L’imam Hassan Iquioussen va devoir quitter la France. Le Conseil d’État a validé son expulsion vers le Maroc, actée le 29 juillet dernier par le ministre de l’Intérieur. Une décision qui avait été suspendue par le tribunal administratif de Paris. Le ministre de l’Intérieur avait fait appel devant le Conseil d’État, en affirmant que « la France a le droit de se protéger. Il y a ceux qui prennent un couteau et s’attaquent à Salman Rushdie, et d’autres qui les arment mentalement », avait encore déclaré Darmanin, reprenant à son compte le concept de « djihadisme d’atmosphère », développé par Gilles Kepel.
Dans un communiqué publié hier, le juge des référés du Conseil d’État a estimé, concernant cet imam, « que ses propos antisémites, tenus depuis plusieurs années lors de nombreuses conférences largement diffusées, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa soumission à l’homme constituent des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine justifiant la décision d’expulsion ».
Pour l’institution, en outre, « cette décision ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale de M. Iquioussen ».
`C’est l’argument qui avait été avancé par cet homme de 58 ans, né à Denain dans le Nord, de parents marocains, qui n’a pas souhaité prendre la nationalité française à sa majorité mais a fait toute sa vie en France.
Le Conseil d’État a balayé cet argument, « compte-tenu de ce que les enfants de M. Iquioussen sont majeurs et que son épouse, qui est de nationalité marocaine, ne se trouve pas dans l’impossibilité de se déplacer au Maroc ».
Néanmoins, le juge des référés du Conseil d’État a estimé que « plusieurs motifs retenus par le ministre pour expulser M. Iquioussen, notamment la remise en cause de la réalité des attentats terroristes et son rejet des lois de la République au profit de la loi islamique, n’étaient pas de nature à justifier une décision d’expulsion ».
Ce sont donc uniquement son discours antisémite et sur l’infériorité de la femme qui valent à ce prédicateur d’être expulsé, dans le strict respect de la loi.
Ceux qui, comme la Ligue des droits de l’homme, fustigeaient « le retour de la lettre de cachet » ou, comme le député Insoumis David Guiraud, dénonçaient « des procédures douteuses », reçoivent ainsi un cinglant démenti.
Le respect du droit, étape après étape.
On l’a vu très récemment lors du remarquable procès fleuve des attentats terroristes du 13 novembre 2015.
On le voit encore avec ce jugement du Conseil d’État, l’un des piliers de l’État de droit.
Qui, à part des clientélistes démagogues, contestera encore l’expulsion de cet islamiste qui crache sur les valeurs de la République ?
Le droit, tout le droit, rien que le droit. C’est la grandeur de la démocratie française.
Jean-Marcel Bouguereau
Édito de La République des Pyrénées
Houria Bouteldja ☠ qui qualifie de héros les terroristes palestiniens massacrant des civils Israéliens et dit « Les Juifs au goulag ! » (entre autres joyeusetés) n’est pas en cavale ni sur le point d’être expulsée…La militante d’extrême droite (Dieudonné en PIR) travaille actuellement pour l’Etat français et est une employée de Jack Lang. Il paraît que son employeur l’apprécie beaucoup.
« Le droit, tout le droit, rien que le droit » 🙂