Les refus d’obtempérer, les rodéos urbains, les trafics, les attaques de commissariat, tout ce qu’on a l’habitude de qualifier de « violences urbaines » et que certains estiment être un véritable djihad contre toutes les institutions françaises n’ont fait qu’augmenter depuis une trentaine d’années.
Le terme de « djihad » est utilisé pour signifier que c’est l’islam radical qui provoque ces incidents et parfois ces crimes.
Sans négliger cette explication, il faut aussi regarder l’état psychologique de la jeunesse qui vit dans les cités des métropoles et également dans quelques petites villes de province. Les causes d’un phénomène de masse sont multiples et on ne peut se contenter d’une seule explication.
Les responsables politiques et leurs conseillers n’ont pas su ou pas voulu écouter les gens qui n’appartenaient pas « aux talking classes », aux privilégiés de la parole et qui, eux, subissaient la violence au quotidien.
La raison pour laquelle on a si longtemps nié la violence de beaucoup d’enfants et de jeunes gens issus de l’immigration maghrébine et subsaharienne, c’est qu’on a considéré dans la plupart des instances politiques que les observations et les récits que les agents des services publics sur le terrain contribuaient à stigmatiser une population entière, alors que certains de ces témoins étaient de la même origine de ceux qu’on a pris l’habitude d’appeler par euphémisme « des jeunes » et que, en dévoilant la réalité qu’ils vivaient et connaissaient, ils allaient faire le jeu des « racistes » du Front national.
Par ailleurs, les chercheurs eux-même, souvent culturellement et politiquement de gauche ou d’extrême-gauche et qui travaillaient sur ces questions, cherchaient toujours à minimiser le rôle des familles dans la violence de cette jeunesse des cités. La parole de ces travailleurs de terrain, eux-mêmes d’origine populaire, gardiens d’immeubles, policiers, femmes de service dans les écoles fut remplacée par la « parole des habitants » sacralisée et par celle des experts qui, sociologues, anthropologues, urbanistes, techniciens de la politique de la ville, niaient les facteurs culturels, toujours « pour ne pas faire le jeu de », par antiracisme donc de bonne intention au départ.
Ceux-là ne voyaient pas non plus que derrière le culturel se cachaient des modes d’éducation propres à rendre des enfants violents contre eux-mêmes et contre les autres. Comme l’explique très bien le psychiatre Maurice Berger, l’éducation patriarcale qui repose sur l’inégalité entre les hommes et les femmes, sur le châtiment physique et le culte de l’honneur familial, renforcé par celui du clan et de la tribu , produisait des enfants qui , soit n’avaient plus de limites, soit se vivaient abandonnés et hurlaient leur victimisation en imputant la faute à une société raciste.
La brutalité des pères ou leur abandon, le laxisme des mères, pour dire les choses de façon simpliste mais malheureusement juste, dans les familles nombreuses qui vivaient de plus en plus entre elles avec la poussée de l’immigration de masse, a produit une jeunesse déboussolée et rapidement happée par des prêcheurs de séparation.
Les chercheurs, sociologues pour la plupart, imprégnés des théories de Bourdieu entre autres, n’ayant en général aucune notion de psychologie ou de psychiatrie infantile, ne percevaient pas la brutalité des relations dans les familles et les quartiers gangrenés par les trafics et des formes fanatiques de religiosité.
D’ailleurs, toute immixtion dans l’éducation des enfants aurait vite paru comme une manifestation de ce privilège blanc qui veut dicter ses lois « néo-coloniales » à des populations autrefois colonisées.
On laissa faire, de plus en plus, tout en culpabilisant la parole des gens de terrain, sous prétexte de racisme, et on vit se créer progressivement sur notre sol une civilisation différente et bientôt hostile, hostilité entretenue par les propagandes islamistes des satellites, des réseaux sociaux et des prêches religieux.
Charles Rojzman
Quelles société et époque ignobles que les nôtres où les racistes brutaux sont présentés comme des victimes du racisme et où leurs victimes (ou potentielles victimes) sont accusées ou suspectées d’être racistes. Tout le discours officiel en matière de racisme et de discriminations ethniques ou religieuses n’est qu’une totale inversion du réel, et même si l’article de Charles Rozman le sous-entend on sent tout de même qu’il hésite à nommer tout à fait les choses : le racisme des « racisés » contre les « non racisés ». Ce que la France est devenue me souleve le cœur. Nos sociétés occidentales modernes sont plus barbares que la Russie voire que la Chine…Et surtout beaucoup plus hypocrites !
N exagerons pas,les citoyens chinois qui franchissent les barrages du confinement sont abattus au pistolet mitrailleur,et a Moscou le port d une pancarte vous conduit en prison.
D’accord avec Lucie K. La barbarie, le mensonge et l’hypocrisie suprême. L’Occident moderne c’est Tartuffe + 1984…le racialisme en plus.
@Lamponeon D’accord pour la Chine que j’aurais dû éviter de citer (à ceci près qu’elle ne pretend pas incarner le « monde libre » donc moins hypocrite)
Et que font- la Chine et la Russie contre les rodéos, les dealers et toutes les agressions et incivilités devenues coutumières et « impressions d’insécurité » en France ?