Aujourd’hui débute une visite officielle de trois jours du président français en Algérie. Elle doit contribuer à « refonder » la relation Alger-Paris. Avant même son début, cette visite a déchaîné une polémique : alors qu’elle se voulait tournée « vers l’avenir, les start-up, la jeunesse », Abderrazak Makri, le chef du parti algérien du « Mouvement de la société pour la paix », proche des Frères musulmans, a déploré la présence du grand rabbin de France, Haïm Korsia, dans la délégation française.
Un torrent de tweets antisémites a ensuite déferlé. Avec des variantes, ils affirment que le grand rabbin de France n’est pas le bienvenu en Algérie car « ce sioniste est connu pour défendre le massacre des enfants palestiniens ».
Ce mensonge abject reprend deux thématiques bien connues de l’antisémitisme.
Tout d’abord une rumeur qui remonte au Moyen-Âge, accusant les juifs de tuer des enfants chrétiens. Et bien sûr, une vision déformée du conflit israélo palestinien faisant de tout défenseur de l’existence d’Israël, un assassin en puissance. Dans les deux cas, il s’agit de faire déferler la haine antisémite.
L’invitation du grand rabbin de France dans la délégation française est d’autant plus justifiée que la présence des juifs en Algérie est attestée depuis L’Antiquité, bien avant la conquête musulmane. Et puis, en 1962, 150.000 juifs ont dû quitter l’Algérie après son indépendance, une plaie encore ouverte pour beaucoup d’entre eux. L’enfant de Constantine, Enrico Macias, est une figure emblématique de ces juifs d’Algérie qui n’ont jamais été autorisés à y retourner, même pour se recueillir sur la tombe de leurs ancêtres.
En réalité, en Algérie comme en France, la Palestine est mythifiée. Mais regardons Israël et la Palestine : en 1948, les deux pays étaient sur un pied d’égalité. Israël a bâti un pays florissant pendant que les autorités palestiniennes n’avaient qu’une obsession, jeter les Israéliens à la mer. Quant aux milliards fournis par « les frères arabes », ils n’ont pas été utilisés à bâtir un pays, mais à fomenter des attentats, détourner de l’argent dans des paradis fiscaux, assurer le train de vie des dirigeants pendant que la population palestinienne vivait dans la pauvreté la plus noire.
Et on ne parle même pas de Gaza, qui vit sous la terreur imposée par les islamistes du Hamas.
Les Palestiniens auraient eu des dirigeants du même niveau que ceux d’Israël, ils auraient aujourd’hui le même niveau de vie, une économie prospère et des rapports de bon voisinage avec Israël.
L’Algérie sort ses deux « rentes » pour plaider non coupable de l’état catastrophique du pays
C’est ainsi que la Palestine tend aux Algériens un miroir dans lequel ils ne peuvent que reconnaître leur pays, où le pouvoir depuis soixante ans n’a pas d’autre stratégie que l’exploitation des deux « rentes » du pays : celle des hydrocarbures et celle « mémorielle », qu’il sort devant sa population pour plaider non coupable de l’état catastrophique du pays.
© Jean-Marcel Bouguereau
Édito de la République des Pyrénées
Macron va en Algérie pour mendier du gaz. Le reste, c’est du vent.
Pourquoi? Car la France s’interdit la dépendance du gaz russe….
Moralité: la France achètera du gaz en Algérie, pays viscéralement hostile à la France, raciste, antisémite, tyrannique et corrompu dont les nombreux ressortissants vivant en France sont fidèles à l’Algérie; NON à la France.
La France dira d’ailleurs merde à la planète, car elle dépendra aussi du charbon allemand et, éventuellement, du gaz de schiste américain.
La folie suicidaire de nous attaquer à la Russie, dans le sillage du pyromane sénile de Washington, met le Président français à genoux. Et la France avec.