nie la Shoah « n’est pas en droit d’exiger de concessions quelles que soient les circonstances ».
Pour Rappel: L’Allemagne est l’une des puissances mondiales qui négocient actuellement la remise en vigueur de l’accord de 2015 conclu avec l’Iran.
Pour Rappel: Le Président Herzog assistait lundi avec Frank-Walter Steinmeier, son homologue allemand, à la cérémonie de commémoration du 50e anniversaire du massacre des Jeux Olympiques de Munich en 1972. Il a qualifié le massacre de « déchaînement meurtrier nauséabond » et après avoir évoqué son père, Chaim Herzog qui « avait libéré les camps de la mort des mâchoires de la bête nazie pendant la Seconde guerre mondiale », a réclamé « une guerre totale contre l’antisémitisme et les racismes »: « Je souhaite répéter ses propos ici, devant vous. ‘Les Juifs n’oublient pas’. Pas seulement à cause de la dette que nous avons à l’égard des générations du passé mais également en raison du devoir que nous avons à l’égard des générations du futur ».
La présence d’Isaac Herzog à cette cérémonie officielle était restée incertaine jusqu’à la dernière minute: les familles des onze victimes israéliennes de l’attentat réclamaient au gouvernement allemand une indemnisation; un accord entre les deux parties put être conclu et ainsi éviter le boycott de la commémoration par les familles.
Sarah Cattan
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